Un
sourire à l'envers
Email
en pied de message
Mars 2005
Dans le
récit qui suit, seuls les prénoms sont empruntés.
j'accepte que le message soit publié
sincères salutations.
----------------------------------
Gérard
veut une médiation, dans l'intérêts des enfants.
C'est un parent intelligent, de Jeanne on ne peut pas en dire autant.
Quand brutalement
son mari Gérard lui a annoncé,
En toute « honnêteté »,
Qu'il voulait divorcer,
Elle, Jeanne, atterrée,
Lui a demandé de réfléchir,
De penser à leurs enfants et à leur avenir.
Gérard, dans une vive émotion.
Veut vivre tout de suite sa « nouvelle passion »
Quelque
jours avant,
Il a eu 30 ans.
Il a emmené Jeanne, âgée de 29 ans, au restaurant,
Pour lui dire qu'il l'aimait tellement !
Qu'ils auraient pu avoir un troisième enfant,
« Celui-ci pourra partager aussi,
Le bonheur de cette famille réussie ».
Entre ces
deux moments,
Il est soudainement devenu l'amant,
D'une femme mariée mère de trois enfants,
Qui elle, a 40 ans.
Elle n'a pas de travail rémunéré,
Cherche la célébrité,
En imaginant des histoires d'enfants torturés et violentés.
Et passe son temps, sur internet, à les divulguer.
Gérard,
agrégé, apprécié, estimé,
Elevé dans la chrétienté,
A voulu, quand lui et Jeanne se sont mariés,
Proclamer devant Dieu sa fidélité,
A celle qu'il va épouser.
D'un mariage civil Jeanne se serait contentée.
Sans se forcer, elle a accepté,
Que le mariage religieux soit concélébré.
Par les deux oncles curés de son bien aimé.
La famille de Gérard était enchantée.
Après
avoir dit à Jeanne en toute « sincérité »
Son amour soudain pour cette femme rencontrée.
Gérard s'est brutalement rétracté.
Il n'est « pas l'amant d'une autre femme ».
Il doit divorcer pour « protéger » ses enfants de
leur mère Jeanne.
En même
temps, Jeanne a trouvé,
Des petits mots envoyés,
A Gérard par ses parents,
Il était écrit dedans.
Quand librairie, des « livres sur le divorce ils avaient trouvés
».
Et qu'en les lisant ils avaient « pris leur pied »
« voici les idées de maman
pour t'aider lors du jugement ».
Disait le papa de Gérard à son enfant.
Sans hésitation,
Gérard a fait établir des attestations,
Par sa famille qui aurait « subitement découvert »,
Que Jeanne est « violente » avec ses enfants, « c'est
un être pervers ».
« enragée » « qui se met dans des colères
monstrueuses et démesurées »
Elle « refuse toute aide médicalisée »
Elle a « refusé la rééducation du périnée
»
Mais a « accepté la péridurale » quand les
enfants sont nées.
Elle « lave la peau des melons et les coquilles d'oufs avant de
les manger »
Elle est « angoissée et a des réactions disproportionnées
»
Elle a un « comportement réglé, organisé,
robotisé, automatisé ».
Par ses parents est « manipulée ».
Elle « javellise la maison sans s' arrêter »
Elle « mange du chocolat toute la journée »
Elle « viole » ses enfants dans leur « intimité
»
Avec elle-même, n'est pas « en vérité »
etc.
Avec ces
attestations en main.
Et celles qu'il a fait faire par ses copains,
Dans lesquelles il est décrit comme un bon père.
Gérard a fait passer Jeanne pour une mauvaise mère.
C'est dans
un élan de grande « générosité »
Qu'il a demandé, en référé,
Que ses petites filles de 5 ans et 18 mois lui soient enlevées.
Parce qu'elle est une mère, qui les « met en danger ».
Il faut les « protéger »
Il a demandé qu'elle quitte la maison,
Et que pour les enfants, elle soit condamnée à lui payer
une pension.
Des collègues,
des amis, des parents qui côtoient Jeanne, ont témoignés.
Ils sont sidérés,
Jamais ils n'ont vu dans son comportement
La description faite d'elle par Gérard et ses parents.
A la non-
conciliation le juge a décidé que les enfants ne serait
pas
enlevées à leur maman.
Gérard, comme Jeanne, est professeur, du temps libre, il en a
souvent.
Il pourra donc prendre les enfants,
En plus, d'un week-end sur deux et des vacances à mi-temps,
Du mardi soir au mercredi soir régulièrement.
Une enquête
sociale a été ordonnée.
De « mère attentive » Jeanne a été
qualifiée.
Sous le charme de Gérard l'enquêtrice est tombée.
Dans le rapport on peut lire toutes les qualités qu'elle lui
a attribuées.
Et aussi le dénigrement qu'il fait sur la mère de ses
enfants.
Et, dira le rapport, Gérard « ne veut pas que les enfants
soient l'enjeu du conflit de leurs parents ».
En plus
du quotidien de ses deux enfants à assurer,
Jeanne, pour son bébé, va, à la crèche versée,
450 euros pour chaque mois échoué.
Gérard, avec le juge a négocié,
150 euros de pension alimentaire mensualisée.
En attendant les délibérations,
Gérard ne reste pas dans l'inaction
Il mène un combat passionné.
