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Un raz de marée émotif m'a submergé Email
en pied de message Bonjour, Mon histoire est si banale et si triste que j'en ai eu honte pendant bien longtemps et cela m'arrive encore. 22 ans de vie commune, dont 5 ans pas faciles mais pas catastrophiques et 17 qui laisseront à jamais des traces en moi et en mes enfants. Le harcèlement psychologique mené par des personnalités perverses est une épreuve de tous les jours don on sort, quand on y arrive, concassée, en perte totale d'estime de soi. Vivre en permanence en état d'hyper vigilance, être remise en cause continuellement sur sa féminité, sa valeur d'être humain, sa dignité morale et physique est une permanente lutte ; le plus terrifiant est qu'on arrive à être persuadée que l'on mérite le traitement subit, parfois même que l'on doit être atteint d'une forme de folie et que tout se passe dans "la tête", plus particulièrement quand l'autre sait être plus que charmant à l'extérieur. Mais est-on
charmant quand on oblige son épouse à se "faire renifler"
sur toutes les coutures presque chaque matin pour vérifier qu'elle
sent bon ? Aujourd'hui ? Je suis partie du domicile conjugale dont je continue de payer les traites, il occupe les lieux et a créé son insolvabilité ; je gagne bien ma vie mais entre mon loyer, les traites de la maison, la pension alimentaire que je lui dois verser (il est sans emploi "déclaré" et j'ai un salaire), la prise en charge des frais scolaires, extra-scolaire des enfants, les impôts fonciers, les frais de copropriété, une procédure en divorce et une autre en cessation d'indivision car il refuse de vendre, j'ai l'impression d'être encore sous contrôle. J'ai parfois l'impression que seule ma mort me délivrera de lui. La goutte qui a fait débordé mon vase aujourd'hui et a déclenché cet envie de laisser de témoignage est un simple événement de la vie de tous les jours : j'ai été insultée violemment et sans raison par un conducteur, a priori un peu alcoolisé, et tous les ressentis de 17 ans de mépris subis ont ressurgis : pourquoi, un homme se permet de me traiter comme une rien de moins encore une fois ; un raz de marée émotif m'a submergé. Je ne suis
pas d'un positivisme à tous crins je m'en rends compte. Mais
ceci a une sorte de conclusion : plus vite on échappe à
cette emprise malsaine plu on a des chances de s'en remettre. Vous pouvez-laisser mon mail si vous le souhaiter. Merci d'avoir
lu ces lignes. Bonjour
et merci de votre témoignage qui exprime, avec véracité
et clairement, cette situation de harcèlement psychologique beaucoup
plus insidieuse que les violences physiques mais redoutable et plus
difficile à prouver. |