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| N'acceptez pas qu'on vous maltraite Email
en pied de message en 1963, j'avais 18 ANS; un homme de 22 ans sorti tout juste de cette p... de guerre d'Algérie, entre dans ma vie. Le premier jour, il me dit que sa future femme sera malheureuse, car il se sait violent et hyper jaloux comme son père. Pour des raisons trop longues à vous narrer, nous vivons ensemble dès le deuxième mois, alors que je n'avais d'expérience des hommes qu'un rapide "viol" l'année précédente, ce dont je ne parle qu'aujourd'hui. Effectivement, les coups pleuvent au bout de deux autres mois, chaque jour, bien régulièrement, avant et après de très agréables relations intimes, toujours après une violente scène de jalousie : il compte mes stations de métro, de bus, le temps que je mets pour aller dans chaque nouvelle mission (j'étais secrétaire en intérim), et ne me permet que 5 minutes de retard. Je pars. Je suis enceinte, il revient me chercher, je l'aime, je lui pardonne, il publie les bans pour notre mariaque qu'il annule la veille. Ma fille nait le 26/12/1964. Dès mon retour de la clinique, les coups repleuvent de plus belle. La mort dans l'âme, mais comme pour malgré tout survivre, Je le quitte dès le 24/4/65. Je n'avais pas vingt ans.Je suis allée me réfugier dans une maison maternelle. Je le revis durant quatre ans pour sa fille. C'était devenu un autre homme, presqu'un ami. Depuis, je sais que le reste de ma vie, a été la conséquence de cette violente passion. Plus aucun autre homme n'a eu le droit ni de s'installer, ni de me demander en mariage. Je n'en ai pas trop souffert, c''est comme ça. C'est ma vie. Mesdames, mes soeurs, partez si vous le pouvez, pour vos enfants et surtout pour vous ! n'acceptez pas qu'on vous maltraite, ni physiquement, ni psychologiquement. Je vous embrasse toutes. JACKIE |
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