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Tout a commencé par une simple fessée

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Mars 2011

Tout a commencé par une simple fessée, qui est devenu maltraitance par mon pere.
j'ai subi ses insultes, ses silences, ses coups de martinets, coups de pied, coups de balais , course poursuite dans la maison pour fuir ses coups, ses gifles. ses jeux finissaient en plsuers car il finissait tojours par nous torde les mains ou autre chose.
j'ai été éduqué à ne pas dire non, à etre soumise, à me faire frapper sans raison, sans pouvoir donner une explication, à encaisser en se taisant.
J'etais ainsi une proie docile pour tout abuseur, j'etais une enfant avec un immense besoin d'amour.
j'ai trouvé sur mon chemin de multiples abuseurs : mes cousins m'ont violé, par fellation, par sodomie pendant des années, ma mere a su par ma soeur mais n'a rien fait.
j'ai été violé et agressée par des copains d'un ex à 14 ans : ma mere m'a dit que je n'avais pas à laisser entre n'importe qui (c'etait principalement chez mon peit copain)
mon beau pere (mes parents ont divorcé) m'a fait des attouchements : ma mere encore une fois m'a traité de folle et a dit que mon beau pere avait besoin de tendresse
j'ai été à la police pour mon pere, pour mes cousins, pour mon beau pere et mon petit ami : classé sans suite, je fabulais, je voulais me rendre interessante, faut pas raconter des histoires en dehors de la famille, faut se taire à nouveau.
pour fuir ma famile, je me suis mise avec le premier qui a voulu de moi et qui m'a fait l'amour par devant (on avait epargné ce coté là), et je me suis installée avec un compagnon violent, à nouveau : il m'a rabaissé, jouait la pauvre victime de sa femme mechante, m'a etranglé, m'a frappé, m'a insulté... mains surtout m'a violé maintes et maintes fois, et il a utilisé mon passé pour arriver à ses fin, pour me faire croire que j'etais frigide, alors que c'est lui qui me sautait dessus, qui m'agrippait les poignées quand je cherchais à m'enfuir, qui me menacait de coups si je ne faisais pas l'amour, qui m'a frappé d'ailleurs pour ça, qui m'a menacé de mort. j'etais sa femme et je lui devais obeissance. il n'a eu trop de difficulté car j'etais conditionné pour. justqu'au soir de trop où j'ai cru que j'allais me faire tuer.
Après des années de therapie et avoir rencontré il y a 7 ans un homme merveilleux, qui est le pere de nos deux garçons, je suis enfin appaisée, je suis heureuse, meme si parfois, j'ai des coups de cafards.

je m'en suis sortie mais je n'oublie pas que tout a commencé par une fessée voilà pourquoi je suis anti fessée, car on ne sait pas où elle va nous mener.