Chez lui il veut que les enfants soient domiciliées.
Il va créer
plusieurs « incidents ».
Va sans cesse remettre Jeanne en cause, sur ses qualités de maman.
Il va porter plainte contre elle pour non présentation d'enfants.
Jeanne, accusée, doit prouver qu'il ment.
Il porte plainte aussi parce qu'elle « détruit l'image
paternelle ».
Et parce qu'elle tente d'éloigner de lui les enfants par sa «
volonté
maternelle ».
Sans pudeur, il fait témoigner sa nouvelle compagne.
Et dit que c'est une « femme remarquable,
Qui sait apporter aux enfants ce dont leur mère n'est pas capable
».
Gérard
reproche à Jeanne de ne pas le laisser exercer sa coparentalité.
Pour motiver, il met un avant des visites médicales auxquelles
il n'a pas
été convié.
Entre autre, un monotest qui a été posé sans qu'il
en soit informé.
Quand il
a eu les enfants cet été,
Il leur a demandé, de se montrer nues sur des plages «
tolérées ». Il leur a
imposé sa propre nudité,
Et celle de ses « coéquipiers »
Quand Jeanne
l'a appris
Par ses enfants qui, au téléphone, le lui ont dit
Elle a voulu lui parler
Il a raccroché.
Quelques
minutes se sont écoulées
Sur son téléphone elle a pu lire ce message envoyé
:
« L'éducation religieuse civique politique sociale de nos
enfants m'appartient autant qu'a toi tu n'a pas a intervenir sur ma
vivions de ma vie et la façon dont j'élève nos
enfants quand elle sont avec moi »
Gérard
pendant son temps libre joue de la musique avec ses copains.
Dans les rues des villes ou, dans des jardins.
Il demande aux enfants de tendre la main
Elles doivent dire « s'il vous plait de l'argent pour les musicien
»
Quand Jeanne lui dit qu'il ne faut pas
Utiliser les enfants pour faire ça.
Il répond : « nos enfants ne font pas la manche, c'est
un jeu, je sais ce
qui est bon pour elles, je te rappelle que le harcèlement est
puni par la
loi »
Aujourd'hui,
les petites filles de Gérard et Jeanne ont 5 ans ½ et
9 ans.
Des fois, le mercredi, elles aimeraient bien rester avec leur maman.
Souvent, ce jour la, leur papa, pris par ses propres activités.
Leur demande d'aller jouer, seules, au bas de l'immeuble ouvert à
tous passagers.
Elles aimeraient bien aussi de temps en temps.
Etre avec lui uniquement.
Cela il ne le conçoit pas.
C'est forcément Jeanne leur mère qui leur demande de dire
ça.
Il dit que les enfants « aiment naturellement »
La « grande famille » qu'elles ont maintenant.
Gérard
veut une médiation, dans l'intérêts des enfants.
C'est un parent intelligent, de Jeanne on ne peut pas en dire autant
ET ENCORE...
Papa qui
voit dans un spot à la télé,
Une femme battue et tuée,
Soit rassuré,
Ce n'est que du cinéma.
La France n'accepte pas ça,
Mais, elle a voté des lois pour conforter un père qui
veut briser et casser,
Celle qu'il a choisi, un jour, pour enfanter.
Il te suffit
pour cela
De donner des coups qui ne se voient pas.
Tu peux
tromper la femme que tu as épousé , la répudier,
te faire passer pour un bon père
L'accusé d'être une mauvaise mère.
En France,
on a dit à la magistrature,
Que dans un divorce, plus le conflit est dure,
Et que la violence conjugale est avérée,
Les juges doivent décider « les torts partagés ».
On considère que le divorce sera ainsi plus rapide,
Pour la victime.
Soit serein,
elle ne fera pas appel,
D'un jugement aussi cruel,
Si tu fais en sorte, qu'elle n'en ai pas les moyens matériels.
Alors,
accuse la maman de tes enfants sans pitié.
Même si elle ne le mérite pas, elle sera désavouée.
Les consignes ont été donnés
Elle se verra enlever ses enfants pour moitié.
Par un juge qui dira que « le bien supérieur de l'enfant
C'est d'avoir ses deux parents ».
Tes petits
vont pleurer, ils ne voudront pas, avec toi, aller,
Chez celle, avec qui, maintenant, tu as envie de copuler.
Alors là,
tu découvriras le grand bonheur.
De pouvoir quotidiennement donner des coups aux cour.
En toute impunité.
A la mère de tes enfants, qui, par toi, a cru être aimé.
Obtenir
la garde partagée des enfants,
Quand ça part d'un mauvais sentiment,
C'est le meilleur moyen de détruire l'enfant, la maman.
En France ce n'est pas un délit,
Au contraire c'est légiféré dans notre pays.
La France
a votée des lois
Qui permettent aux papas de faire ça.
Ce n'est pas du cinéma.
La jouissance
que tu éprouveras,
En « cognant » la femme et la mère, sans que ça
se voit,
Est sans commune mesure,
Avec celle que tu auras,
Des coups que tu lui donneras,
Et qui laisseront, sur sa figure,
Des blessures.
La première durera plus longtemps et a reçu la bénédiction,
De notre nation.
vales@waika9.com
|