Harcèlement
et violences psychologiques
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en pied de message
Août 2008
Bonjour
Je pense que vous vous souvenez de mon histoire que vous avez publiée.
Cependant aujourd'hui je voulais juste vous faire part de ma révolte
face à l'injustice car mon avocate m'a apprise hier que ma 1ere
plainte lors de mon départ fin aout 2007 a été
classée sans suite. Je vois qu'il y a un gros travail à
faire pour faire reconnaitre les violences conjugales morales et psychiques
pour qu'elles soient reconnues. Je ne demandais pas de dommages et intérêts
mais un rappel à la loi. Aujourd'hui je me demande lequel des
2 est la victime. Il a donc le droit de continuer le harcèlement
et les insultes sans problèmes.Ca lui donne un sacré pouvoir.
Si bien qu'hier matin, j'ai eu 2 textos au matin avec menaces et insultes,
déjà je n'étais pas trop décidée
à aller au commissariat car je serais sortie avec une main courante
et comme les plaintes ne mènent à rien ça ne servait
à rien que je perde mon temps et que je me fasse du mal. Ce que
je peux vous dire, j'avais fait un gros travail pour remonter la pente,
je commençais à baisser mon anti-dépresseur que
je prenais depuis fin 2005 là j'ai tout perdu.
Cordialement
C.
Bonjour,
Je me souviens très bien de vous.
Il y a en effet un énorme travail à faire dans ce sens
au niveau de la loi proprement dite car les violences morales et psychiques
n'ont pas de véritables traductions juridiquement, sauf au travail
:
http://www.sosfemmes.com/harcelement/harcelement_5_moral.htm
Cependant, certains juges n'hésitent pas à faire des rappels
à la loi, voire à condamner quand ce harcèlement
redouble ; çà n'a pas été hélas le
cas pour vous mais je vous recommande de mettre encore et toujours toutes
traces d'insultes (mails, papiers, enregistrements) de côté
et d'envoyer le lot, plus tard, au procureur par lettre recommandée
avec accusé de réception.
Ce jugement, que vous pouvez ressentir comme un déni de ce que
vous avez subi, ne doit pas attaquer votre propre image : c'est bien
vous la victime d'agissements sordides mais la justice n'a pas cru bon
de poursuivre pour x raisons, ce qui ne veut pas dire que vous avez
tort...
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil
Bonjour
Juste une petite question car je lis souvent les temoignages et il y
a celui de frédérique qui est tres interessant car dans
les violences morales et psychologiques, je me reconnais bien. J'ai
voulu lui envoyer l'adresse et j'ai un petit souci il me revient "non
délivré". En auriez vous une autre car je suis d'accord
avec elle et j'aimerais lui faire parvenir mon sentiment? Déja
je corresponds assez souvent avec Elodie qui veut aider sa tante.
Par contre connaissez vous des associations ou des groupes de paroles
dans mon departement soit la Seine-Maritime.
Cordialement
C.
Je
n'ai pas d'autres adresses concernant "Frédérique"
mais peut-être, pourriez vous faire un texte que nous publierons,
afin d'attirer son attention ?
Votre département de Seine-Maritime est bien démuni en
ce qui concerne les associations !
Renseignez vous au planning familial de Rouen, 12 rue Albert GLATIGNY,
au 02 35 73 31 50
Certains mettent en place des groupes de parole.
Cordialement,
CP
Bonjour
Par ce message je voudrais temoigner suite au message de Frédérique
car son adresse émail doit avoir un problème car tout
mail revient non délivré.
En lisant son témoignage j'approuve son témoignage:
1/ La parole de la psychiatre qui m'a suivie pendant un certain m'a
sûrement ouvert les yeux même si à cette époque
là ce que j'ai entendu m' a faiy aml mais c'etait vrai "LE
NATUREL REVIENT TOUJOURS " et c'est vrai apres mon 1er départ
en 2005, j'ai voulu le croire quand il m' a dit que ça ne se
reproduirait plus qu'il voulait que l'on fasse une thérapie familale
. La lune de miel n'a pas duré longtemps et le harcèlement
a recommencé et en plus il voulait me faire douter de mes facultés.
la thérapie familiale 2 séances et apres c'ètait
nul où il avait toujours un pretexte pour ne plus y aller. La
situation s'est dégradée et je pense que quand le lien
est cassé il ne peut pas se ressouder. Maintenant à plus
de 10 mois de mon 2eme départ de la maison, je sais que jamais
je ne reviendrais car s'il ne m'a jamais frappé là il
pourrait y arriver
2/ Moi aussi j'avais perdu confiance en moi, me trouvait nulle et les
insultes, les reproches sur tout j'en ai pris mais il ne pouvait jamais
rien faire juste s'occuper de ses plantes. Maintenant je reprends confiance
en moi et je m'aperçois que je peux faire certaines choses que
jamais je n'aurais osé faire avant. Ma fierté en ce moment
c'est d'avoir pu commencer à baisser mes médicaments et
de m'entendre dire que la séparation me va bien.
