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Insertion professionnelle et violence masculine : surprise et ... colère !

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Mardi 9 janvier 2001

Hier, je suis allée à un séminaire du GERS (ex-Gedisst: Groupe d'Etudes sur la Division Sociale et Sexuelle du Travail), dont j'avais noté les dates sur le site du CNIDFF (http://www.infofemmes.com/DECOUVRIR/Evenement/Evenement.html).
Je me suis retrouvée toute seule avec des chercheurs du CNRS, un peu gênée, sans bien comprendre s'il valait mieux que je les laisse entre eux, ou si le tout public était bien accepté. Mais ravie d'être là.
Avec toutes ces questions que je me pose, après tout, c'est normal que j'aille chercher l'info où elle se trouve. Le sujet annoncé me concerne au plus haut point: Rapports sociaux et domination: trajectoires sociales sexuées et insertions professionnelles.
Il s'agissait d'une enquête effectuée auprès de femmes au chômage. Je passe sur les conclusions principales, pour en venir à cette petite chose qui m'a fait réagir. Pour les besoins de l'enquête, de l'analyse, le public étudié a été réparti en 5 catégories: le modèle traditionnel, moderne, atypique, etc... peu importe. Il a été nécessaire d'ajouter une 5° catégorie, que les chercheurs n'avait pas envisagée: celle des trajectoires brisées par la violence masculine. Nécessaire de la rajouter tant elle prenait une place inattendue, étonnamment importante et, qui plus est, une place déterminante dans les stratégies d'insertion professionnelle, sujet de l'enquête, rappelons-le, qui ne comportait pas de questions, initialement, à ce propos.
Effectivement, 20% des femmes rencontrées entrent dans cette dernière catégorie. Et moi, j'étais là, assise au milieu de ces chercheurs du CNRS, qui ne pouvaient pas se douter que je fais aussi partie de ces 20%. J'étais là, justement à cause de ça. Pour comprendre. Je ne m'attendais pas non plus à ce que cela soit évoqué. J'étais là parce qu'il était question de "trajectoires sociales sexuées et insertions professionnelles" et que, très simplement, cela me concernait, puisque je suis en ce moment même dans une session de réorientation professionnelle que je n'arrive pas à suivre efficacement.
Je sais qu'une personne comme moi, victime de violences sexuelles rencontre des difficultés à se réinsérer socialement et professionnellement. J'avais presque oublié. Je le sais, et je ne peux pas en parler dans les lieux habituellement voués à la recherche d'emploi. Ça ne se fait pas. Alors j'étais là, parce que je veux comprendre. Même si le sujet s'annonçait général et ne portait pas, à priori, la-dessus.

