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Septembre 2006

Je voudrais apporter mon témoignage, peut etre une façon de me liberer de ce poids, de savoir que la victime c'est bien moi.Eté 1992, Un samedi matin je me presentes a L'uz a gand, je suis enceinte de plus de 5 mois, la grossesse ne se passe pas bien depuis quelques jours pour cela que je vais partout pour savoir ce qui se passe, j'ai peur de perdre mon bébé.Ce matin la j'apprend le deces de mon bébé, remplie de chagrin je rentre chez moi effondrée,j'etais desesperée,j'avais tout perdu,pour moi qui avait tant désiré ce bébé.Ma famille et moi , le pere de mon bébéon a beauoup parlé ce jour la,beaucoup marché, le soir nous sommes allées avec la famille dans une brasserie de deinze,moi , ma famille, le papa de mon bébé qui avait décidé de m'emmener,ou que j'allais partout j'etais si mal ce soir la, chez moi, ma maman ma famille dehors dedans,plus rien ne comptait.Que les femmes comme moi qui ont souhaité si fort une naissance je pense peuvent comprendre ma peine, savoir ce que l'on a perdu, tout.Ils sont venu de la famille du papa de mon bébé le chercher car il avait de la visite d'allemagne, je me suis mises a pleurer de le voir partir je pensai qu'il partait aussi pour toujours,moi la seule avec mon bébé mort dans mon ventre, je ne voayais meme plu ou se trouvait la table de ma famille le yeux remplis de larme,honteuse d'etre ainsi abandonnée par son papa, un homme a prospose de m'offrir un café, et je me suis assise en face de lui j'ai pleuré et raconté ma peine, un moment j'ai du sortir je me sentai etouffer surtout par le chagrin, le monseiru m'a suivi sans que je m'en apreçoive ou pas je ne sais plus je sais qu'il m'a rejoint sur le parking il a marché a oté de moi il a été tres correct je tremblai il a tiré sa veste et m'a mises sur mes epaules, et je racontais ma peine on marchais de long en large avais je eu l'intention de me refugier dans ma voiture pour attendre les autres?? ma maman, la famille qui etait avec et les amis? je ne sais pas...je n'ai pas eu le temps de comprendre, un moment nous sommes passé a cote d'une voiture il a ouvert la portiere, il m'a dit de m'assoeir j'ai refusé j'etais un peu etonnée si je voualis m'assori je n'irais aps dans la voiture de quelqu'un que je ne connais pas.Je n'ai pas eu le temps de dire si c'est en 1 sec que tout a basculéje n'ai pas compris meme aujourd'hui, il m'a violée et je protegais mon bébé, de sa main sur ma bouche pour m'empecher de crier et moi je protegeai pour qu'il m'ecrase pas le ventre je n'avias pas la force j'etais comme bloquée par la stuppeur,je n'avais pas d'issue que lui donner l'impression que je ne me debattais plus ça m'a suffi pour m'echapper de suite en hurlant mais ai je hurlé en criant ou c'est mon ceour qui criait je sais plus, j'ai du me taire, mal conseillée par mon avocat elle m'a dit de ne pas deposer plainte,je ne savais pas ou aller, ma maman aussi a demande de rien dire elle a eu confiance en l'avocat tout comme moi...
j'en veux a mon violeur d'avoir detruit le peu de choses de forces que j'avais en moi, de m'avoir fait comprendre la folie des hommes il a sali la mort de mon bébé, la mort d'un bébé est deja si penible, mais ça c'etait plus que je pouvais en supporter c'est inhumain j'etais pas une femme j'etais une maman, j'en veux a mon avocat qui m'a lmaissé imaginer une seconde que la coupable ça pourrais devenir moi si je parle, de n'avoir pris les mesures necessaires avec mo de m'avoir rendue coupable alors que j'etais la victime et non le coupable, j'en veux au pere de mon enfant de pas avoir compris car j'etais terrorisée, j'en veux a ma famille de jamais avoir compris car je n'ai jamais pu parler, et je m'en veux a moi d'avoir pense que j'avais fait quelque chose de ma ce soir la

on ne m'a rien demandé, on m'a pris et detruit et j'ai plus que l'espoir de parler aideras les autres a pas souffrir des années a se detruire, un jour j'irai voir un psyscho je pense il est temps pour moii...

ne laissez jamais personne detruire votre vie comme moi on l'a fait, pres ça allez savoir ce qui est bien du mal, tout ce que l'on vous a appris ce n'est plus rien en 1 seconde

j'ai accouché le mardi a gand dans le silence et la terreur
et maintenat je parle parce que je le dois pour moi

lou222lou222@hotmail.com

Bonjour,
J'ai lu avec émotion votre message ; personne ne peut vivre cette douleur à votre place ; nous ne pouvons que l'imaginer et la comprendre.
Soyez sûre que nous la comprenons tellement elle est palpable.
Soyez sûre que nous ressentons votre révolte devant tant d'injustice.
Soyez sûre que votre désarroi nous touche profondément et que nous espérons que vous avez pu trouver un soutien quelque part, venant de professionnels ou d'amis, depuis cette année 92 .
Vous avez continué d'avancer et vous avez pris la décision de faire connaître votre malheur, pour que d'autres, puissent mieux se défendre.
Merci.
N'hésitez pas à nous écrire de nouveau si besoin.

Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil

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