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Décembre 2010
Madame,
Monsieur,
Je me permets de vous contacter pour vous exposer mon problème
actuel, j’espère ne pas être trop longue et vous remercie
d’avance pour votre lecture.
Voici un petit historique parce qu’il faut bien commencer quelque part
...
J’ai rencontré mon mari à 21 ans, il représentait
tout ce que je cherchais chez un homme, je l’appelais mon prince charmant.
Nous nous sommes mariés en X et c’est après notre mariage
qu’il a commencé à être violent avec moi.
Je n’ai plus de souvenir clair de fait, son frère m’a rappelé
il n’y a pas longtemps que je lui avais téléphoné
parce que mon mari m’avait enfermé dans notre chambre, après
une soirée un peu trop arrosée, en attachant avec un foulard
la clenche de la porte de notre chambre à celle de la salle de
bain. Je me souviens aussi être partie un soir à pied après
avoir du subir des coups et avoir téléphoné à
une amie.
Pour soigner cette violence, j’ai pris rdv à l’époque
chez un psy, nous avons été à deux, le contact
n’a pas été bon, mais ce rdv a étonnamment eu l’effet
espéré. Il a arrêté de me frapper après
cela et gardait sa violence pour les objets.
Nous avons eu une petite fille qui est née en X, nous avons heureusement
connu des jours heureux après la naissance de notre fille, mais
ma grossesse a été difficile. Il n’arrêtait pas
de sortir après ses entrainements de foot, de boire jusqu’à
ne plus savoir marcher droit, à en être malade. J’ai par
exemple du me rendre seule aux urgences une nuit alors que j’ai eu des
contractions prématurées, parce qu’il m’a été
impossible de le réveiller alors qu’il avait passé une
partie de la nuit à boire. Son alcoolisme et sa méchanceté
sont devenus de plus en plus difficiles à vivre. Mais je me disais
que c’était l’arrivée d’un bébé qui le paniquait.
Il me disait souvent que je l’étonnais parce que je ne m’en sortais
pas avec un bébé, que je n’avais pas d’ami, que je n’avais
qu’un boulot de merde avec un salaire de merde. Et même l’obtention
d’une promotion en X n’a pas changé son discours.
Il buvait beaucoup, sortait beaucoup ... il a d’ailleurs eu un accident
de voiture en février X, il s’est endormi au volant et a atterri
dans le jardin de particulier. La police est venu frapper à la
porte à 4h du matin, me demandant où était mon
mari, alors que j’ignorais totalement où il était.
Il s’est finalement rendu à la police, et un test d’alcoolémie
à révélé qu’il avait 2.99 gr d’alcool dans
le sang.
Il a été jugé 1 ans après, a eu un sursis
de 3 ans et juste 350 d’amende et 15 jours de retrait de permis.
Cet épisode ne lui a pas du tout servi de leçon, il a
continué à boire et à prendre le volant. Je ne
pouvais pas me permettre de lui faire des remarques sans quoi il me
disait que c’était de ma faute s’il buvait comme ça, pcq
j’allais quand même râler pcq il rentrait tard donc autant
rester ! Je passais mes soirées à imaginer les dégats
qu’il pouvait faire, les problèmes que cela pourrait nous causer,
à me demander pourquoi il ne comprenait pas que ce n’est pas
un comportement à avoir quand on a une femme et un enfant.
Nous avons ensuite fait construire une maison en X et nous avons emménagé
en X et j’ai appris que j’étais enceinte de notre petite fille
qui est née en X.
Les années suivantes ont été ponctuées de
beaucoup de consommation d’alcool excessives.
C’est après la naissance de notre fille que les choses se sont
aggravées. Il me rabaissait encore plus souvent, de telle sorte
que je ne me consacrais qu’à mes filles, mes deux petits bonheur
!
Sa violence n’avait pas refait surface, en dehors des objets et des
menaces. Nous avons du par exemple remplacer 3 fois notre télécommande,
il a déboité le chambranle d’une porte tellement il l’a
claquée fort, ... ! Et je ne parle pas de l’état de notre
voiture sur laquelle il a du remplacer 2 fois le carter, qui avait pleins
de coups partout sur la carrosserie, un phare cassé, une porte
déboitée et les 3 pneus qu’il a fallu remplacer !