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L'étonnement quant à la nécessité de créer une catégorie spécialement pour rendre compte de cela. L'étonnement quant au chiffre, 20%. Evidemment, c'est trop. Et je pensais: le silence. Evidemment: le silence qui fait que personne ne dit rien. Que personne ne sait rien. Et que l'on est surpris lorsque d'un coup cela est dit. Surpris par un chiffre trop gros. Si gros qu'il faut le classer à part.
Et moi aussi je suis silencieuse.
Je crois comprendre que ces femmes victimes des violences masculines sont dans une situation bien particulière par rapport à la réinsertion professionnelle. Que celles-ci échouent en grande majorité. Et face à cet étonnement quant à ce chiffre qui constitue la surprise de l'enquête, dois-je aussi comprendre qu'il n'existe pas de structure adaptée pour les aider? L'ANPE, a-t-il été dit, se trouve déjà bien souvent démunie quand le chômeur est une chômeuse, et renvoie alors celle-ci sur le CNIDFF. Le CNIDFF qui a semble-t-il commandité l'enquête, et ne vient de prendre connaissance des résultats (et donc de cet étonnant résultat en particulier) sans doute que très récemment. Et n'a donc pas prévu les moyens propres à répondre aux besoins particuliers de cette population.
Alors, que faire lorsqu'on fait partie de ces 20% ? Les questions que je me pose ne trouvent pas de réponse dans les lieux habituellement voués à la recherche d'emploi. Il ne convient pas de parler de sa vie privée au travail, ni par extension à l'ANPE, ni sans doute à la conseillère qui dirige l'OPG (Objectif Projet Groupe), cette session de réorientation professionnelle que je suis actuellement.
Cette conseillère m'a d'ailleurs rappelé que l'OPG n'était pas une thérapie de groupe, lorsqu'individuellement je lui avais fait mention de cet aspect de ma vie, de ma personne, presque en réponse à tous ces tests de personnalité que j'effectuais, justement, au sein de l'OPG...
Je sais qu'un psy est un psy, que l'ANPE est l'ANPE, que les hommes sont des hommes, que tous ne sont pas des violeurs, etc... Je sais aussi que pour en avoir connu les excès, je ne supporte plus la domination masculine qui est, quoiqu'on en dise, encore bien ancrée dans notre société, et dans le monde du travail.
J'ai du mal à mener à bien cet OPG, et ce n'est pas par hasard. J'ai des appréhensions toutes particulières par rapport au monde du travail. Et cela ne relève ni de l'ANPE, ni de l'OPG, ni... ni tout à fait de mon psy qui n'est pas précisément un spécialiste de la réinsertion professionnelle, et qui ne peut pas tout faire...
Alors je reste seule avec mes difficultés, mes appréhensions, mes questions, et n'ose pas dire. Et je me demande si je fais bien en continuant de rester secrète, ce qui me conduit, finalement, à faire cavalier seul... J'ai du mal à mener à bien cet OPG, mais si je pouvais y parler de mes difficultés en cela, si on pouvait m'aider à les surmonter... Parce que j'en suis certaine, ce n'est pas insurmontable! Ce n'est pas une fatalité! Les statistiques peuvent changer!
J'ai entendu une fois que seules 1% des femmes victimes de viol s'en sortent. La phrase est floue. S'en sortir? Mais je me suis jurée, non pas de faire partie de ce 1% qui s'en sort, on ne sait pas trop par quel miracle, mais bien plutôt, tout en faisant partie de ces 99%, de prouver qu'il est possible de s'en sortir. De prouver que 99% des femmes peuvent s'en sortir. Il suffirait simplement d'un peu moins de silence.

*

L'envie me démange d'envoyer ce mail en copie, tant à l'OPG, qu'au GERS, qu'au CNIDFF... Et bien entendu, je n'en ferais rien. L'envie de faire bouger les choses. L'envie d'illustrer, de compléter les chiffres, l'histoire générale par mon histoire particulière. Dans l'espoir que cela serve à quelque chose. De dire. Ma démarche de réinsertion professionnelle, et plus que tout, mon désir de me réinsérer socialement... De retrouver une place, une existence sociale... De désapprendre la survie... Les moyens qui me font défaut, les interlocuteurs que je ne trouve pas... Cette pesante loi du silence. Il me faut inventer ce qui n'existe pas encore. Je sais que mon histoire est banale. Que ce qui n'est pas banal, c'est d'en parler. Et après en avoir parlé, il y reste à inventer une suite qui ne soit pas une exception. Inventer. Chercher.
Ironie du sort, ce que l'OPG me propose comme réorientation professionnelle, à ma grande surprise, et ce n'est pas une blague, c'est chercheur au CNRS. J'en suis encore suis loin.

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Je suis en colère. En colère parce que j'ai écrit (en réponse à "A cause de lui") à eliza.kaya@laposte.net qui avait tant besoin de ce je ne sais quoi, en colère parce que sans doute, elle ne répondra jamais. Parce que le silence. Le silence encore. En colère parce que 20%, évidemment, c'est trop. En colère parce qu'il suffirait d'un peu moins de silence. Excusez ma colère. Excusez que je vous l'adresse. J'aimerais tellement faire quelque chose pour que tout cela change. Vous qui avez reçu il y a peu mon premier témoignage, vous pouvez comprendre, je suppose, cette colère. Vous pouvez comprendre aussi, cette envie de faire quelque chose. Je veux dire: pas seulement de faire quelque chose pour moi, comme l'OPG, comme d'avoir déposé plainte, mais aussi quelque chose pour que les statistiques changent, quelque chose comme de tenter de briser la loi du silence, quelque chose comme d'inventer, comme chercher à comprendre.
Je n'imagine pas m'en sortir seule. C'est un non-sens. Il y a eu moi. Il y a eu mes soeurs. Le silence. Qui d'autre encore?
Me taire, c'est permettre que cela continue. Oui, la première des choses à faire, c'est effectivement de continuer à me battre pour moi. Avec cet espoir fou que cela en entraîne d'autres dans mon sillage.
"Ne doutez jamais qu'un petit groupe de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde; en fait, cela se passe toujours ainsi." M.Mead
Merci d'avoir eu le courage de lire ce long mail.

