[page d'accueil] [retour messages, FAQ et réponses] | @

Message ou FAQ

 

J'ai besoin d'aide

Email en pied de message
Décembre 2010

Madame, Monsieur,
 
Je me permets de vous contacter pour vous exposer mon problème actuel, j’espère ne pas être trop longue et vous remercie d’avance pour votre lecture.
Voici un petit historique parce qu’il faut bien commencer quelque part ...
J’ai rencontré mon mari à 21 ans, il représentait tout ce que je cherchais chez un homme, je l’appelais mon prince charmant. Nous nous sommes mariés en X et c’est après notre mariage qu’il a commencé à être violent avec moi.
Je n’ai plus de souvenir clair de fait, son frère m’a rappelé il n’y a pas longtemps que je lui avais téléphoné parce que mon mari m’avait enfermé dans notre chambre, après une soirée un peu trop arrosée, en attachant avec un foulard la clenche de la porte de notre chambre à celle de la salle de bain. Je me souviens aussi être partie un soir à pied après avoir du subir des coups et avoir téléphoné à une amie.
Pour soigner cette violence, j’ai pris rdv à l’époque chez un psy, nous avons été à deux, le contact n’a pas été bon, mais ce rdv a étonnamment eu l’effet espéré. Il a arrêté de me frapper après cela et gardait sa violence pour les objets.
 
Nous avons eu une petite fille qui est née en X, nous avons heureusement connu des jours heureux après la naissance de notre fille, mais ma grossesse a été difficile. Il n’arrêtait pas de sortir après ses entrainements de foot, de boire jusqu’à ne plus savoir marcher droit, à en être malade. J’ai par exemple du me rendre seule aux urgences une nuit alors que j’ai eu des contractions prématurées, parce qu’il m’a été impossible de le réveiller alors qu’il avait passé une partie de la nuit à boire. Son alcoolisme et sa méchanceté sont devenus de plus en plus difficiles à vivre. Mais je me disais que c’était l’arrivée d’un bébé qui le paniquait.
Il me disait souvent que je l’étonnais parce que je ne m’en sortais pas avec un bébé, que je n’avais pas d’ami, que je n’avais qu’un boulot de merde avec un salaire de merde. Et même l’obtention
d’une promotion en X n’a pas changé son discours.
Il buvait beaucoup, sortait beaucoup ... il a d’ailleurs eu un accident de voiture en février X, il s’est endormi au volant et a atterri dans le jardin de particulier. La police est venu frapper à la porte à 4h du matin, me demandant où était mon mari, alors que j’ignorais totalement où il était.
Il s’est finalement rendu à la police, et un test d’alcoolémie à révélé qu’il avait 2.99 gr d’alcool dans le sang.
Il a été jugé 1 ans après, a eu un sursis de 3 ans et juste 350   d’amende et 15 jours de retrait de permis.
Cet épisode ne lui a pas du tout servi de leçon, il a continué à boire et à prendre le volant. Je ne pouvais pas me permettre de lui faire des remarques sans quoi il me disait que c’était de ma faute s’il buvait comme ça, pcq j’allais quand même râler pcq il rentrait tard donc autant rester ! Je passais mes soirées à imaginer les dégats qu’il pouvait faire, les problèmes que cela pourrait nous causer, à me demander pourquoi il ne comprenait pas que ce n’est pas un comportement à avoir quand on a une femme et un enfant.
 
Nous avons ensuite fait construire une maison en X et nous avons emménagé en X et j’ai appris que j’étais enceinte de notre petite fille qui est née en X.
Les années suivantes ont été ponctuées de beaucoup de consommation d’alcool excessives.
C’est après la naissance de notre fille que les choses se sont aggravées. Il me rabaissait encore plus souvent, de telle sorte que je ne me consacrais qu’à mes filles, mes deux petits bonheur !
Sa violence n’avait pas refait surface, en dehors des objets et des menaces. Nous avons du par exemple remplacer 3 fois notre télécommande, il a déboité le chambranle d’une porte tellement il l’a claquée fort, ... ! Et je ne parle pas de l’état de notre voiture sur laquelle il a du remplacer 2 fois le carter, qui avait pleins de coups partout sur la carrosserie, un phare cassé, une porte déboitée et les 3 pneus qu’il a fallu remplacer !
 
