Je
fais encore des cauchemars Email
en pied de message Janvier 2007 Bonjour, De
l'âge de mes 11 ans jusqu'à mes 18/19 ans (jusqu'à ce que
je parte de la maison), j'ai vécu ainsi que mes frères et soeurs
sous la violence conjugale, j'ai vécu des scènes atroces et j'ai
eu du mal à faire ma vie en tant que femme. Combien de fois, je n'ai cessé
de cauchemarder dans ma vie de couple alors que j'étais relativement heureuse
avec mon mari. La seule question qui me reste et me restera : est-ce que les parents
sont conscients du mal qu'ils peuvent faire aux enfants qui assistent à
des scènes et qui restent marquer à vie ? Et comment s'en sortir
si on a personne pour s'épauler quand on traverse des crises cauchemardesques
? Bonjour, Les
parents ne sont pas toujours conscients, de l'impact des scènes de violence
sur leurs enfants mais ce n'est pas une excuse et cela prouve leur égocentrisme
(ils sont préoccupés d'eux-mêmes) ; bien souvent, le ou la
violente perd tellement le contrôle de sa personne, qu'il ou elle en perd
ses repères, justement, durant ces crises ; par contre, certains font preuve
d'un sadisme, dont les enfants font aussi les frais, en les rendant volontairement
spectateurs, de la domination et de l'humiliation qu'il ou elle exerce sur l'autre.
En agissant ainsi, le ou la violente cherche à disqualifier l'autre personne
aux yeux de ses propres enfants, ce qui leur rend leur entourage "insécure"
et ne leur permet pas de se développer harmonieusement ; ils seront en
général poursuivis par un terrible sentiment d'angoisse, lequel
peut les empêcher de s'épanouir, assurément : * http://www.sosfemmes.com/violences/violences_cout.htm Au
delà du combat que nous menons contre la violence faite aux femmes, nous
soulignons sans-cesse le lourd tribut payé par ces enfants qui n'ont rien
demandé et qui sont pourtant, complètement "dépendants"
de ces scènes odieuses, lesquelles laissent forcément des marques. Vos
cauchemars sont bien compréhensibles et traduisent le retentissement de
cette "violence d'enfance", expriment vos terreurs passées et
la force des "traumatismes" subis car, même si vous n'avez pas
été vous-même battue physiquement, vous avez été
agressée psychologiquement et peut-être qu'en revenant sur vos représentations
d'enfants vous pourriez mettre à distance cette crainte immense que vous
ressentiez alors et qui s'est imprégnée en vous. C'est en verbalisant
ses émotions que l'on parvient à mieux les maîtriser et à
les rendre moins "cauchemardesques", moins opérantes. Vous
devriez consulter un thérapeute qui vous aiderait à mettre des mots
sur vos peurs ; voici des adresses : *
http://www.sosfemmes.com/ressources/contacts_psys.htm Courage.
Cordialement, Chantal
POIGNANT Conseil Oui,
je vous autorise à publier mon témoignage. Si
on veut m'écrire parce que des enfants devenus adultes ont vécu
le même problème voici mon adresse : clara.cornettelafable@wanadoo.fr |