Email anonyme schneider.sophie@free.fr

PS: je fais suivre ce mail des notes (plus objectives) que j'ai prises lors du séminaire que j'évoquais plus haut. Cela peut vous intéresser.

GEDISST - Genre et rapports sociaux

Séminaire 2000-2001 : Rapports sociaux et domination, la re-création du social

Trajectoires sociales sexuées et insertions professionnelles.

Frédéric Charles, Sabine Fortino, Nicole Sotteau-Léomant, Christian Léomant

Lundi 8 janvier IRESCO, salle 221, 10h-13h

Avertissement: Voici ci-après les notes que j'ai pu prendre d'après le compte rendu d'enquête communiqué par Sabine Fortino et Frédéric Charles, chercheurs sociologues de l'équipe du GERS (ex-Gedisst), ce lundi 08.01.01 à l'IRESCO. Merci de bien tenir compte qu'il s'agit là d'une prise de notes qui n'est pas exempte d'imprécisions ou d'erreurs. Ces résultats d'enquête vont faire l'objet d'articles dont la publication prochaine a été annoncée (dans les Cahiers du Genre?). J'ignore quelle place il convient que je donne à ces informations dans le sens où j'ai eu l'impression que j'assistais là à une réunion interne s'adressant avant tout aux chercheurs de l'IRESCO, et non pas forcément au tout public.Ce séminaire était annoncé sur le site web du CNIDFF (sur cette page). La signification des sigles et les coordonnées des organismes cités se trouvent en bas de page.

Présentation de l'enquête
Enquête effectuée dans le cadre du REDA (Réseau Européen d'Accompagnement des Femmes) programme initié par le CNIDFF pour "favoriser l'égalité des chances sur le marché du travail".
A l'étude: les stratégies pour sortir du chômage / Etude sur une population de femmes défavorisées.
Pour répondre à ces deux questions:
- Ces stratégies sont-elles sexuées?
- Les femmes sont-elles égales entre elles dans cette démarche pour sortir du chômage?
Et ce, par rapport aux transformations les plus contemporaines du travail et de l'emploi.

Méthodologie employée
C'est le récit de vie qui a été adopté comme méthodologie, avec en particulier le souci que les femmes s'expriment elles-mêmes: qu'elle disent elles-mêmes comment elles se représentent leur trajectoire (afin que l'analyse du récit soit amorcé avec elles, au lieu d'être effectuée ultérieurement et par les chercheurs exclusivement). Sont pris en compte: les trajectoires professionnelles et scolaires, mais aussi sociales et résidentielles.
Une des particularités de cette enquête réside dans le fait qu'elle a été menée avec le personnel du CNIDFF, et non pas par les chercheurs seulement. Pour ce faire 5 femmes du CNIDFF ont suivi au préalable une formation de 100h.

L'échantillon
Assez représentatif (je ne saurais plus dire de quoi sans risquer de me tromper)
Femmes reçues au CNIDFF (et qui y sont envoyées par l'ANPE)
€ Age: entre 26-45 ans
On peut remarquer 2 fractions minoritaires: les jeunes femmes (19%) et les cinquantenaires (21%) qui toutes deux ont du mal à retrouver un emploi.
€ On note aussi des représentations atypiques: des femmes vivant en couple (38%), peu nombreuses (dans la population nationale 75 à 80% des femmes vivent en couple) des femmes seules (21%), en proportion plus importante (dans la population nationale 5 à 8% des femmes vivent seules). Les célibataires sont en proportion deux fois plus nombreuses au CNIDFF que dans la population nationale.
61% avec ont des enfants
37% sont sans enfant
66% sont sans diplôme (ou diplôme inférieur au BEP)
21% ont fait des études supérieures
81% sont des employées
16% appartiennent aux classes moyennes
0% dans les classes supérieures (celles-ci étant prises en charge par l'ANPE Cadres ou l'APEC)
17% sont salariées au moment de l'enquête
82% sont au chômage

Rapport
D'une façon générale:
- Les femmes sacrifient généralement leur carrière à leur conjoint, enfants, mariage
- Elles constituent une main d'oeuvre abondante
- Toutes sont à la recherche d'un emploi:
    - soit parce qu'elles ont perdu leur travail
    - soit parce qu'elles veulent en changer
   
- soit parce qu'elles ont arrêter pour avoir des enfants
- On note un clivage femmes-femmes entre celles qui ont déjà travaillé et celles qui sont dans une autre dynamique.