Et en septembre X, un dimanche après être rentré
du foot, il a insisté pour mettre notre ainée au lit,
voyant que cela durait longtemps je suis montée, pour trouver
mon mari endormi, puant l’alcool à côté de notre
fille de 3 ans qui lisait
un livre. J’ai alors essayé de le réveiller, je lui ai
juste demandé de laisser Ninon dormir, et j’ai visiblement un
peu trop insisté ! Il m’a donné un coup de coude sur la
tête, lorsque je me suis retrouvée près de l’escalier,
il m’a poussé par terre et m’a donné des coups de pieds.
Tout cela c’est passé devant notre fille. Quand je me suis retrouvée
devant l’escalier, j’ai eu peur qu’il m’arrive quelque chose de grave,
j’ai eu peur de laisser mes deux petites filles à cette homme
et j’ai arrêté de me défendre, j’ai attendu que
ça passe. J’ai eu une bosse sur l’arrière de la tête,
et deux bleus sur les bras. J’avais dit à mes collègues
et à mes parents que j’étais tombée dans le trampoline.
Je n’ai eu droit à aucune excuse, c’était de ma faute,
je l’avais poussé à bout ! Et je n’ai pas été
porter plainte, que ce serait il passé après avoir porté
plainte, je n’étais pas prête à le quitter, à
divorcer, vendre la maison, lui laisser mes enfants seuls et j’avais
honte de moi.
Après cela, sa méchanceté a été encore
plus forte, il m’a confisqué plusieurs fois la carte visa de
notre compte commun, continuait à me dire que je n’étais
qu’une merde, que je n’étais bonne à rien, m’insultait,
me traitait souvent de sale pute. Un soir alors que je lui ai demandé
en pleurant s’il m’aimait encore, il m’a répondu que j’étais
dépressive et qu’il voulait bien aller m’acheter une corde pour
me pendre. Un autre jour, il a dit devant notre fille de 3 ans que si
je ne me taisais pas il allait m’enfermer dans le garage. Un jour que
j’avais acheté des vêtements pour notre grande fille (100
de dépense!) avec l’argent du compte commun sans lui demander
l’autorisation, il m’a craché à la figure !
Dans les derniers mois de notre vie commune, à chaque dispute,
à chaque fois que j’osais le contredire une peu, il me menaçait
de divorcer, me disait que je devrais m’habituer à ne plus voir
mes filles qu’une semaine sur deux. Il a aussi cessé de me dire
bonjour le soir quand il rentrait du travail, même si j’avais
les filles sur mes genoux à qui il disait pourtant bonjour !
Quand je lui disais “Bonjour hein” il me répondait “oh oui, pardon”
Il jouait des sommes astronomiques au poker sur Internet alors que nous
avions des difficultés financières dues à l’ouverture
de son salon de coiffure, sans prêt en achetant son matériel
avec l’argent du compte commun, avec mon accord malheureusement, nous
étions marié, je me devais de le soutenir dans son projet.
J’ai découvert aussi qu’il s’était inscrit sur des sites
pour adultes comme X me disant que c’était parce que nous ne
faisions pas assez l’amour, parce que j’étais épuisée
de m’occuper seule de nos deux filles, nuit et jour. Lorsque je
lui répondais pendant une dispute, si je lui tenais tête
il me disait que j’avais de la chance de ne pas être un mec parce
qu’alors il me cognerait, je savais alors qu’il était temps que
je me taise, que ça allait mal finir si je continuais.
Et tout ça, ce n’est que ce qui me concerne.
Il m’a reproché la naissance de Clara, m’a dit que je lui
avais fait un enfant dans le dos alors que c’est lui qui m’avait demandé
d’arrêter ma pilule, je voulais aussi un deuxième enfant
bien sur. Et j’ai été enceinte le premier mois, c’était
ça mon erreur ! Il ne s’est jamais occupé d’elle la nuit,
d’autant plus que je l’ai allaité jusqu’à ses 9 mois,
mais même lorsque je ne la nourrissais plus la nuit, c’était
à moi à me lever, il me disait que je l’avais voulue alors
je devais assumer !
Il a donc rejeté Clara dès le début, lors d’une
dispute m’a même dit que si on divorçait, je pouvais avoir
Clara !
Lorsque Clara avait 6 mois, il s’est quand même une fois levé
la nuit après que j’ai insisté pour la calmer alors qu’elle
pleurait, mais il avait été au foot la veille au soir
et il s’est installé dans le fauteuil à bascule et j’ai
entendu dans le baby phone un gros boum et mon bébé pleurer,
il s’était endormi et l’avait laissé tombé par
terre !
