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en pied de message Novembre 2006 Des
nouvelles de Julie, message
156 Je
travaille depuis plus dun an. Mais mon chemin vers la liberté est très
long et parsemé dembûches. Tout dabord, mon époux sétait
débrouillé pour manipuler nos enfants et les mettre contre moi.
Il nous a privé des allocations familiales (versé sur son compte
personnel, puis gelés à ma demande). Il sest débrouillé
pour fermer seul le compte joint. On navait plus de téléphone ni
dinternet pendant sept mois. Aujourdhui, je ma ligne à moi. Il a réussi
à persuader les enfants que tout est de ma faute, puisque ce moi qui ai
demandé le divorce. Seulement, il ne madresse plus la parole depuis le
20 septembre 2004, suite à un problème avec notre fille, avec
laquelle, il na pas parlé pendant 4 mois. Ironie du sort : elle est allé
vers son père à ma demande. Suite à tous ses problèmes,
ma fille, qui était une bonne élève en terminale, sétait
retrouvée déscolarisé. Jai du affronter ses sortis nocturnes,
lalcool, les drogues. En bref, une ado sans repères et hystérique.
Certaines nuits, pendant que jarpentais la ville afin de trouver notre fille
de 16 ans, son père clamait haut et fort sa confiance en elle. Elle
me disait de la laisser tranquille et de vivre ma vie et de ne pas moccuper de
la sienne, comme son père. Notre plus jeune fils sétait progressivement,
aussi, désintéressé de lécole. Cest une descente
en enfer ! La procédure de divorce qui traîne, puisque jai demandé
une aide juridictionnelle. Un jour, je me retrouve à la porte, poussée
par mon mari. Jai voulu juste quil jette un coup doeil sur les résultats
scolaires de notre fils. Donc, il ma viré de chez nous en massenant,
comme dhab, que je naurais jamais les enfants et que je devais dégager
de la maison. Jy suis retournée accompagnée de quatre policiers.
Comme suprême vengeance, il fait la demande de divorce. Je vais abréger
: le divorce bat son plein. Et je me retrouve avec la décision du juge,
que cest moi qui dois quitter la maison dans un délai de 3 mois. Je signale
en passage, que jai un petit salaire, jai demandé à avoir une
journée sur la semaine pour moccupes de mes ados qui dérivait complètement.
Il navait pas de semaine, sans une convocation soit du lycée, soit du
collège. Mon mari ne soccupe ni des enfants, ni de rien à la maison.
Après, quil a fermé le compte, je lui ai imposé les courses.
Mais, il a de quoi payer grassement son avocate. Pendent que moi, jai eu
recours à un bâtonnier pour avancer mes affaires. Manque de la
chance, du coup mon avocate ma mal défendue ! Mais, je suis encore vivante.
Je ne cache pas mon histoire. Je vais faire un appel et continuer à me
battre. Pour moi et pour mes enfants. Ils ont beaucoup souffert. Ils ne sont pas
perturbés par la décision du juge, car leur père les a bien
informé que pour garder la maison il faut, quil restent avec lui. Moi,
je nen ai pas de moyens. Au passage, jai obtenu un éducateur pour notre
fils (ma fille est déjà majeure) en portant plainte devant un tribunal
des enfants. Je ne me laisserais pas faire virer de chez moi, où jai sacrifié
et dédié ma vie aux enfants et à un mari qui ne le méritait
pas. La loi doit être la même pour les riches comme pour les pauvres. A
suivre... julie.sienkiewicz@laposte.net
Bonjour, C'est
un véritable parcours du combattant, que vous vivez mais nous apprécions
votre force de caractère et votre énergie, qui vous aident à
ne pas tomber dans la résignation ; votre lutte contre l'injustice finira
par porter ses fruits ; tenez nous au courant des avancées de ces procédures. Cordialement, Chantal
POIGNANT Agent de conseil |