2 Groupes:
€ Groupe A: Femmes dans un environnement stable, qu'il soit familial (69% sont mariées), ou socio-économique (revenus avoisinant 11600F/mois)
€ Groupe B: Femmes en grande vulnérabilité économique (entre 3300F & 5800F/mois) et qui dépendent en fait beaucoup de l'état pour vivre.
Mais, attention: l'ensemble de ces femmes subit un processus de précarité: Même dans le premier groupe il n'y a pas d'autonomie (financière & co). Une femme peut facilement basculer du groupe A au groupe B. (Ce qui se produira effectivement au cours de l'enquête pour certaines d'entre elles). Et ce qui est confirmé par le groupe B, où trop souvent ce qui les a précipité dans la précarité est la rupture de la vie conjugale. Après la dépendance au conjoint s'instaure la dépendance à l'Etat.

On peut distinguer les trajectoires en 5 groupes types:
1 - Le modèle dit Traditionnel qui regroupe les trajectoires marquées par la priorité accordée à la famille, au mariage, aux enfants.
2 - Le modèle dit Moderne qui re groupe les trajectoires marquées par la tentative de conciliation des rôles professionnels et familiaux.
3 - Le modèle dit Atypique trajectoires qui donnent la priorité à l'insertion professionnelle.
4 - trajectoires brisées par la violence masculine.
5 - trajectoires juvéniles: femmes qui se situent entre la sortie du système scolaire et l'emploi.

D'une façon générale, il ressort:
- Le prix à payer de la transgression d'héritage (socio, culturel...) est souvent très lourd à payer, et elles sont bien souvent rattrapées
- La soumission aux désirs des hommes (des conjoints et maris, mais aussi des pères et frères) est toujours pérenne.
- Il existe une réelle difficulté à gérer des injonctions complètement contradictoires: par exemple: à l'école on les incite à faire des études longues, alors que la société continue de leur apprendre à placer leur vie de mère et d'épouse en priorité.

Groupe 1 - Traditionnel
En matière de choix de vie, c'est toujours leur entourage (famille, conjoints, enfants) qui dominent et qui conditionnent leurs choix. En fait il y a une véritable logique du sacrifice, du renoncement, du don de soi. Ceci pouvant aller jusqu'à la catastrophe sociale. En fait ces femmes sont socialisées dès le début au don de soi.

Groupe 2 - Moderne
Tentative de concilier l'inconciliable, ou de se sacrifier sans se renier. Ça marche. (Sauf dans un cas: lorsqu'il y a un projet professionnel d'indépendance, comme par exemple une création d'entreprise) Gestion de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Groupe dans lequel il est hors de question de faire le choix entre travailler et avoir des enfants. Attention: on rebascule très facilement dans les schèmes sexués de soumission à la domination masculine.

Groupe 3 - Atypique
Groupe étonnant, qui réunit des femmes peu ou pas qualifiées et de milieu modeste, mais qui vont tout donner à leur vie professionnelle. Il y a typiquement 2 cas:
Les femmes de + de 40 ans qui, sans homme et sans enfants, revoient leurs ambitions (professionnelles) à la hausse.
Les femmes de - de 30 ans, majoritairement d'origine étrangère, qui refusent le modèle de leur mère (voir groupe 1 - Traditionnel) et de la vie maritale qu'elles voient comme un véritable piège.

Groupe 4
C'est la surprise de l'enquête: on ne s'attendait pas à voir que la violence masculine était aussi présente, et aussi structurante de la vie professionnelle. 20% de l'échantillon relève de ce groupe. Ce chiffre est extrêmement élevé par rapport à ce qui était attendu. C'est pourquoi il a fallut créer cette catégorie supplémentaire. Les questions ne portaient pas la-dessus, mais cela a émergé dans les récits de vie, comme élément déterminant des trajectoires. Certaines femmes en parlait pourtant pour la première fois. Ces femmes se décrivent simplement comme victimes des hasards de l'existence. Peu font le lien entre leur vie privée massacrée et le fait qu'elles décrochent (dans la vie privée, professionnelle, socio...).
2 situations particulières:
Celle des violences conjugales qui conduit la femme a quitter le domicile, et la met en situation de précarité.
Celle des violences subies pendant l'enfance ou l'adolescence: on remarque une grande difficulté à s'insérer. En général la scolarité est arrêtée très tôt, avec une insertion qui tarde à se faire (après un temps de latence important) ou ne se fait pas du tout.