3/Longtemps j'ai cru aussi que je ne pourrais pas partir que je n'y
arriverais pas et pourtant quand je suis partie le 29/08/07, je ne me
suis pas posée la question de savoir comment j'allais faire mais
je savais que pour ma sécurité et celle de mes enfants
je ne pouvais revenir et c'est vrai qu'avec du soutien, j'ai arrivé
à repartir car même maintenant je n'ai toujours pas récupérer
mes affaires et celles de mes enfants, encore moins partager les affaires
de la communauté. C'est sur, je n'ai plus le confort de ma maison,
mais c'est un plaisir de rentrer dans mon appartement en sachant que
je serais au calme. le calme et la tranquillité n'a pas de prix
4/ je suis d'accord pour porter plainte mais il y a un gros travail
à faire pour reconnaitre les violences morales et psychiques
car elles font aussi mal voir plus vu leur coté sournois que
les physiques mais c'est toujours des pièces au dossier. Maintenant
dès qu'il me menace, je n'hésite pas à aller au
commissariat même si ce n'est qu'une main courante c'est toujours
ça.
je suis d'accord avec elle, en partant on épargne ses enfants,
moi non plus je ne l'ai pas fait et ils ont voulu reproduire le schéma
de leur père sur moi surtout mon fils ainé et c'est dur
à vivre mais maintenant même vis à vis de lui j'arrive
à me montrer et lui dire que je ne me suis pas séparée
de son père pour vivre la même chose avec lui.
Maintenant je profite aussi de choses que je n'aurais jamais pu faire
avant, j'ai renoué avec des amis qu'il a essayé de me
séparer. Maintenant il se rend compte qu'il m' a perdue et il
continue toujours ses menaces plus de chantage au suicide car il a vu
que je ne rentrais plus dans son jeu. Je pense sérieusement qu'il
voudrait me faire craquer mais je me suis jurée qu'il n'y arrivera
pas. C'est bizarre mais j'en ai moins peur que quand on vivait ensemble
et j'ose même lui tenir tête chose que je n'aurais jamais
fait avant.
Si Frédérique lit le message j'aimerais continuer à
echanger des mails avec et comme elle je suis prête à aider
les personnes qui n'osent pas franchir le cap mais comme un oncle m'a
dit un jour "vaut mieux être seule que mal accompagnée"
Cordialement vous pouvez le publier avec l'adresse émail que
je vous ai donnée :
* catbibi@laposte.net
C.
Bonjour
Je reviens vers vous pour encore vous prouver qu'il y a encore beaucoup
de travail à faire dans les violences conjugales et je me pose
toujours la question qui est la victime. Comme je vous l'avais dit dans
mon 1er mail, je suis partie de chez moi sans rien. Maintenant que je
voudrais récuperer mes affaires et que ça ne peut pas
se faire à l'amiable car mon mari ne
veut rien me donner, il faudrait passer par une décision d'un
juge. J'étais prête à le faire mais je ne le ferais
pas car ça va me couter environ 600 euros et je ne peux
pas me le permettre. Cela c'est pour mes affaires et celles de mes affaires
mais pour partager la communauté c'est la même chose. Donc
je me pose la question "ai je bien fait de partir car mon mari
devait
quitter le domicile conjugal le 28/09/07?". C'est sure que oui
car il ne serait jamais parti et j'aurais du faire intervenir les gendarmes
,mais ça aurait été tous les jours et en plus ce
n'était plus vivable. Ca me révolte car j'ai contribué
pendant 23 ans à tout ce qu'il y a dans la maison et je pense
que je ne récupererais que ce qu'il ne l'interessera pas. C'est
moi la victime et c'est lui qui profite de la maison n'est pas pressé
de la vendre et profite de tout le confort. Ce qui me révolte
encore plus c'est qu'il y a mes habits et ceux de mes enfants c'est
vraiment pour faire du mal à moi encore je comprends mais à
ses enfants jamais.Je pense qu'il croit qu'il me tient encore en gardant
mes affaires mais là il se trompe
complètement même s'il garde mes lunettes desoleil (j'ai
un gros défaut), il m'a perdue et je préfère vivre
dans mon appartement et des meubles pas à mon gout et un confort
moins bien que dans la maison que rester dans une belle maison avec
un confort et ne pas être heureuse. La sérénité
et la tranquillité n'a pas de prix mais j'ai quand même
été victime de violences psychologiques et morales, un
peu de physique quand il me bousculait et il peut profiter de tout et
financièrement il n'a pas de soucis car moi j'ai mon loyer à
payer, mes 2 enfants avec une pension ridicule de 130 euros et
j'ai du repartir à zéro pour me meubler.
Cordialement
C.
catbibi@laposte.net
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