Bonjour,
 Pour vous "tout" a commencé par une fessée parce qu'elle occupe une place symbolique dans le cycle de la violence à laquelle vous avez été soumise. Mais ce n'est pas la fessée en elle-même qui détermine la montée de la violence : c'est la personnalité de la personne qui use de ce "moyen" pour atteindre un "objectif" ; souvent hélas, l'objectif n'est pas bien conscient et se résume en une "volonté" de réduire ses propres tensions par un passage à l'acte ; d'autres fois, il s'agit d'une incapacité à résister à la contrariété, à la frustration et, plus dangereux encore, d'une volonté de domination ; la fessée n'est certainement pas une démarche éducative très sophistiquée, très fine, mais ne diabolisons pas les parents qui, par une petite fessée pensent calmer leurs enfants tout en se calmant parfois eux-mêmes...
Mon idée n'est  pas de discuter de la valeur "éducative" ou non de la fessée...
Dans votre cas, il s'agit de maltraitances graves et répétées de votre père suivies d'une dénégation de tous les adultes qui étaient censés vous éduquer, vous protéger, et en particulier, de votre mère et des instances policières.
Il semblerait que vous n'ayez pas été suivie et donc secourue par les services sociaux...
Comment se fait-il que la police ne vous ait pas orienté vers eux ?
Comment se fait-il que des examens médicaux ou/et psychologiques n'aient pas mis en évidence la réalité de vos paroles ?
Je suis très surprise de ce "manquement".
J'espère que vous accepterez la publication de votre témoignage dans notre espace "échanges" afin que d'autres victimes ou proches de victimes puissent vous lire, ce qui me permettra de rappeler ce qu'il est nécessaire de faire dans de telles situations :
* http://www.sosfemmes.com/violences/viol_rompre_silence.htm
* http://www.sosfemmes.com/violences/viol_medecin.htm
Par ailleurs, vous mettez en évidence le processus psychologique d'emprise et de soumission (vous parlez de conditionnement) qui conduit malheureusement beaucoup de victimes à "répéter" malgré elles des situations traumatiques.
Vous mettez l'accent sur la nécessité d'une prise en charge thérapeutique pour apaiser les souffrances et, j'ajouterais, la nécessité d'être reconnue en tant que victime, notamment par la justice (objectif que vous n'avez pu atteindre).
Me permettez vous cette publication avec ce mail ou un autre de votre choix ?
Dans l'attente,

Cordialement,
Chantal POIGNANT
Agent de conseil

Bonjour
je comprends ce que vous dites sur la fessée. bien sur, toute personne qui donne une fessée ne devient pas maltraitante heureusement mais neanmoins cela n'empeche pas que la fessée est pour moi et pour beaucoup une violence "educative" à bannir
je voulais demontrer dans mon temoignage que la fessée est une maniere pour certaines personnes de soummettre l'autre à son desir, et peut induire des desastres psychologiques à posteriori. ma soeur prone elle meme la fessée et je n'arrive pas à lui faire comprendre le mal qu'elle fait à ses enfants qui sont eduquer à avoir peur de leurs parents
j'ai helas pas été beaucoup aidé par la police. les services sociaux ? ils n'etaient pas ce qu'ils sont lorsque j'avais 15 ans et meme avant quand j'ai parlé (c'etait en 1995).
pour mes pleintes, j'attendais au moins une expertise psychologique qui n'a jamais été fait. j'ai été suivi par des psychologues, des assistances sociales de mon college et lycée. l'une d'en elle a voulu me placer, mais rien n'a été au dela des paroles, et de classement sans suite.
il n'y a jamais d'examens medicaux, jamais d'examens psychologiques, d'autant plus que mon medecin traitant à cet age là est pour moi un pervers car il fait des examens "approfondis" qui derangent, a derangé ma mere... alors ce n'est pas avec cet homme que j'aurai pu etre aidé!! on m'a mis sous anxiolitique je n'avais pas 10 ans, mais on n'a jamais compris ou cherché à comprendre pourquoi. on me disait juste quelqu'un de timide, angoissée, fabulatrice, voulant se rendre interessante... et je ne parle pas des professeurs que j'ai eu qui auraint pu m'aider mais n'ont jamais rien compris (attouchements d'un chauffeur bourré lors d'un voyage, et on m'a demandé de tout refaire devant eux, et on m'a demandé si je savais dire non. j'allais pas dire que mon pere m'empechait de dire non et qu'il me frappait!! c'etait impensable à ce moment là)
bref, je pense que dans bien des cas, on ie tout, on ferme les yeux car ça derange, et on m'a demandé de me taire, ce que je n'ai jamais fait meme si on me considere comme le vilain petit canard de la famille.
vous pouvez publier mon temoignage
mayasoleil7@yahoo.fr

Bonjour,
Je m'empresse d'envoyer votre témoignage à la publication tant il reflète une réalité certaine.
Votre analyse est fort juste.
Merci infiniment.
Cordialement,
Chantal POIGNANT

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