Je suis un corps qu'on doit aimer , non une exquise qu'on doit bâcler
Me relever ? Jamais , je suis gommée et déchirée
Un simple brouillon ..tout ça à cause d'un con
Tout avait pourtant si bien commencé
Une oeuvre d'art dès ma naissance
A présent je sens le rance , toi tu es en transe
 
Je pleure à tout jamais sans jamais l'avouer
Le temps est passé j'ai appris à aimer
Sans jamais oublier , sans jamais T'OUBLIER
Mon dévastateur , mon briseur de coeur
Toi qui m'a fait tellement peur
 
Un tableau est si beau en couleur
On y dessine des fleurs , on y ajoute des coeurs
D’un coup de sang pourtant j’y ajoute des pleurs
Et de mon coeur je saigne et signe Malheurs
 
Dessine mon portrait , met y des sourires, ajoute y des rires
Avec tes couleurs rends moi ma gaieté pour enfin commencer
Commencer cette vie que tu m’as un jour volé , je serais peut être prête à tout recommencer ....
 
  Lettre à un violeur 
 
J’ai saigné au corps , au cœur , j’ai dû me soigner pour pouvoir effacer
Le mal que tu m’a fait le  jour ou je t’ai croisé
Je suis sali de cet acte exécrable que tu as commis dans ma chair
Tu m’as déchiré m’as lacéré, m’as écorché
Mais aucun mot n’est assez fort pour retracer le mal que j’ai subi
Tu m’as foudroyé par ta force , m’as affaiblit, je me suis senti tellement salit
J’aurai tellement voulu t’abattre , te démolir, te détruire mais je n’ai fait que fuir
 
 
Déguerpir ,m’éloigner , m’enfuir pour vomir ce mal en moi
Je me suis lavé mais surtout noyé , submergé par la mélancolie
J’ai vécu dans la grisaille tout ça à cause d’un forcené
J’ai été malade , je suis devenue fade et insipide
Ma vie si belle est devenue terne à cause de cet être abject, infâme et méprisable
Salit au corps , au cœur , j’aurai dû t’abattre, t’assassiner mais je ne suis pas une criminelle
 
Tu  m’as violé c’est toi qui m’a tué
 
J’ai souvent rêver que je te faisait subir toute ma souffrance
Je te condamnais aux pires châtiments , t’exécutais aux pays des damnés
Mais il en est rien, tous les soirs tu reste dans ma mémoire
Et je subis se souvenir sans pouvoir intervenir
 
Tu es un violeur mais pas seulement
Tu restes pour moi le pourri qui a croisé ma vie
Cet individu ignoble qui à dépouillé mon innocence
 
Je ne veut pas te donner autant d’importance
Tu ne mérite pas autant d'exaltation 
J’ai préféré faire de ce malheur une force
Une épreuve à laquelle j’ai su me relever
 
 
J’ai offert ma confiance à un homme tendre
Il à su m’aimer , me glorifier et me chérir
De cet tendresse est né une princesse 
 
Je peux dire à présent que le chapitre est clos ,
Je peux dire enfin adieu à mes maux ….