En octobre 2009, j’ai décidé sur un coup de petite folie
d’aller quand même au concert de Calogero le soir même avec
ma maman. Je lui ai téléphoné pour lui demander
son autorisation et s’organiser pour qu’il aille chercher les filles
chez mon papa. Il était d’accord, m’a dit que j’avais aussi le
droit de m’amuser. Mais il n’est jamais allé chercher les filles,
mon papa n’a pas cessé de téléphoner sur son gsm
et il ne répondait pas. Ninon qui était pourtant propre
en a fait pipi dans sa culotte. C’est donc à la sortie du concert,
à 23h30 que j’ai appris que le papa de mes filles les avait abandonné
pour aller boire avec ses copains. Quand je lui en ai parlé le
lendemain, il m’a dit que c’était de ma faute, pourquoi moi j’avais
le droit de sortir et pas lui ! Alors que chaque semaine il sortait
au minimum une fois jusqu’aux petites heures et rentrait mort bourré
!
Il rentrait souvent entre 4h et 7h du matin, dans un état pas
possible, alors que c’était lui qui allait déposer nos
filles à l’école et chez la gardienne le matin. Il est
même arrivé qu’il ne rentre pas du tout et que j’ai de
ses nouvelles vers 10h !
Un soir il s’est bagarré et a reçu un coup sur la tête,
il a perdu connaissance devant son salon de coiffure pour ensuite se
réveiller et rentrer se reposer à l’intérieur de
son magasin. Il alors rentré vers 7h30, le matin, avec du sang
plein le visage, ne se souvenant de rien, et nous étions dans
le hall lorsqu'il est arrivé, Ninon a donc vu son papa pleins
de sang. J’ai été travailler, mais n’ayant plus de nouvelles
de lui, j’ai quitté mon travail pour le trouver à moitié
inconscient dans le divan. J’avais entre temps du arranger des problèmes
avec son ouvrière qui n’avait pas accès au salon, les
clients qui attendaient etc... Je l’ai forcé à aller faire
un scanner à l’hopital, il a eu deux jour d’incapacité
pour commotion cérébrale et m’a même reproché
de ne pas avoir quitté mon boulot plus tôt et de ne pas
l’avoir emmené à l’hôpital plus tôt !
En 2010, toujours, je ne me souviens plus de quel mois, il a poussé
sur la joue de Ninon qui en est tombée par terre alors qu’elle
avait juste voulu porter sa petite sœur.
Il lui arrivait souvent le dimanche, de mettre Clara au lit toute habillée,
avec ses chaussures parce qu’il ne supportait plus ses pleurs.
J’étais terriblement malheureuse, je pleurais souvent, sans trop
savoir pourquoi, ma vie de couple ne me convenait plus, je n’avais plus
rien de positif de lui, mais je n’arrivais pas à le quitter,
qu’allait on penser de moi, je ne pouvais pas quitter mon mari parce
que je ne l’aimais plus, et mes filles, quel traumatisme allais-je leur
provoquer ? Il faudrait vendre la maison ! Demander le divorce, ...
Je n’en avais pas la force, pas le courage !
Et un soir alors que nous étions dans le divan à nous
faire des massages aux pieds, je lui ai dit un truc de travers je suppose
et j’ai eu droit à un coups du l’ongle de mon gros orteil et
j’ai eu un déclic, je me suis demandée quel genre de mari
prenait plaisir à faire mal à sa femme, je me suis dit
que je n’avais que 30 ans que j’étais trop jeune pour être
aussi malheureuse, qu’il faudrait que je me prépare à
divorcer, que je me renforce pour y arriver. Il était devenu
aussi important pour moi que mes filles ne vivent pas avec cette image
de l’homme, et de cette femme soumise et malheureuse. Ce n’est pas ça
la vie, elles devraient un jour rencontrer un homme bien, et ne pas
se faire avoir comme moi! J’ai donc pris rendez-vous chez une thérapeute
pour qu’elle m’aide à être plus forte.
Et le soir de mon premier rdv, le 8 avril, mon mari était encore
une fois de sortie et son gsm m’a téléphoné sans
que lui ne s’en rende compte, à 3h du matin ! Je l’ai entendu
draguer une femme !