Groupe 5
Je n'ai rien noté sur ce groupe.

Conclusions
- Une femme au chômage ne peut pas être assimilée à un chômeur, et ce d'aucune manière.
- Les femmes entre elles sont loin d'être égales.
Et aussi: on note l'extrême importance du couple qui joue un rôle déterminant: ce n'est pas tant le marché du travail qui est inégalitaire, ce sont les rapports sociaux de sexe qui le demeurent. Ce qui se lit bien dans les trajectoires où l'on rencontre une proportion importante de démissions et très peu de licenciements. Ces démissions sont motivées par beaucoup de raisons (prégnance du privé), et déposées quitte à tout perdre.

*

Les questions qui suivaient les interventions portaient sur:
- l'originalité de la méthodologie: le fait d'insérer le personnel du CNIDFF à l'enquête, et les apports notables et réciproques résultants de cette initiative.
- la porosité constatée entre les différents groupes/catégories établies; il y a en effet facilité de glissement du groupe A vers le groupe B, et entre les autres 5 catégories, selon qu'il y ait rupture ou reprise de la vie de couple.
- l'étonnement quant à la violence masculine: à son importance et à son implication comme facteur déterminant dans les stratégies.

* * *

De l'intervention suivante de Christian Léomant, je n''ai pu noter qu'une chose:
On constate une différence de comportement homme-femme
- Un homme préférera rester au RMI, chez lui, et inactif, plutôt que de tolérer des conditions de travail qu'il juge inacceptables, même si cela le place dans une situation de précarité. (Exemple cité d'un homme dans ce cas qui se voit retirer la garde de ses enfants).
- Alors que les femmes peuvent être conduites à accepter n'importe quel travail (même dans des conditions inacceptables) pourvu que cela les fasse sortir du foyer, de la contrainte des enfants, de la violence masculine, etc...

* * *

IRESCO Institut de Recherche sur les Sociétés Contemporaines
59-61 rue Pouchet 75849 Paris cedex 17
Communication et valorisation scientifique: 01 40 25 11 86 & 11 90

GERS Genre et rapports sociaux
(ex-GEDISST, Groupe d'Etudes sur la Division Sociale et Sexuelle du Travail) GEDISST-CNRS-IRESCO
59-61 Rue Pouchet 75849 Paris cedex 17
Contact: 01 40 25 12 06 (fax : 01 40 25 12 03)
gedisst@iresco.fr
Le GEDISST, Unité propre de recherche du CNRS depuis 1983, s'est constitué autour de la problématique de la division sexuelle du travail et des rapports sociaux de sexe. C'est actuellement la seule équipe du CNRS qui traite centralement de la question du genre dans les sociétés contemporaines.
Publication: les Cahiers du Genre (anciennement Cahiers du Gedisst)
€ Pour le séminaire Rapport Sociaux et domination, la re-création du social:
Responsables: Jacqueline Coutras, Danièle Kergoat et Blandine Veith
Programme annoncé et présenté sur http://www.iresco.fr/menu/frame_fede.htm, rubrique Actualités Lundi de 10h00 à 13h00, les 8 janvier, 26 février, 26 mars, 30 avril, 14 mai et 11 juin et le vendredi 15 décembre 2000, de 9h30 à 18h00 à l'IRESCO

CNIDFF Centre National d'Information et de Documentation des Femmes et des Familles présentation en deux mots sur http://www.infofemmes.com/index.php?option=com_content&task=view&id=12&Itemid=1
7 rue du Jura 75013 Paris - Tel: 01 42 17 12 00 - cnidff@infofemmes.com

Email anonyme schneider.sophie@free.fr

 

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Depuis ce témoignage, Sophie a construit un site exceptionnel, visitez-le :
http://schneider.sophie.free.fr/

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