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Je crois en la thérapie
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Mars 2009
Bonjour,
je crois en la thérapie comme moyen de résoudre ses problèmes.
J'ai actuellement un problème de violence conjugale qui était
juste de la menace depuis environ 3ans 1/2jusque vendredi 23/01 et qui
est devenu un vrai danger pour ma vie. J'ai appelé les gendarmes
pour montrer à mon mari et à mes enfants (qui ont vu de
loin mon mari levé plusieurs un objet au dessus de ma tête)que
la limite de ce que je voulais supporter était atteinte. Et devant
les gendarmes, j'ai dit à mon mari que s'il redevenait violent,
je les appellerais à nouveau ce qui le mènerait en garde
à vue, et que je le quitterais aussitôt.
J'ai subi des attouchements étant enfant, et j'avais déjà
fait une thérapie d'une dizaine d'années , pour apprendre
à vivre heureuse malgré celà. J'ai rencontré
mon mari pendant la fin de cette thérapie et nous sommes tombés
très amoureux. Je le suis encore.
Un peu après la naissance de notre première enfant, je
lui ai demandé de faire un travail sur lui parce qu'il se mettait
en colère dès que je lui demandais "comment tu vas",
il se sentait agressé.
Un an plus tard, crise sur crises, mon mari ne sachant pas comment faire
face à mes cris de détresse (il panique au moindre problème
à résoudre) finit par m'emmener aux urgences psychiatriques
pour me "calmer".
Du coup j'ai recommencé une thérapie pour résoudre
les problèmes auxquels il ne pouvait faire face.
Maintenant, ma thérapeute me dit que nous allons arrêter
vu que je gère assez bien tout ce qui m'arrive...
Pendant ce temps, thérapie de mon mari.
Puis, disputes avec des gestes, de ma part aussi; du coup thérapie
conjugale avec une thérapeute qui semble ne pas croire possible
de sortir de la violence à 2, mais seulement après la
rupture.
Et maintenant, moi, je ne tape plus, et de toutes façons, j'ai
toujours été conscient de ce que je faisais, choisissant
de casser ce plateau plutot que cet autre objet...ou n'essayant pas
de faire mal.
Lui
par contre se met à avoir des gestes violents de plus en plus
rapidement, quand il se sent incapable de faire face à mes émotions.
Et
je remarque aussi que c'est toujours quand nous avons réussi
à installer les règles, les repères, les moments
de liberté de chacun...bref quand tout semble partir sur de bonnes
bases qu'il se remet à oublier les rendez-vous, à ne plus
faire ce dont il a besoin, ou ce qu'il a promis, ou ce dont ont besoin
les enfants.
Je l'appelle docteur Jekyl et mr Hide! C'est un homme dont mes amis
me disent souvent que j'ai la chance d'avoir, un calme pas soucieux,
qui participe complètement à la vie de famille au point
de me piquer ma place,d'ailleurs... Bref, j'ai apparemment beaucoup
besoin de me raconter. En fait j'ai peur et j'ai besoin de continuer
à croire que la thérapie peut redonner sens à sa
vie et résoudre les problèmes même monstrueux que
l'on peut rencontrer dans nos vies.
J'ai trouvé une association sur Toulouse l'AVAC qui propose une
thérapie conjugale axée sur la violence , j'ai obtenu
un rv pour dans 18 jours.