Et en septembre X, un dimanche après être rentré du foot, il a insisté pour mettre notre ainée au lit, voyant que cela durait longtemps je suis montée, pour trouver mon mari endormi, puant l’alcool à côté de notre fille de 3 ans qui lisait
un livre. J’ai alors essayé de le réveiller, je lui ai juste demandé de laisser Ninon dormir, et j’ai visiblement un peu trop insisté ! Il m’a donné un coup de coude sur la tête, lorsque je me suis retrouvée près de l’escalier, il m’a poussé par terre et m’a donné des coups de pieds. Tout cela c’est passé devant notre fille. Quand je me suis retrouvée devant l’escalier, j’ai eu peur qu’il m’arrive quelque chose de grave, j’ai eu peur de laisser mes deux petites filles à cette homme et j’ai arrêté de me défendre, j’ai attendu que ça passe. J’ai eu une bosse sur l’arrière de la tête, et deux bleus sur les bras. J’avais dit à mes collègues et à mes parents que j’étais tombée dans le trampoline.
Je n’ai eu droit à aucune excuse, c’était de ma faute, je l’avais poussé à bout ! Et je n’ai pas été porter plainte, que ce serait il passé après avoir porté plainte, je n’étais pas prête à le quitter, à divorcer, vendre la maison, lui laisser mes enfants seuls et j’avais honte de moi.
Après cela, sa méchanceté a été encore plus forte, il m’a confisqué plusieurs fois la carte visa de notre compte commun, continuait à me dire que je n’étais qu’une merde, que je n’étais bonne à rien, m’insultait, me traitait souvent de sale pute. Un soir alors que je lui ai demandé en pleurant s’il m’aimait encore, il m’a répondu que j’étais dépressive et qu’il voulait bien aller m’acheter une corde pour me pendre. Un autre jour, il a dit devant notre fille de 3 ans que si je ne me taisais pas il allait m’enfermer dans le garage. Un jour que j’avais acheté des vêtements pour notre grande fille (100   de dépense!) avec l’argent du compte commun sans lui demander l’autorisation, il m’a craché à la figure !
Dans les derniers mois de notre vie commune, à chaque dispute, à chaque fois que j’osais le contredire une peu, il me menaçait de divorcer, me disait que je devrais m’habituer à ne plus voir mes filles qu’une semaine sur deux. Il a aussi cessé de me dire bonjour le soir quand il rentrait du travail, même si j’avais les filles sur mes genoux à qui il disait pourtant bonjour ! Quand je lui disais “Bonjour hein” il me répondait “oh oui, pardon” Il jouait des sommes astronomiques au poker sur Internet alors que nous avions des difficultés financières dues à l’ouverture de son salon de coiffure, sans prêt en achetant son matériel avec l’argent du compte commun, avec mon accord malheureusement, nous étions marié, je me devais de le soutenir dans son projet. J’ai découvert aussi qu’il s’était inscrit sur des sites pour adultes comme X me disant que c’était parce que nous ne faisions pas assez l’amour, parce que j’étais épuisée de m’occuper seule de nos deux filles, nuit et jour.  Lorsque je lui répondais pendant une dispute, si je lui tenais tête il me disait que j’avais de la chance de ne pas être un mec parce qu’alors il me cognerait, je savais alors qu’il était temps que je me taise, que ça allait mal finir si je continuais.
Et tout ça, ce n’est que ce qui me concerne.
 