Je vous passe les détails, je l’ai confronté le lendemain,
il m’a sorti des phrases bateau du style je ne te tromperai jamais,
... Je n’y ai pas cru et j’ai téléphoné à
plusieurs personnes qui m’ont appris qu’il me trompait depuis le début
de notre relation c’est à dire 9 ans plus tôt ! Des coups
d’un soir, dans notre voiture, dans les wc des bars, chez elles, ...
Tout le monde était au courant sauf moi ! Voilà pourquoi
il rentrait à 7h du matin, pourquoi il sortait autant. Bref ce
n’est pas pour cela que je vous contacte mais comme ça vous savez
tout.
C’était le pire jour de ma vie, oui, mais aussi le jour de ma
liberté, la première marche vers une nouvelle vie et même
si je savais que l’escalier allait être difficile à monter,
j’avais là une bonne raison de divorcer, ce n’était pas
de ma faute ! Je me suis sentie ridicule par rapport à toutes
ces personnes qui savaient tout, à qui il racontait des mensonges
sur nous, sur moi pour justifier ses actes. Il se plaignait par exemple
que nous ne faisions plus l’amour depuis la naissance de Clara, alors
que c’était faux et que les rares fois ou j’osais lui refuser
pcq j’étais épuisée, je l’entendais me dire que
si on ne faisait pas assez, il ne faudrait pas que je m’étonne
s’il me trompait !
J’ai donc été voir une avocate, j’ai gardé mes
vérités secretes pendant 15 jours parce Ninon allait fêter
ses 4 ans et que je voulais qu’elle ai son anniversaire comme elle le
méritait. Je lui ai annoncé que savais tout le X et je
suis partie de la maison le 26 mai, j‘étais en effet dans l’impossibilité
de payer la moitié de tout nos frais comme il le demandait (il
gagne 2 fois mon salaire), je devais comprendre que si nous allions
nous séparer il ne devait plus subvenir à mes besoins.
Et puis lui ne voulait pas quitter la maison, or pour divorcer il faut
avoir un domicile différent. Je suis donc allée habiter
chez mes parents.
Nous nous sommes plus ou moins bien entendu pour l’hébergement
des filles, j’étais morte de trouille quand elles étaient
avec lui mais je ne pouvais plus rester vivre avec lui s’en était
trop. Je me disais qu’il valait mieux que mes filles vivent un peu avec
lui mais sans moi que toujours avec lui et moi. Que de cette manière
je pourrais leur offrir une part d’équilibre ...
Mais ma peur à trouvé ses preuves :
J’ai par exemple appris via le professeur de Ninon qu’il avait laissé
Clara dans la voiture seule pour aller déposer Ninon à
l’école parce qu’il était encore une fois en retard, ceci
au mois de juin. Alors que l’école est en contre-bas, il n’y
a aucune visibilité, aucune !
Ou il est écrit dans le carnet de la gardienne de Clara qu’elle
lui donnait elle même souvent son premier biberon du matin à
9h ou 10 h alors que celui du soir elle l’avait à 19h. C’est
même arrivé une fois lors de la canicule du mois de juillet.
Comment un père peut-il laisser un bébé de quelques
mois sans biberon le matin avant 9h ou 10h du matin, juste parce qu’il
est trop fatigué pour se lever ?
Début juillet, un évènement malheureux a eu lieu.
J’ai récupéré mes filles le mercredi matin et le
jeudi soir Ninon jouait toute nue avant le bain et c’est alors que j’ai
vu trois bleus sur ses jambes. Je leur avais donné un bain le
mercredi aussi mais je ne sèche pas toujours moi même Ninon
qui a 4 ans donc je n’avais rien remarqué. Je lui ai demandé
de m’expliquer avec une poupée comment elle s’était fait
ces bleus et elle a mis la poupée entre la porte de la sdb et
le chambranle de la porte et à fermé de toutes ses forces
la porte sur les jambes de la poupée. Lorsque je lui ai demandé
qui avait fermé la porte elle m’a dit que c’était son
papa ! J’ai eu beaucoup de mal à y croire, j’ai donc décidé
de ne plus en parler jusqu’au lendemain. Le lendemain elle m’a expliqué
la même chose, mais aussi que son papa lui avait donné
un coups de pieds, qui correspondait avec l’un des 3 bleus (d’une taille
de 4 cm en dessous de la fesse droite), et qu’il avait mis ses mains
à sa gorge. J’ai alors décidé sur les conseils
de mon avocate d’aller faire constater les bleus chez notre pédiatre,
qui m’a donné les coordonnées d’une pédopsychiatre.