Mon mari accepte d'y participer et aussi de participer au groupe de
paroles d'hommes violents que propose l'AVAC;
Depuis le 23/01, il a été très mal, et la situation
était très dure à gérer à cause de
nos peurs et colères respectives; mais nous avons réussi
à voir plein de gens, moi, à me faire masser, à
parler avec 3 personnes de ma famille aidantes ou pas. Mon mari a acheté
et installé un sac de boxe dans le garage pour taper dessus quand
il sent l'a colère venir; il a demandé et obtenu de son
frère qu'il soit une sorte de tuteur téléphonique
quotidien ( mais a déjà omis de l'appeler un jour), a
parlé de sa violences à un ami à lui et un ami
commun, s'occupe aujourd'hui de trouver un cours d'A¨kido...Mais
continue à paniquer au moindre petit souci (retard, changement
de programme, manque d'attention de ma part, et évidemment dès
que je mon travail, mes enfants ou quoique ce soit me met en difficulté
et que je lui demande su soutien). Il a constaté il y a maintenant
un mois , avec son thérapeute, un " blocage névrotique
de communication avec peut-être du conflit. Il est donc très
apprécié par tout le monde ne prenant jamais le risque
de se positionner sur quoique ce soit au risque de se retrouver en conflit
avec quelqu'un, donc fuit toutes les responsabilités, les situations
à problèmes...et ne compte que sur moi pour résoudre
tout ce qui concerne lui, les enfants et moi. Le pire c'est que nous
avons, près de chez nous, essentiellement des amis communs qui
l'adorent et ne peuvent pas imaginer et parfois pas croire qu'il a essayer
de me tuer.
Je me sens très seule.
J'ai réussi à avoir du soutien par une tante et mon frère
par téléphone, mais ils sont loin, et je voudrais construire
des relations avec d'autres personnes qui puissent m'aider, ici, dans
la vie courante, ne serait-ce que pour emmener mes enfants à
l'école, quand mon mari devient trop paniqué pour que
nous restions ensemble...
Et j'aimerais vraiment pouvoir échanger avec des personnes ayant
la même "foi" en la thérapie que moi et pourquoi
pas, ayant réussi à s'en sortir à 2, avec ça!
Merci de bien vouloir répondre à tout ce flot de paroles,
si vous pouvez.
Bonjour,
Faire une thérapie, c'est demander l'intervention psychologique
d'un professionnel, lequel opère par des moyens et méthodes
psychologiques au niveau de l'expérience vécue et du comportement
afin de favoriser positivement le développement de son client
: c'est donc une entreprise dynamique qui mobilise et le praticien et
le client et non pas une sorte de pansement qui viendrait colmater la
plaie. Dans votre cas précisément, il s'agit de faire
évoluer votre couple vers un autre fonctionnement.
Apparemment, il y a justement une résistance au changement et
ce dites vous, en dépit et notamment même en rapport avec
les règles fixées et destinées à l'amélioration.
A qui, à quoi, profite cette résistance au changement
? Est-ce dire que le fonctionnement de votre couple, pour malaisé
qu'il soit, est cependant un "garde-fou" contre autre chose
de plus négatif ?
Je trouve que l'un et l'autre montrez beaucoup de bonne volonté
dans l'entreprise de "réhabilitation" de votre couple
mais peut-être devriez vous tout simplement apprendre à
gérer vos émotions afin que l'émotion de l'un ne
rejaillisse pas sur celle de l'autre et réciproquement, en vous
entraînant l'un et l'autre à la résolution de problèmes,
ceci dans l'objectif surtout de ne pas rendre trop lourde, pour les
enfants, l'atmosphère familiale.
Qu'en pensez vous ?
Souhaitez vous que nous publiions votre témoignage?
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil
Certes,
et auriez-vous des pistes pour apprendre à gérer ses émotions?
Je ne vois pas d'inconvénients à être publiée.
Et je cherche vraiment à trouver des contacts avec d'autres personnes
qui auraient la même démarche que nous. Pourriez-vous m'aider
sur ce point?
merci
soutienacsa@yahoo.fr
Si
nous publions votre témoignage avec cet e-mail ou un autre encore
:
* http://www.sosfemmes.com/faq/email_anonyme.htm
Avec un appel pour communiquer, vous aurez certainement, des réponses
de nos lecteurs et lectrices...
Il est possible d'apprendre à gérer ses émotions
par des techniques psycho-corporelles spécifiques qui font appel
à des méthodes d'expression et de relaxation délivrées
par des professionnels.
Sans doute, trouverez vous des renseignements par rapport à votre
région notamment, sur notre page de ressources mais prenez garde
à consulter un "vrai" professionnel qui figure sur
une liste d'aptitude :
* http://www.sosfemmes.com/ressources/liens_psy.htm
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil
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