 Il m’a reproché la naissance de Clara, m’a dit que je lui avais fait un enfant dans le dos alors que c’est lui qui m’avait demandé d’arrêter ma pilule, je voulais aussi un deuxième enfant bien sur. Et j’ai été enceinte le premier mois, c’était ça mon erreur ! Il ne s’est jamais occupé d’elle la nuit, d’autant plus que je l’ai allaité jusqu’à ses 9 mois, mais même lorsque je ne la nourrissais plus la nuit, c’était à moi à me lever, il me disait que je l’avais voulue alors je devais assumer !
Il a donc rejeté Clara dès le début, lors d’une dispute m’a même dit que si on divorçait, je pouvais avoir Clara !
Lorsque Clara avait 6 mois, il s’est quand même une fois levé la nuit après que j’ai insisté pour la calmer alors qu’elle pleurait, mais il avait été au foot la veille au soir et il s’est installé dans le fauteuil à bascule et j’ai entendu dans le baby phone un gros boum et mon bébé pleurer, il s’était endormi et l’avait laissé tombé par terre !
En octobre 2009, j’ai décidé sur un coup de petite folie d’aller quand même au concert de Calogero le soir même avec ma maman. Je lui ai téléphoné pour lui demander son autorisation et s’organiser pour qu’il aille chercher les filles chez mon papa. Il était d’accord, m’a dit que j’avais aussi le droit de m’amuser. Mais il n’est jamais allé chercher les filles, mon papa n’a pas cessé de téléphoner sur son gsm et il ne répondait pas. Ninon qui était pourtant propre en a fait pipi dans sa culotte. C’est donc à la sortie du concert, à 23h30 que j’ai appris que le papa de mes filles les avait abandonné pour aller boire avec ses copains. Quand je lui en ai parlé le lendemain, il m’a dit que c’était de ma faute, pourquoi moi j’avais le droit de sortir et pas lui ! Alors que chaque semaine il sortait au minimum une fois jusqu’aux petites heures et rentrait mort bourré !
 
Il rentrait souvent entre 4h et 7h du matin, dans un état pas possible, alors que c’était lui qui allait déposer nos filles à l’école et chez la gardienne le matin. Il est même arrivé qu’il ne rentre pas du tout et que j’ai de ses nouvelles vers 10h !
Un soir il s’est bagarré et a reçu un coup sur la tête, il a perdu connaissance devant son salon de coiffure pour ensuite se réveiller et rentrer se reposer à l’intérieur de son magasin. Il alors rentré vers 7h30, le matin, avec du sang plein le visage, ne se souvenant de rien, et nous étions dans le hall lorsqu'il est arrivé, Ninon a donc vu son papa pleins de sang. J’ai été travailler, mais n’ayant plus de nouvelles de lui, j’ai quitté mon travail pour le trouver à moitié inconscient dans le divan. J’avais entre temps du arranger des problèmes avec son ouvrière qui n’avait pas accès au salon, les clients qui attendaient etc... Je l’ai forcé à aller faire un scanner à l’hopital, il a eu deux jour d’incapacité pour commotion cérébrale et m’a même reproché de ne pas avoir quitté mon boulot plus tôt et de ne pas l’avoir emmené à l’hôpital plus tôt !
 
En 2010, toujours, je ne me souviens plus de quel mois, il a poussé sur la joue de Ninon qui en est tombée par terre alors qu’elle avait juste voulu porter sa petite sœur.
Il lui arrivait souvent le dimanche, de mettre Clara au lit toute habillée, avec ses chaussures parce qu’il ne supportait plus ses pleurs.
 
J’étais terriblement malheureuse, je pleurais souvent, sans trop savoir pourquoi, ma vie de couple ne me convenait plus, je n’avais plus rien de positif de lui, mais je n’arrivais pas à le quitter, qu’allait on penser de moi, je ne pouvais pas quitter mon mari parce que je ne l’aimais plus, et mes filles, quel traumatisme allais-je leur provoquer ? Il faudrait vendre la maison ! Demander le divorce, ... Je n’en avais pas la force, pas le courage !
Et un soir alors que nous étions dans le divan à nous faire des massages aux pieds, je lui ai dit un truc de travers je suppose et j’ai eu droit à un coups du l’ongle de mon gros orteil et j’ai eu un déclic, je me suis demandée quel genre de mari prenait plaisir à faire mal à sa femme, je me suis dit que je n’avais que 30 ans que j’étais trop jeune pour être aussi malheureuse, qu’il faudrait que je me prépare à divorcer, que je me renforce pour y arriver. Il était devenu aussi important pour moi que mes filles ne vivent pas avec cette image de l’homme, et de cette femme soumise et malheureuse. Ce n’est pas ça la vie, elles devraient un jour rencontrer un homme bien, et ne pas se faire avoir comme moi! J’ai donc pris rendez-vous chez une thérapeute pour qu’elle m’aide à être plus forte.
Et le soir de mon premier rdv, le 8 avril, mon mari était encore une fois de sortie et son gsm m’a téléphoné sans que lui ne s’en rende compte, à 3h du matin ! Je l’ai entendu draguer une femme !
Je vous passe les détails, je l’ai confronté le lendemain, il m’a sorti des phrases bateau du style je ne te tromperai jamais, ... Je n’y ai pas cru et j’ai téléphoné à plusieurs personnes qui m’ont appris qu’il me trompait depuis le début de notre relation c’est à dire 9 ans plus tôt ! Des coups d’un soir, dans notre voiture, dans les wc des bars, chez elles, ... Tout le monde était au courant sauf moi ! Voilà pourquoi il rentrait à 7h du matin, pourquoi il sortait autant. Bref ce n’est pas pour cela que je vous contacte mais comme ça vous savez tout.
C’était le pire jour de ma vie, oui, mais aussi le jour de ma liberté, la première marche vers une nouvelle vie et même si je savais que l’escalier allait être difficile à monter, j’avais là une bonne raison de divorcer, ce n’était pas de ma faute ! Je me suis sentie ridicule par rapport à toutes ces personnes qui savaient tout, à qui il racontait des mensonges sur nous, sur moi pour justifier ses actes. Il se plaignait par exemple que nous ne faisions plus l’amour depuis la naissance de Clara, alors que c’était faux et que les rares fois ou j’osais lui refuser pcq j’étais épuisée, je l’entendais me dire que si on ne faisait pas assez, il ne faudrait pas que je m’étonne s’il me trompait !
 