J’étais complètement perdue face à ce que Marion
m’avait raconté, j’avais besoin des conseils d’une spécialiste.
La pédopsychiatre a rencontré Ninon le lendemain matin.
Après son entrevue, elle a rédigé une lettre et
m’a conseillé de me rendre à la police. Qu’une enquête
devrait être ouverte pour savoir exactement quoi, par mesure de
précaution, parce qu’il s’agit de deux petite filles, de 4 ans
et 18 mois! C’est donc ce que j’ai fait, et je n’aurais jamais pensé
que cela ce retournerait contre moi à ce point là ! Ninon
a été entendue par la police, mais elle n’a rien dit,
juste rien dit. Et lui a été auditionné, il a dit
qu’il ne savait pas d’où venait ces bleus, il a surement du raconter
d’autres mensonges ! Résultat, affaire classée sans suite,
pas de preuve, je peux comprendre, c’est la justice, c’est comme ça
! Mais après j’ai décidé d’en parler un peu avec
Ninon, et concernant le coups de pieds, elle m’a même décrit
le dessin du coq qu’il avait sur les basquets qu’il portait, et j’ai
entendu ma fille de 4 ans me dire “et ça fait mal hein maman”
! Mon avocate m’a reproché d’avoir été à
la police, et elle a raison, le fait d’avoir voulu protéger mes
enfants joue contre moi dans notre divorce et dans le fait que je veux
réduire le temps qu’elles passent chez lui. Mais je sais que
pour mes filles j’ai bien fait, il sait maintenant que je n’ai plus
peur de lui, plus peur d’aller voir la police, comme j’ai eu peur quand
lui m’a frappé et je prie pour qu’il ne recommence jamais ! Parce
que pour moi il est inadmissible de donner un coups de pieds à
une petite fille de 4 ans qui lui occasionne un bleu de 4 cm !!!!
Quand il a pu revoir les enfants, il a demandé de récupérer
les jours perdus, ce que j’ai accepté, je n’avais pas le choix.
Il a fait du chantage à Ninon en lui disant qu’il avait failli
aller en prison à cause de ce qu’elle a dit, il lui a même
expliqué que quand on va en prison on doit se mettre contre le
mur, les bras levé. Il a fait envoyer un courrier par son avocate
disant que Ninon lui avait dit le soir que c’était moi qui lui
avait demandé de dire ça. Plus tard dans les conclusions
de son avocate, il a été écrit que c’était
dans la voiture, quand il est venu les chercher qu’elle a dit ça.
Je n’ai jamais eu aucune explication sur l’origine des bleus, personne
ne s’est plus posé la question ! Comment un enfant peut il se
faire un bleu de 4 cm en dessous de la fesse ??? Après cela pour
se venger, il a refuser que je parte en vacances avec les filles, disant
qu’il avait peur que j’ai une influence négative sur elles, après
avoir pourtant donné son accord fin juin, nous avons du passer
en référé une semaine avant mon départ !
Nous avons finalement pu partir en vacances, et il a déménagé
sans rien me dire pendant mes vacances, emportant tout nos meubles et
le reste de mes affaires.
Il a arrêté de payer la moitié du prêt hypothécaire,
ne payait plus le moitié d’un crédit à la consommation
que nous avons pris à deux et pour lequel je risquais une saisie
sur salaire pcq il n’avait pas été chercher les recommandé
de la société alors que je pensais que c’était
payé puisque je continuais à verser de l’argent sur notre
compte commun. Il paye toujours en retard les frais de crèche
de notre fille de 21 mois. Après la vente de la maison, il a
refusé de rembourser mes parents de sa moitié de l’argent
qu’ils nous avaient prêté, pour un total de 18.000
(donc 9000 chacun).
Au mois d’août, alors que je me suis rendue chez lui pour apporter
des gouttes pour le nez pour l’une de nos filles, je n’y ai trouvé
qu’une jeune femme qu’il avait rencontré 15 jours avant à
l’imprimerie à X (une de mes amies était également
présente) il lui avait confié nos filles pour l’après-midi
pour qu’il puisse aller jouer au foot. Il s’est en effet réinscrit
au foot après notre séparation en juin, sachant qu’il
travaille le samedi et ne peut passer du temps libre avec ses enfants
que le dimanche.
