Je
suis à bout de force Email
en pied de message Janvier 2007 Je
viens d'atterrir sur votre site aujourd'hui, et peut-être qu'un de ces jours
je dirais haut et fort ce que j'ai subi! N'allez pas croire que je ne sache
pas pour moi-même la souffrance que cela cause de vivre et d'avoir des enfants
avec un homme qui prétends vous aimer et qui jour après jour insinue
le doute, la méfiance, la peine,la haine et la solitude au fond de vos
tripes, non, ne croyez pas ça, parce que ça je le connais bien,
mais comment oser dire tout haut ce qu'il m'a fait dans l'ombre, dans le secret,
comment chasser ce sentiment que peut-être c'est moi qui exagère,
comment avoir confiance quand on a toujours peur? Cela fait quatre ans que nous
sommes séparés, mes enfants ont 5 et 6 ans, et c'est seulement aujourd'hui
que je commence à regarder derrière moi et je ne sais pas comment
m'y prendre pour l'empêcher de continuer à distiller son poison. Il
m'a frappée, humiliée, s'en est pris à un de mes petits quand
il avait 15 mois, et aujourd'hui, j'apprends que monsieur veut lancer une procédure
contre moi parce qu'IL aurait subit, parce qu'IL aurait souffert!!!! Parce que
c'est moi qui serait partie!!!! Le voilà reparti dans son monde imaginaire,
dans son monde où tout le monde est contre lui, je crois qu'il va mal,
mais je ne suis pas medecin alors que dire, que faire?... Et voilà que
tout recommence, tout est à l'envers et j'ai peur, tellement peur qu'il
détruise mes enfants, tellement peur qu'on ne me croit pas, tellement peur
qu'on le croit LUI et ses délires de persécution! Le CIDf m'informe
que parce que je n'ai pas porté plainte et que je n'ai pas de témoins
cela s'annonce très difficile de faire le jour sur son comportement....je
reste sans voix, les larmes coulent et soudain, un trait de lumière, il
me reste des lettres, écrites par lui, signées par lui, où
il parle de "coups", de "gestes violents" à mon égard
qui sont pour lui "une déchirure de sa personne", "mais
de temps en temps il me faut libérer les soupapes"et toutes ses suplications
pour que je fasse le "bon choix", celui de lui laisser une cent dix
millième dernière chance, "je desire vraiment que tu te batte
pour notre couple"....Alors, à votre avis, cela pourrait-il être
utilisé pour le confondre? Je veux qu'il n'ai pas l'occasion de pourrir
mes enfants, je veux que ceux-ci sachent le jour venu toute la vérité
sur leur histoire, et je refuse qu'encore aujourd'hui il nous prenne en otage,
je veux qu'il s'entende dire par d'autres que moi, qu'il est malade, qu'il a besoin
de soutien et qu'il ne peut continuer à me torturer et que s'il a des droits
sur ses enfants, il a aussi mais surtout le devoir de les traiter en bon père
de famille, il n'a pas le droit de jouer les terroristes et pour quelqu'un qui
a tant souffert dans son enfance et qui ne souhaite ça à personne
et "encore moins à vous trois", j'aimerais que quelqu'un lui
dise, lui montre ce qu'il est en train de faire, lui remette la réalité
en face des yeux! Je vous remercie de m'avoir lue, vos encouragements seront
les bienvenus, car c'est un long combat qui m'attend, puissais-je ne pas baisser
les bras et de grâce que le pire n'arrive pas! Je vous autorise
à publier mon message ainsi que mon adresse e-mail, peut-être une
autre personne en est-elle au même point que moi et je serais ravie de parler
encore, cela me donne du courage, même si à chaque fois c'est aussi
douloureux! tomorow@laposte.net Bonjour, Ne
baissez pas les bras : ces lettres peuvent présenter un intérêt,
qui sera certes discuté par la partie adverse mais qui doit être
exploité, si jamais cet homme devait mettre ses menaces de procédure
à exécution ; vous devriez peut-être, attirer l'attention
du juge aux affaires familiales sur les "difficultés psychiques"
du père de vos enfants et réclamer soit une enquête sociale,
qui mettrait en évidence les problèmes relationnels, soit (et) une
médiation (en général aussi "ordonnée" par
le juge), afin de tenter d'obtenir une "conciliation" dans vos rapports
et un éventuel apaisement des conflits. Cependant, je crains bien, que
vos souffrances dépassent le cadre d'une procédure de droit, qu'est
la médiation, destinée à amener "normalement" un
accord entre les partenaires ; votre "conflit" me parait être
bien plus intime et même la médiation familiale, destinée
elle à offrir des possibilités d'expression aux membres de la famille,
n'est peut-être pas adaptée. D'après ce que vous écrivez,
les manipulations et violences que vous avez subies ont trait à l'intime
et demanderaient plutôt un regard et un "traitement" thérapeutique,
pour vous, la victime qui devez pouvoir vous "alléger" de vos
souffrances, et aussi pour lui, l'agresseur, qui sans aide thérapeutique
efficace, se condamne à rester prisonnier de ce mode de réponse
sauvage et intolérable qu'est la violence. Demain effectivement, vous
trouverez peut-être assez de ressources en vous pour extraire et verbaliser
votre "traumatisme" mais ne restez pas isolée et cherchez le
soutien d'un professionnel, qui vous aidera à évacuer ce "trop-plein"
de tensions. Voici des adresses :
*
http://www.sosfemmes.com/ressources/contacts_psys.htm Merci de nous autoriser
à publier votre message qui présente un intérêt certain. Je
vous demande, cependant, un petit délai pour cette publication (question
d'organisation). Cordialement, Chantal POIGNANT Conseil |