J’ai donc été voir une avocate, j’ai gardé mes vérités secretes pendant 15 jours parce Ninon allait fêter ses 4 ans et que je voulais qu’elle ai son anniversaire comme elle le méritait. Je lui ai annoncé que savais tout le X et je suis partie de la maison le 26 mai, j‘étais en effet dans l’impossibilité de payer la moitié de tout nos frais comme il le demandait (il gagne 2 fois mon salaire), je devais comprendre que si nous allions nous séparer il ne devait plus subvenir à mes besoins. Et puis lui ne voulait pas quitter la maison, or pour divorcer il faut avoir un domicile différent. Je suis donc allée habiter chez mes parents.
Nous nous sommes plus ou moins bien entendu pour l’hébergement des filles, j’étais morte de trouille quand elles étaient avec lui mais je ne pouvais plus rester vivre avec lui s’en était trop. Je me disais qu’il valait mieux que mes filles vivent un peu avec lui mais sans moi que toujours avec lui et moi. Que de cette manière je pourrais leur offrir une part d’équilibre ...
 
Mais ma peur à trouvé ses preuves :
J’ai par exemple appris via le professeur de Ninon qu’il avait laissé Clara dans la voiture seule pour aller déposer Ninon à l’école parce qu’il était encore une fois en retard, ceci au mois de juin. Alors que l’école est en contre-bas, il n’y a aucune visibilité, aucune !
Ou il est écrit dans le carnet de la gardienne de Clara qu’elle lui donnait elle même souvent son premier biberon du matin à 9h ou 10 h alors que celui du soir elle l’avait à 19h. C’est même arrivé une fois lors de la canicule du mois de juillet. Comment un père peut-il laisser un bébé de quelques mois sans biberon le matin avant 9h ou 10h du matin, juste parce qu’il est trop fatigué pour se lever ?
 