Voici pour l’histoire résumée de ma vie de couple.
Nous avons eu un jugement pour revoir la garde des filles qui
est actuellement celle-ci : du samedi soir 18h au mardi soir 18h30 semaines
paires et du dimanche 18h30 au mercredi retour à l’école
les semaines impaires.
J’ai été très choquée les déclarations,
voir attaques de la substitut du Procureur qui était présente
!
Sur le fait que mon mari joue au foot le dimanche et a même confié
ses filles de 4 ans et 21 mois à une inconnue, elle a dit que
c’était très bien de faire du sport et que tous les parents
devraient faire du sport même quand ils ont la garde de leurs
enfants.
Sur l’affaire du mois de juillet, lorsque mon avocate relatait les faits,
elle l’a coupée pour lui dire que l’affaire était close,
que ma fille s’était cognée comme tous les enfants.
Elle m’a dit que c’était normal d’être inquiète
quand on a pas ses enfants avec soi, mais que je devrais m’y faire,
comme toutes les mères !
Quand mon avocate a expliqué que mon mari sortait beaucoup et
buvait beaucoup, elle a rétorqué “ Madame a des espions
peut-être qu’elle sait tout ça”
Elle m’a ensuite regardé en me disant qu’il serait bien que nous
allions en conciliation, pour le bien des enfants, que ce n’est pas
bon de vouloir changer la garde comme ça et que des parents qui
s’entendent bien c’est toujours mieux !
Je me suis sentie comme la méchante, celle qui ment pour son
divorce. D’autres femmes le font peut-être, mais il y en a aussi
qui disent la vérité et qui n’osent la dire qu’une fois
qu’elles ne vivent plus sous le même toit que leur mari !
J’étais l’accusée et lui la victime de tout mes mensonges,
celle qui utilise ses enfants pour faire du mal à son mari. Alors
que c’est tout le contraire !! Non seulement je souffre de cette situation
difficile mais en plus je souffre aussi du fait que je passe pour la
méchante.
Et tout ça parce que mon mari a été auditionné
en juillet, il a pu dire ce qu’il voulait. Et même s’il n’y a
dans le dossier aucune preuve de ce qu’il a fait, son audition se trouve
dans le dossier et est utilisée contre moi ! Et moi personne
ne m’a jamais demandé mon avis, personne ne m’a écouté
et personne ne veut m’écouter !
Vous imaginez ce qu’il a du penser sur ses actes en entendant la façon
dont il a été défendu par la substitut du Procureur,
ils ont été banalisés, même pire, effacés,
oubliés, traduit en mensonges et manipulations de ma part envers
lui!
Elle lui a donné le droit de recommencer, sous prétexte
que notre fille n’a pas parlé à la police alors qu’elle
a parlé à une pédopsychiatre, c’est comme ci tout
ça n’avait pas existé !
Ma vie avec lui a aussi été effacée, tout ce que
j’ai vécu avec lui a été balayé, alors que
c’est parce que j’ai vécu avec lui que je sais ce dont il est
capable que j’ai la trouille quand il est seul avec nos filles ! Heureusement
il a une compagne maintenant qui est merveilleuse avec les filles, elle
leur apporte beaucoup je pense, même si c’est à leur père
à leur apporter de l’amour, elle leur donne ce que lui ne leur
donne pas ! Et je suis vraiment rassurée de savoir qu’il n’est
plus seul, mais quand elle n’est pas là ??????
Mes filles sont trop petites pour se protéger seules, lui ne
se rend pas compte de ce qu’il fait, il n’exprime aucun regret sur rien
! Je ne peux pas rester comme ça sans rien faire, me disant que
la justice est de son côté juste parce qu’il n’y a pas
de preuve. Je sais que la substitut du Procureur n’a fait que son travail,
celui de défendre la garde partagée, mais la loi est-elle
au dessus du bien des enfants, est-il nécessaire qu’elle me juge
moi devant lui en lui donnant du crédit à lui et en m’enlevant
le soutien de la justice et de la protection qu’elle peut apporter aux
enfants ?
Si la garde reste comme elle l’est actuellement ce n’est pas un énorme
problème pour moi, mais c’est à mes filles que je pense.
