|
Message ou FAQ |
|
|
| La peur de la solitude et une faible confiance m'ont empêchée de réagir plus tôt Email
en pied de message Bonjour,
Je me suis reconnue dans beaucoup de vos témoignages et souhaiterais donc à mon tour vous écrire.
Je suis Danoise et m'excuse donc pour les fautes que je pourrais faire. Je vous précise que j'ai fait des études et travaille comme contrôleur de gestion dans une grande boîte à Paris.
J'ai 31 ans et vis depuis 8 ans avec un homme d'origine africaine de 36 ans. Nous avons un petit garçon de 6 ans ensemble. Au début de notre histoire quand j'ai quitté mon pays pour vivre avec cet homme de qui j'ai été très amoureuse et surtout aveugle d'amour j'ai accepté tout de lui, je ne ressentais pas le besoin de donner mon avis et etant donné que j'ai connaissais personne ici, je ne parlais pas très bien la langue et je me sentais seule j'étais plutôt contente que qn prend ma vie en main et s'occupe de moi. Surtout je n'avais jamais vécu seule et j'avais horreur de rester seule quelques parts. Pendant environ 1 an j'étais très heureuse mais très vite j'ai compris qu'il n'était pas fidèle et n'étais surement pas aussi amoureux que je l'étais. J'essaiais de lui parler, je le suppliais de me dire la vérité, mais selon ses mots il m'aimait terriblement et moi j'étais malade de jalousie, car il ne me trompait pas et souhaitais même avoir un enfant de moi. J'ai commence à douter de moi-même et de toute façon je voulais rendre cet homme heureux et était prête à avoir un enfant avec lui, même si je me sentais trop jeune et notre situation financière (seule moi je travaillais) ne permettait pas vraiment d'élever un enfant. Je suis donc tombé enceinte. Pendant ma grossesse j'ai du supporter ses mensonges quotidiennes, ses insultes et surtout ses colères. Pour la première fois j'ai remarqué qu'il n'arrivait pas à se contrôler, il me frappait pas mais s'approchait de mon visage de quelques centimetres en me disant que j'étais une pute, une bonne à rien,.....Quelques jours avant l'accouchement, pendant un nouveau exces de colère il m'a jeté sur notre lit avec toute sa force et a cassé la porte d'un petit meuble en congnant dessus avec son pied. Il m'accusait que je profitais de sa situation, situation sans papiers (arrivé illégalement en France), sans Sécurité Sociale, sans espoir de pouvoir vivre normalement en France. Il me disait que je voulais le dominer, mais qu'il était bien trop intélligent pour se laisser trahir et que j'étais un mauvaise mère incapable de pouvoir élever mon fils seul. Je pleurais pendant des jours, des semaines, des mois, car ça me faisait tellement mal d'être accusé à tort, mais malgré tout je voulais toujours lui prouver qu'il pouvait m'aimer. Pour raccourcir cette histoire, après 5 ans et de plus en plus d'exces de colère, il est passé à l'acte en essayant de m'étrangler et en me donnant de nombreuses coups, car je lui ai demandé de quitter mon appartement et que j'appelais la police s'il faut. Après il pleurait et disparaissait pendant quelques jours. Ce qui était le plus étrange, j'étais mal pour lui, moins pour moi, je voulais l'aider et biensûr je le croyait sans problèmes quand il m'a dit qu'il ne ferait plus une chose pareille. Je l'ai donc de nouveau accueillit chez moi surtout aussi pour mon fils qui le reclamait en permanence. Je ne me sentais effectivement pas capable de vivre seule avec mon enfant et j'avais aucune confiance en moi. En même temps je vivais une double vie, à la maison je ne disais rien et au travail et devant mes parents au Danemark j'étais une jeune femme joyeuse et épanouie. De nouveau je commencais à m'habituer à cette situation qui dure jusqu'à aujourd'hui. Mais malgré tout au fur et à mesure j'ai commencé à devenir très sûre de moi et surtout j'osais dire ce que je pensais ce qui m'a apporté pas mal de nuits blanches, des bleus en plus, une rupture du ligament croisé dans le genou après une chute et des centaines de menaçes par rapport à moi-même et mon fils. Je lui ai dit clairement plusieurs fois que je ne l'aimais plus et que je ne voulais plus vivre avec lui et plusieurs fois il m'a dit qu'il ne me quitteras jamais, car je n'étais pas capable de vivre seule avec mon fils et surtout il ne pouvait pas laisser le petit avec une mère comme moi. J'ai fait 4 mains courantes sans vouloir porter plainte, par peur de menaces et surtout car je ne voulais pas lui détruire son avenir à savoir de devoir quitter la France à cause de moi et enlever le père à mon fils. J'ai même appelé la police pour qu'il le fasse partir devant la porte de mon appartement, car il essaiait en pleine nuit de casser la porte, car je ne voulais pas le laisser entrer chez moi. Je pensais enfin d'avoir fait un grand pas mais de nouveau je le laisse entrer dans mon appart, je sais qu'il ment qu'il essaye de me manipuler, mais je n'arrive pas à le quitter définitivement, même s'il nous n'avons plus aucun rapport sexuel et j'ai essayé même d'avoir d'autres relations avec d'autres hommes ..... J'ai pris rdv pour la semaine prochaine chez un avocat, mais je ne sais pas ce que je me promets de ce rdv. J'ai mis mes amis et ma soeur au courant de tous ces attaques depuis des années, mais j'ai l'impression personne ne peut m'aider.
Effectivement je ne comprends pas mon comportement. J'ai eu une enfance plutôt heureuse, mais avec un père assez dominant et parfois violent (il me donnait parfois des gifles et me rabaissait devant ma soeur en me disant que j'étais nulle). Ma mère n'est jamais intervenue et seulement maintenant 35 ans après leur marriage elle ose ouvir sa bouche.
Je serais très heureuse si vous pouviez me répondre, car je cherche vraiement de l'aide , je ne souhaite pas que mon fils grandit dans des conditions pareilles. Je souhaite également préciser que je ne souhaite pas quitter la France donc ce n'est pas une solution pour ma situation. En vous remerciant par avance Bien cordialement, Noemi PS: Je vous autorise à publier mon message si vous le souhaitez Bonjour, |
|
|