Début juillet, un évènement malheureux a eu lieu. J’ai récupéré mes filles le mercredi matin et le jeudi soir Ninon jouait toute nue avant le bain et c’est alors que j’ai vu trois bleus sur ses jambes. Je leur avais donné un bain le mercredi aussi mais je ne sèche pas toujours moi même Ninon qui a 4 ans donc je n’avais rien remarqué. Je lui ai demandé de m’expliquer avec une poupée comment elle s’était fait ces bleus et elle a mis la poupée entre la porte de la sdb et le chambranle de la porte et à fermé de toutes ses forces la porte sur les jambes de la poupée. Lorsque je lui ai demandé qui avait fermé la porte elle m’a dit que c’était son papa ! J’ai eu beaucoup de mal à y croire, j’ai donc décidé de ne plus en parler jusqu’au lendemain. Le lendemain elle m’a expliqué la même chose, mais aussi que son papa lui avait donné un coups de pieds, qui correspondait avec l’un des 3 bleus (d’une taille de 4 cm en dessous de la fesse droite), et qu’il avait mis ses mains à sa gorge. J’ai alors décidé sur les conseils de mon avocate d’aller faire constater les bleus chez notre pédiatre, qui m’a donné les coordonnées d’une pédopsychiatre. J’étais complètement perdue face à ce que Marion m’avait raconté, j’avais besoin des conseils d’une spécialiste.
La pédopsychiatre a rencontré Ninon le lendemain matin. Après son entrevue, elle a rédigé une lettre et m’a conseillé de me rendre à la police. Qu’une enquête devrait être ouverte pour savoir exactement quoi, par mesure de précaution, parce qu’il s’agit de deux petite filles, de 4 ans et 18 mois! C’est donc ce que j’ai fait, et je n’aurais jamais pensé que cela ce retournerait contre moi à ce point là ! Ninon a été entendue par la police, mais elle n’a rien dit, juste rien dit. Et lui a été auditionné, il a dit qu’il ne savait pas d’où venait ces bleus, il a surement du raconter d’autres mensonges ! Résultat, affaire classée sans suite, pas de preuve, je peux comprendre, c’est la justice, c’est comme ça ! Mais après j’ai décidé d’en parler un peu avec Ninon, et concernant le coups de pieds, elle m’a même décrit le dessin du coq qu’il avait sur les basquets qu’il portait, et j’ai entendu ma fille de 4 ans me dire “et ça fait mal hein maman” ! Mon avocate m’a reproché d’avoir été à la police, et elle a raison, le fait d’avoir voulu protéger mes enfants joue contre moi dans notre divorce et dans le fait que je veux réduire le temps qu’elles passent chez lui. Mais je sais que pour mes filles j’ai bien fait, il sait maintenant que je n’ai plus peur de lui, plus peur d’aller voir la police, comme j’ai eu peur quand lui m’a frappé et je prie pour qu’il ne recommence jamais ! Parce que pour moi il est inadmissible de donner un coups de pieds à une petite fille de 4 ans qui lui occasionne un bleu de 4 cm !!!!  Quand il a pu revoir les enfants, il a demandé de récupérer les jours perdus, ce que j’ai accepté, je n’avais pas le choix. Il a fait du chantage à Ninon en lui disant qu’il avait failli aller en prison à cause de ce qu’elle a dit, il lui a même expliqué que quand on va en prison on doit se mettre contre le mur, les bras levé. Il a fait envoyer un courrier par son avocate disant que Ninon lui avait dit le soir que c’était moi qui lui avait demandé de dire ça. Plus tard dans les conclusions de son avocate, il a été écrit que c’était dans la voiture, quand il est venu les chercher qu’elle a dit ça. Je n’ai jamais eu aucune explication sur l’origine des bleus, personne ne s’est plus posé la question ! Comment un enfant peut il se faire un bleu de 4 cm en dessous de la fesse ??? Après cela pour se venger, il a refuser que je parte en vacances avec les filles, disant qu’il avait peur que j’ai une influence négative sur elles, après avoir pourtant donné son accord fin juin, nous avons du passer en référé une semaine avant mon départ !
Nous avons finalement pu partir en vacances, et il a déménagé sans rien me dire pendant mes vacances, emportant tout nos meubles et le reste de mes affaires.
Il a arrêté de payer la moitié du prêt hypothécaire, ne payait plus le moitié d’un crédit à la consommation que nous avons pris à deux et pour lequel je risquais une saisie sur salaire pcq il n’avait pas été chercher les recommandé de la société alors que je pensais que c’était payé puisque je continuais à verser de l’argent sur notre compte commun. Il paye toujours en retard les frais de crèche de notre fille de 21 mois. Après la vente de la maison, il a refusé de rembourser mes parents de sa moitié de l’argent qu’ils nous avaient prêté, pour un total de 18.000   (donc 9000   chacun).
 
Au mois d’août, alors que je me suis rendue chez lui pour apporter des gouttes pour le nez pour l’une de nos filles, je n’y ai trouvé qu’une jeune femme qu’il avait rencontré 15 jours avant à l’imprimerie à X (une de mes amies était également présente) il lui avait confié nos filles pour l’après-midi pour qu’il puisse aller jouer au foot. Il s’est en effet réinscrit au foot après notre séparation en juin, sachant qu’il travaille le samedi et ne peut passer du temps libre avec ses enfants que le dimanche.
 
