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Je l'aime, pourtant ...

Email en pied de message
Novembre 2006

Bonjour

Je vous écris depuis mon lieu de travail

J’ai rencontre il y a un peu plus d’un an une personne charmante et attentionnée qui en avril dernier est devenue mon époux.

En Juillet tout a change il m’a frappée une première fois au cours d’une dispute ou pour me protéger je l’ai bousculé. J’ai eu la mâchoire déplacée.

Je n’ai rien dit à mon médecin et n’ai pas fait de suivi. J’ai tout mis sur le dos d’une colère et d’une fatigue extrême.

J’ai pris quelques semaines de repos chez une amie et je suis revenue pour une semaine « test » chez moi. Le 4eme jour il a recommencé en me jetant contre le montant du lit. J’ai eu une grande douleur à une cote gauche. Un ami médecin a fait une radio et détecte une cote fêlée mais j’ai refuse qu’il me fasse le moindre certificat. Je ne voulais pas que mon mari le prenne comme une déclaration de guerre. Depuis je ne cherche qu’a rétablir le dialogue quand tout mon entourage m’encourage à couper les ponts. J’ai peur de lui, peur que si je signale sa violence même sans engager la moindre poursuite il le prenne comme le fait que je ne l’aime plus. Mais je l’aime, je l’aime… je suis perdue.

Par peur pour ma sante je me suis installée dans un autre appartement avec l’amie qui m’avais hébergée.

Plusieurs fois elle a souhaité parler a mon mari mais j’ai toujours refuse, de crainte qu’il ne se sente trahi de voir nos problème sus de mon entourage.

Quand je réfléchi je me trouve « bête » de vouloir l’épargner ainsi… mais je n’arrive pas à réagir autrement.

Quand il m’appelle je finis le coup de fil effondrée sous les accusations qu’il me porte (insultes et violences que j’aurai eue envers lui, en plus de ne jamais l’avoir laisse s’épanouir) prête à tout mettre en œuvre pour me séparer définitivement de lui. Mais des qu’on se rappelle un jour ou deux âpres on parle de dialogue, de se voir.

La dernière fois que je l’ai vu c’était dimanche 15 Octobre. Toute une après midi en plein air. Ca faisait un mois que ca n’était pas arrive. Tout s’est bien passé puisqu’il m’a écoutée lui dire ce que j’avais sur le cœur depuis ses violences. Il m’a laissé lui dire ce que j’attendais de lui. Puis sur les dix minutes de marche qui nous ramenait à la gare (point de séparation) je lui ai demande l’heure. Il a alors tenu des propos incohérents ne répondant pas à ma question. Je le lui ai fait simplement savoir en lui disant « je n’ai toujours pas le renseignement que je t’ai demande » et la il a explosé en peine rue. J’ai accélère le pas pressée de me retrouver au chaud dans la voiture qui m’attendait a la gare, enfermée, loin de la portée de ses coups.

Il m’a appelée en m’insultant que je n’étais même pas capable d’être cordiale et de lui dire « au revoir » et que cela montrait bien que je ne m’intéressais pas a lui et que quand je dis vouloir réparer les choses et reprendre les choses en main c’est du « pipo ».

Je ne comprends pas j’ai passe toute cette après midi du dimanche à rétablir certaines choses et a assainir les points problématiques et il me rétorque que je ne fais rien.

Je suis suivie par un psychiatre qui m’aide beaucoup mais qui m’incite toujours au dialogue. Je me connais et je sais que même en plein divorce rempli de coups bas, si j’ai un jour la possibilité de baisser les armes et de reprendre le dialogue je le ferai quelque soit les dommages que Jai subi.

Je ne suis pas encore en divorce, j’y pense quand il m’exaspère. Mais comme de fait je n’habite plus avec lui le « stand by » est devenu supportable.

Un des points principaux de nos problèmes est qu’il ne travaille pas et moi si, il a eu une job ou deux d’un mois chacun au cours de cet année mais rien de stable et concluant. Donc c’est moi qui « fait bouillir la marmite ». Même si en soi ca ne me dérange pas, le fait qu’il à tout dépense de manière a ce que je ne puisse pas faire la moindre économie cette année. Il restait à la maison prétendant chercher du travail uniquement en envoyant son cv par mail.

Il est ingénieur en informatique et moi simple assistante.

Le résultat est que notre compte commun est passe en interdit bancaire et que je dois maintenant continuer à payer pour les dépenses qu’il fait alors que je ne vis plus avec lui (du fait de l’obligation de solidarité entre les époux).

Je gagne déjà tout juste de quoi partager les frais de l’appartement de l’amie qui m’héberge. (Au moins les courses basiques). Mon psy a la gentillesse de ne pas me faire payer tout de suite toutes les consultations que je lui dois. Et je me vois obligée de payer 300 euros par mois a mon mari parce qu’il doit de l’argent a l’agence immobilière de son ancien appartement. (Il avait défonce une porte à coups de poings).

