| Frédérique 
          donne de ses nouvelles
 
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          en pied de message.Septembre 2004
 En février, 
          vous avez publié mon courrier envoyé à nos ministres 
          (message n°87). 
          Comme je l’ai envoyé 6 fois (raffarin, sarkosy, perben, ameline, 
          mr chirac, mme chirac), chaque destinataire a renvoyé ce courrier 
          au procureur de la république, ce qui a eu pour effet sans doute 
          de l’agacer, mais en tout cas, fin avril, j’étais convoquée 
          pour une confrontation avec mon mari : sordide moment qui a duré 
          3 heures, et où il a fallu déballer à nouveau toute 
          cette m…. : mon mari est un sain, et moi une ordure (dixit mon mari 
          bien sûr) …consolation : à l’issue de la confrontation, 
          l’avocat de mon mari, copain de longue date de mon avocate lui aurait 
          dit qu’il était obligé de défendre un salaud et 
          qu’il était convaincu de ce que j’ai subi , et d’après 
          les deux avocats, le juge n’est pas dupe et mon mari est mal barré.Cela dit, la seule ministre qui ne m’a pas répondu…..est celle 
          qu s’occupe des droits de la femme ! ! ! Les autres ont répondu 
          courtoisement : Raffarin a été très très 
          émotionné, mais, pourquoi m’inquiète-je ? ? ? ? 
          ? il fait plein de choses pour notre cause ; Sarkosy et Perben m’ont 
          recopié le code pénal, mr Chirac a fat répondre 
          que oui mais bon, il s’en fout (c’était l’époque où 
          il était très occupé à manger du saucisson 
          et à tâter les vaches au salon de l’agriculture) , seule 
          Bernadette a eu de la compassion, elle est bien désolée 
          pour moi : les filles, on est sauvées ! ! ! !
 Souvenez vous, J’ai demandé dans mon courrier à ce que 
          les procédures soient accélérées. Je vous 
          le donne en mille : depuis la confrontation d’avril : calme plat, aucune 
          nouvelle, ni des demandes faites au juge pour qu’il entende des témoins, 
          ni de rien du tout d’ailleurs. J’en arrive à me demander s’il 
          n’y a pas quelques influences extérieures qui agissent contre 
          moi (je connais que trop bien mon ex famille).Comble de malchance, mon 
          avocate est tombée gravement malade en mai et ne pourra plus 
          retravailler ; comme je n’ai pas réglé ses honoraires 
          (6000   - c’était convenu avec elle, on attendait l’issue 
          du divorce et du pénal), aucun avocat ne veut me reprendre, par 
          déontologie . je me retrouve donc avec la remplaçante 
          désignée d’office, dont je n’ai aucune nouvelle si ce 
          n’est les courriers de relances de paiement qu’elle m’envoie.
 
 En février, j’ai aussi eu, dans notre journal local, droit à 
          une première page : un témoignage et une révolte 
          de ma part : 2 jours avant, une femme est morte dans ma ville, massacrée 
          par son mari violent. J’avais dénoncé les dangers qui 
          nous guettent, une semaine avant sur FR3 ! ! ! triste présage.
 
 En mars, mon père, 73 ans, dépressif depuis qu’il a vu 
          de ses yeux il y a 2 ans le triste sort que m’avait réservé 
          mon mari, a fait une tentative de suicide par pendaison, il a été 
          interné 2 mois, cela a été la goutte d’eau pour 
          ma fille aînée, qui s’est retrouvée elle aussi en 
          cure de sommeil et de repos pendant 3 semaines ! ! ! !
 
 En juillet, j’ai crée mon entreprise d’informatique, ne retrouvant 
          pas d’emploi. Mon activité démarre cahin caha. J’ai fait 
          aussi appel à la commission de surendettement à causes 
          des dettes accumulées par mon mari. Ils ont été 
          très compréhensifs et ont fait gelé toutes les 
          dettes. Ils ont validé mon projet de création et ont même 
          donné leur accord pour que j’obtienne un prêt à 
          la création d’entreprise.
 
 Bref…je ne me décourage pas. Le combat continue, plus que jamais. 
          J’ai pris rendez vous avec la députée de ma circonscription 
          (une femme très bien), afin qu’on parle de nos cas dans les hémicycles, 
          j’attends que sa secrétaire me rappelle, mais sur le principe, 
          j’aurais mon rdv.
 
 La semaine prochaine, j’irai moi même au tribunal demander des 
          nouvelles….je ferai le siège s’il le faut. Dans quinze jours, 
          cela fera 2 ans ! ! ! !
 
 Ne baissez pas les bras, les filles. Question d’honneur, de dignité, 
          et surtout de justice. Et surtout, pour que nos filles, lorsqu’elles 
          seront adultes, n’aient jamais à subir cela.
 
 Je vous embrasse toutes.
 
 Fred
 
 PS : après la publication de mon message n° 87, j’ai reçu 
          de nombreux mails, je n’ai pas pu répondre à tous. J’en 
          suis désolée.
 fred342@caramail.com
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