Voici pour l’histoire résumée de ma vie de couple.
 
 Nous avons eu un jugement pour revoir la garde des filles qui est actuellement celle-ci : du samedi soir 18h au mardi soir 18h30 semaines paires et du dimanche 18h30 au mercredi retour à l’école les semaines impaires.
 
J’ai été très choquée les déclarations, voir attaques de la substitut du Procureur qui était présente !
Sur le fait que mon mari joue au foot le dimanche et a même confié ses filles de 4 ans et 21 mois à une inconnue, elle a dit que c’était très bien de faire du sport et que tous les parents devraient faire du sport même quand ils ont la garde de leurs enfants.
Sur l’affaire du mois de juillet, lorsque mon avocate relatait les faits, elle l’a coupée pour lui dire que l’affaire était close, que ma fille s’était cognée comme tous les enfants.
Elle m’a dit que c’était normal d’être inquiète quand on a pas ses enfants avec soi, mais que je devrais m’y faire, comme toutes les mères !
Quand mon avocate a expliqué que mon mari sortait beaucoup et buvait beaucoup, elle a rétorqué “ Madame a des espions peut-être qu’elle sait tout ça”
Elle m’a ensuite regardé en me disant qu’il serait bien que nous allions en conciliation, pour le bien des enfants, que ce n’est pas bon de vouloir changer la garde comme ça et que des parents qui s’entendent bien c’est toujours mieux !
Je me suis sentie comme la méchante, celle qui ment pour son divorce. D’autres femmes le font peut-être, mais il y en a aussi qui disent la vérité et qui n’osent la dire qu’une fois qu’elles ne vivent plus sous le même toit que leur mari !
J’étais l’accusée et lui la victime de tout mes mensonges, celle qui utilise ses enfants pour faire du mal à son mari. Alors que c’est tout le contraire !! Non seulement je souffre de cette situation difficile mais en plus je souffre aussi du fait que je passe pour la méchante.
Et tout ça parce que mon mari a été auditionné en juillet, il a pu dire ce qu’il voulait. Et même s’il n’y a dans le dossier aucune preuve de ce qu’il a fait, son audition se trouve dans le dossier et est utilisée contre moi ! Et moi personne ne m’a jamais demandé mon avis, personne ne m’a écouté et personne ne veut m’écouter !
 
Vous imaginez ce qu’il a du penser sur ses actes en entendant la façon dont il a été défendu par la substitut du Procureur, ils ont été banalisés, même pire, effacés, oubliés, traduit en mensonges et manipulations de ma part envers lui!
Elle lui a donné le droit de recommencer, sous prétexte que notre fille n’a pas parlé à la police alors qu’elle a parlé à une pédopsychiatre, c’est comme ci tout ça n’avait pas existé !
Ma vie avec lui a aussi été effacée, tout ce que j’ai vécu avec lui a été balayé, alors que c’est parce que j’ai vécu avec lui que je sais ce dont il est capable que j’ai la trouille quand il est seul avec nos filles ! Heureusement il a une compagne maintenant qui est merveilleuse avec les filles, elle leur apporte beaucoup je pense, même si c’est à leur père à leur apporter de l’amour, elle leur donne ce que lui ne leur donne pas ! Et je suis vraiment rassurée de savoir qu’il n’est plus seul, mais quand elle n’est pas là ??????
 