Je sais que ce mail est un peu complique et pas très bien écrit. C’est venu ainsi et je n’ai pas vraiment la force de tout relire pour mieux l’organiser j’espère que vous n’en serez pas trop gènes.

J’aimerai savoir ce que je peux faire, simplement pour être un peu plus en paix.

Voici mes coordonnées personnelles ( a utiliser pour me repondre)

Lothdinen@hotmail.fr

Merci de m’avoir lue. En esperant a defaut de faire avancer mon cas que ca puisse servir a d’autres.

Bonjour,
Votre récit n'est pas compliqué et votre parcours parfaitement clair au contraire ; il est évident, que vous avez perçu les failles de votre histoire mais que vous n'êtes pas encore prête à en admettre la froide réalité et, surtout, les conséquences qu'une vraie prise de conscience impliquerait ; vous préférez, actuellement, rêver encore de "passion", d'amour "coûte que coûte", voire de "sacrifice", au lieu d'analyser sainement la situation car la vérité vous fait peur et vous choisissez pour le moment, de vous nourrir encore un peu de l'illusion d'une histoire d'amour qui n'est qu'une histoire de domination où l'un entreprend une véritable emprise sur l'autre ; c'est un couple bancal que vous formez avec votre "ami", sans espoir de pouvoir vous appuyer un jour sur ce que vous pourriez éventuellement construire à deux car ce genre d'individu despotique ne construit rien mais cherche à détruire l'autre ou à profiter de l'autre, pour lui extirper toutes ses ressources psychologiques et pourquoi pas matérielles comme c'est votre cas.
Vous n'êtes pas encore aliénée par la violence de votre "compagnon", puisque vous avez sagement pris la décision de mettre de la distance entre vous, ce qui vous permet de retarder un peu plus la résolution de rompre définitivement ; toutefois, l'idée du divorce n'est pas loin et vous savez parfaitement que vous y viendrez réellement ; en attendant, vous vous permettez de faire durer le temps de l'illusion amoureuse ; n'attendez pas cependant, que la violence de votre "amoureux" vous fasse si mal, que vous ne pourriez pas vous en relever ; chaque jour, des femmes meurent sous le coup de trop, meurtre involontaire dit-on, suite à une perte de contrôle d'un amour blessé...
Certes, ce n'est pas facile d'admettre que l'on s'est trompé d'histoire, pas facile de devoir renoncer à cette image de relations passionnées qui déchirent les partenaires jusqu'à l'extrême, c'est grisant de repousser les limites mais pour quoi, au fait ?
Pour un jour être confronté cruellement au vide de l'existence que vous n'aurez pas pris soin de fonder sur des bases solides.
Votre entourage a parfaitement raison : cessez de vous voiler les yeux et de vous perdre dans vos rêves ; songez rapidement à conclure une "relation"
qui ne repose que sur un vertige !
Et demandez vous pourquoi vous appréciez autant les vertiges que vous croyez d'amour.
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil

rebonjour Mme Poignant.
merci beaucoup de votre reponse rapide qui me touche. J'avoue que cela fait longtemps que je ne me suis pas sentie ecoutée et ca soulage. je voulais simplement vous dire que je suis tout a fait prete a ce que mon histoire et temoignage figure sur le site.
je pense effectivement au divorce mais je suis une "accroc" du dialogue pacifique et cette idée est comme vous l'avez dit trop difficile a admettre pour moi.
j'ai pose une semaine de vacances et il ne le sais pas. je pars une semaine entre amies a partir de vendredi. je ne sais comment il le prendra et a vrai dire je n'y porte pas d'attention ou plutot je m'efforce de ne pas me culpabiliser en pensant qu'il se sentira trahi (ou tout au moins qu'il me le dira). je ne pense qu'a une chose me refaire une santé et m'en sortir.
si vous connaissez des coordonnées de lieu ou je pourrai rencontrer d'autres femmes dans mon cas et trouver des adresses d'avocats/conseillers competents concernant les procedures de divorce je serai ravie d'en obtenir.
merci beaucoup.

Lothdinen@hotmail.fr

Bonjour,
Voilà de bonnes résolutions!
Nous ne pouvons vous fournir des adresses spécifiques d'avocats mais
vous pouvez consulter ce lien :
* http://www.sosfemmes.com/ressources/liens_avocats.htm
Ou/et vous rendre dans un centre d'informations sur les droits des
femmes, proche de votre domicile, il y en a un forcément!
* http://www.infofemmes.com/Adresses.html
* http://www.sosfemmes.com/ressources/liens_femmes.htm
* http://www.sosfemmes.com/ressources/contacts_tel_local.htm
Merci de nous autoriser à publier votre témoignage.
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil

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