Qu’il vienne les chercher le dimanche à 18h30 alors qu’1h30 plus
tard elles devraient être au lit, ce n’est pas facile pour elles,
il pourrait venir les chercher le lundi matin. Tout comme il est compliqué
que j’aille les chercher chez lui le mardi soir à 18h30, je suis
chez moi à 19h à cause des embouteillages et je dois encore
leur donner à manger et un bain, ce n’est agréable ni
pour elles ni pour moi. Mais ça personne n’en tient compte, garde
partagée c’est garde partagée, personne ne réfléchis
plus loin. N’avoir aucun moment de relaxation avec l’un ou l’autre parent
juste avant d’aller dormir ne me parait pas judicieux pour qu’elles
passent une bonne nuit et qu’elles aient le temps de réaliser
où elles sont ! Je veux juste raccourcir le temps qu’elles passent
chez lui parce que à en juger à la façon dont elles
réagissent face à leur père il y a quelque chose,
il se passe des choses, peut-être des bêtises, pas des coups,
mais est-ce que par exemple punir sa fille de 4 ans dans le noir dans
sa chambre est une bonne réaction à avoir ? Quels traumatismes
vont elles garder de leur temps passer chez lui ? Je ne dis pas que
ça se passe à chaque fois mal mais il y a des choses qui
se passent. Une petite fille de 21 mois qui ne veut pas dire au revoir
à son papa en détournant la tête et en le poussant
du bras, qu’a-t-il fait pour mériter cela ?????
Mais le fait que ce qu’il a déjà fait à mes enfants
n’ai jamais existé parce qu’il n’y a pas de preuve est scandaleux,
ce que nous avons vécu toutes les 3 n’est pas reconnu et je trouve
cela triste de devoir attendre qu’un autre problème arrive pour
peut-être, sans aucune garantie pouvoir être reconnu cette
fois comme peut-être vrai.
J’ai besoin d’aide, je ne sais pas bien à qui m’adresser, je
ne demande pas de changer la décision (que nous n’aurons que
le X), je voudrais être entendue, que quelqu’un m’écoute,
que quelqu’un me dise ce que je peux faire de plus ?
Je n’arrive pas non plus à comprendre pourquoi est-ce que par
le fait que je n’ose parler que maintenant de ce que j’ai subi, je passe
pour une menteuse, pourquoi cette violence verbale et physique ne peut
pas être prise en compte juridiquement, juste écrite dans
mon dossier. Comment continuer à entendre que je dois arrêter
d’avoir peur quand mes filles sont avec lui parce que je n’ai aucune
raison d’avoir peur. Il est trop difficile d’aller porter plainte contre
son mari quand on est pas prêt à mettre un terme à
son mariage. Je ne comprends pas non plus pourquoi il n’y a eu aucun
suivi suite à la plainte, que le plainte soit classée
sans suite ok, mais pourquoi ne pas faire suivre Ninon par un pédopsychiatre.
Cette affaire a été classée dans une armoire jusqu’à
quand, que faut-il attendre pour que quelqu'un réagisse ?
Je vous remercie encore une fois pour votre temps passé à
me lire.
choupette1979@hotmail.com
Bonjour,
Je voudrais que vous m'autorisiez à publier votre témoignage
sur notre espace "échanges" afin que d'autres personnes
vous lisent et vous écrivent, vous soutiennent au moins jusqu'au
X car même si vous êtes lucide et courageuse, vos mots parlent
d'une souffrance aigüe qui demande à être entendue,
contenue et sera ainsi peut-être un peu apaisée.
Vous avez déjà fait beaucoup pour mettre en garde la justice
par rapport au comportement de ce papa buveur, fêtard et apparemment
pas conscient de ses responsabilités.
Vous n'avez pas été prise au sérieux et c'est bien
regrettable.
Vous souffrez, et c'est compréhensible, du manque de considération
que l'on vous accorde non seulement de la part de votre ex-conjoint
mais aussi de la part du substitut du Procureur ; comme vous le soulignez
honnêtement, vous admettez aisément que ce magistrat tente
de faire son travail mais même si effectivement, les suspicions
de mauvais traitement ne sont pas des preuves, il est dommage de ne
pas chercher à en savoir plus, par exemple, en envisageant de
mettre en place des mesures d'assistance éducative ou ne serait-ce
qu'une enquête sociale, une expertise psychiatrique...
Vous vivez à X, je crois, et vous devriez joindre cette association
:
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[Différentes adresses suivent...]
Courage...
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Agent de conseil
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