Mes filles sont trop petites pour se protéger seules, lui ne se rend pas compte de ce qu’il fait, il n’exprime aucun regret sur rien ! Je ne peux pas rester comme ça sans rien faire, me disant que la justice est de son côté juste parce qu’il n’y a pas de preuve. Je sais que la substitut du Procureur n’a fait que son travail, celui de défendre la garde partagée, mais la loi est-elle au dessus du bien des enfants, est-il nécessaire qu’elle me juge moi devant lui en lui donnant du crédit à lui et en m’enlevant le soutien de la justice et de la protection qu’elle peut apporter aux enfants ?
Si la garde reste comme elle l’est actuellement ce n’est pas un énorme problème pour moi, mais c’est à mes filles que je pense. Qu’il vienne les chercher le dimanche à 18h30 alors qu’1h30 plus tard elles devraient être au lit, ce n’est pas facile pour elles, il pourrait venir les chercher le lundi matin. Tout comme il est compliqué que j’aille les chercher chez lui le mardi soir à 18h30, je suis chez moi à 19h à cause des embouteillages et je dois encore leur donner à manger et un bain, ce n’est agréable ni pour elles ni pour moi. Mais ça personne n’en tient compte, garde partagée c’est garde partagée, personne ne réfléchis plus loin. N’avoir aucun moment de relaxation avec l’un ou l’autre parent juste avant d’aller dormir ne me parait pas judicieux pour qu’elles passent une bonne nuit et qu’elles aient le temps de réaliser où elles sont ! Je veux juste raccourcir le temps qu’elles passent chez lui parce que à en juger à la façon dont elles réagissent face à leur père il y a quelque chose, il se passe des choses, peut-être des bêtises, pas des coups, mais est-ce que par exemple punir sa fille de 4 ans dans le noir dans sa chambre est une bonne réaction à avoir ? Quels traumatismes vont elles garder de leur temps passer chez lui ? Je ne dis pas que ça se passe à chaque fois mal mais il y a des choses qui se passent. Une petite fille de 21 mois qui ne veut pas dire au revoir à son papa en détournant la tête et en le poussant du bras, qu’a-t-il fait pour mériter cela ?????
Mais le fait que ce qu’il a déjà fait à mes enfants n’ai jamais existé parce qu’il n’y a pas de preuve est scandaleux, ce que nous avons vécu toutes les 3 n’est pas reconnu et je trouve cela triste de devoir attendre qu’un autre problème arrive pour peut-être, sans aucune garantie pouvoir être reconnu cette fois comme peut-être vrai.
 
J’ai besoin d’aide, je ne sais pas bien à qui m’adresser, je ne demande pas de changer la décision (que nous n’aurons que le X), je voudrais être entendue, que quelqu’un m’écoute, que quelqu’un me dise ce que je peux faire de plus ?
Je n’arrive pas non plus à comprendre pourquoi est-ce que par le fait que je n’ose parler que maintenant de ce que j’ai subi, je passe pour une menteuse, pourquoi cette violence verbale et physique ne peut pas être prise en compte juridiquement, juste écrite dans mon dossier. Comment continuer à entendre que je dois arrêter d’avoir peur quand mes filles sont avec lui parce que je n’ai aucune raison d’avoir peur. Il est trop difficile d’aller porter plainte contre son mari quand on est pas prêt à mettre un terme à son mariage. Je ne comprends pas non plus pourquoi il n’y a eu aucun suivi suite à la plainte, que le plainte soit classée sans suite ok, mais pourquoi ne pas faire suivre Ninon par un pédopsychiatre. Cette affaire a été classée dans une armoire jusqu’à quand, que faut-il attendre pour que quelqu'un réagisse ?
 
Je vous remercie encore une fois pour votre temps passé à me lire.

choupette1979@hotmail.com

Bonjour,
Je voudrais que vous m'autorisiez à publier votre témoignage sur notre espace "échanges" afin que d'autres personnes vous lisent et vous écrivent, vous soutiennent au moins jusqu'au X car même si vous êtes lucide et courageuse, vos mots parlent d'une souffrance aigüe qui demande à être entendue, contenue et sera ainsi peut-être un peu apaisée.
Vous avez déjà fait beaucoup pour mettre en garde la justice par rapport au comportement de ce papa buveur, fêtard et apparemment pas conscient de ses responsabilités.
Vous n'avez pas été prise au sérieux et c'est bien regrettable.
Vous souffrez, et c'est compréhensible, du manque de considération que l'on vous accorde non seulement de la part de votre ex-conjoint mais aussi de la part du substitut du Procureur ; comme vous le soulignez honnêtement, vous admettez aisément que ce magistrat tente de faire son travail mais même si effectivement, les suspicions de mauvais traitement ne sont pas des preuves, il est dommage de ne pas chercher à en savoir plus, par exemple, en envisageant de mettre en place des mesures d'assistance éducative ou ne serait-ce qu'une enquête sociale, une expertise psychiatrique...
Vous vivez à X, je crois, et vous devriez joindre cette association :
*
[Différentes adresses suivent...]

Courage...
Cordialement,
Chantal POIGNANT

Agent de conseil

[page d'accueil] [retour messages, FAQ et réponses] | @