| Les
hommes attentionnés peuvent être tout simplement vos fossoyeurs
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Mars 2008
Bonsoir
!
Je m'appelle Corinne je vais avoir 44ans le 15/04, je vis seule avec
mon fils de 15ans. En 2002, je suis sortie de 1an 1/2 de harcèlement
par un viol et une tentative de meurtre. 3 mois après je me retrouvais
avec un homme qui ne me plaisait pas, mais qui était tendre et
attentionné, le contraire de mon agresseur. Malheureusement,
c'était un flambeur (ou gigolo), que j'ai entretenu 1an sur les
1an 1/2 qu'il a passé chez moi. J'ai signé comme co-emprunteuse
pour le rachat de ses crédits et aujourd'hui, il doit plus d'argent
que l'emprunt initial. Je suis désespérée, je ne
dors plus depuis Septembre (jour ou j'ai reçu l'assignation).
Je risque d'être condamnée, car j'ai signé. Il faut
bien assumer, tel est ma devise. Mais pour le coup, j'ai du mal, car
c'est un flambeur le premier crédit correspond à l'achat
d'un camping-car (à son nom et au nom de son ex), un crédit
révolving (fait avant de m'avoir rencontré) et des dettes
fiscales anciennes. Seulement le premier rachat, m'a valu d'être
en compte joint sur son compte bancaire. Après ça, j'ai
continué de l'entretenir et lui de faire des projets d'achats
divers, et il a fini par s'acheter une Safrane contre mon avis. Ce qui
devait arriver arriva, son découvert bancaire prenait une ampleur
plus importante que la limite autorisée, j'ai eu peur d'être
interdit bancaire et après l'avoir supplié de prendre
les choses en mains, j'ai fini par appelé une société
de crédit pour le rachat du premier rachat de crédit et
son nouveau crédit et de son découvert pour que je sorte
du compte joint. Tout ça en seulement 1 an de vie commune, 6
mois après je l'ai mis à la porte, je commençais
à comprendre que je ne faisais que de l'entretenir pour qu'il
puisse flamber un peu plus. Après ça, j'ai demandé
la désolidarisation auprès de la société
de crédit, qui m'a d'abord répondu avec une lettre bateau
valable pour les crédits révolving mais pas pour un prêt
personnel. Ensuite, je les ai harcelé pour savoir comment m'en
sortir. A chaque fois ils me répondaient au téléphone
que j'étais désolidarisée, mais pas de confirmation
écrite. En Octobre 2004, j'apprends que ses prélèvements
sont de 286 € au lieu de 366 €, je les appelle pour
savoir et ils me répondent qu'ils ne peuvent me donner aucun
renseignement car je ne fais plus parti du crédit. Je leur demande
une confirmation écrite, mais toujours pas de réponse.
Mais j'y crois, malheureusement il n'a plus remboursé son crédit
depuis plus d'un an 1/2 à ce jour, moi je n'ai reçu aucune
relance, je suis directement arrivée à la case assignation
au tribunal le 12/10/2007. J'ai pris un avocat, par le biais de mon
assurance maison, mais qui m'a couté comme même 352 €.
Une très grosse somme pour moi. Et depuis, report 19 décembre,
report 13 février, et enfin 19 mars audience avec obligation
de conclusion. Mon avocat, trouve mon dossier trop mince et me demande
de me rapprocher de l'emprunteur (lol), pour que je puisse récolter
plus de documents (comme la preuve que ce sont ses crédits).
Je me sens condamnée, désespérée. Il m'est
dur d'admettre, que cette période ou j'étais si fragile
risque de me couter très cher (environ 25.000 €), je
pense que je vais arriver à la retraite fauchée et endettée.
Conclusion Lorsque l'on sort d'un harcèlement et d'une agression,
les hommes attentionnés et tendres sont peut-être tout
simplement vos fossoyeurs. Ceux qui feront en sorte que vous n'oubliez
jamais cette mauvaise période.
Bonjour,
Votre témoignage est éloquent et j'aimerais que vous me
donniez l'autorisation de le publier, afin que votre triste expérience
puisse servir de mise en garde à des femmes déjà
victimes, en recherche d'oubli et d'un nouveau bonheur parfois trop
rapide : crédules, elles peuvent être la proie d'individus
sans scrupule.
Nous pouvons utiliser cette adresse ou une autre anonyme, de façon
à ce que vous puissiez échanger avec d'autres femmes :
* http://www.sosfemmes.com/faq/email_anonyme.htm
Merci de bien vouloir me répondre.
Par ailleurs, je me permets de vous adresser les coordonnées
d'une association d'aide aux victimes :
* http://www.annuaires.justice.gouv.fr/index.php?rubrique=10089
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil
Je vous
autorise à publier ma lettre, pour qu'en effet celà n'arrive
pas à d'autres femmes.
Cordialement
davidcorinne56@neuf.fr
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