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Il serait plus acceptable de n'en parler qu'à la justice Novembre 2012 Plus le temps passe , plus je pense que l'opprobre de l'entourage pèse inconsciemment pour toujours sur le personne violée ,et cela dans tous les milieux sociaux français ou autres ,et je me demande s'il ne serait infiniment plus acceptable de n'en parler qu'à la justice ,pour que le violeur soit puni ,que les faits soient exprimés à huis clos ,que la personne se préserve au maximum ,pour continuer sa vie sans ce poids inéluctable et incompréhensible de l'humiliation. Je pense que les personnes qui disent que le fait de parler , libère , et permet de se "reconstruire" parlent pour les autres et n'ont pas été victimes du mépris social que l'exposition publique engendre . Minouche. Bonjour, Ce n'est pas le fait de "parler"seulement qui libère et permet de se reconstruire mais le fait de travailler sur soi-même et sur le traumatisme, à l'aide de la parole et de préférence avec un professionnel dans un cadre précis, dans l'objectif d'élaborer le traumatisme afin qu'il ne soit plus comme un "trou béant et noir" dans notre psychisme. Il s'agit souvent d'un travail nécessaire pour tenter de réparer notre réalité interne. Un procès suivi d'une condamnation de l'agresseur ne "réparera" pas les conséquences psychologiques induites par le traumatisme ; un procès pourra être réparateur seulement par rapport à des notions strictes de droit ; "il ne joue pas sur le trauma mais sur la sédation de la culpabilité et de la violence" selon C.Damiani, psychologue à l'aide aux victimes. Un procès externalise le "conflit" interne de la victime avec ses douleurs mais ne suffit pas à réparer la réalité intime : il ne permet pas ,à lui seul, la restructuration qui est un processus psychique. Parler avec des ami(e)s, des parents peut être utile sur le moment et procurer un soulagement passager mais une telle "communication" n'est pas un travail thérapeutique, où la parole peut investir un processus de réparation. M'autoriseriez vous à publier anonymement ou non votre témoignage qui sera certainement utile à d'autres? Cordialement, Chantal POIGNANT Agent de conseil bonjour , même étant psychologue ,je vous avoue que j'ai du mal à bien comprendre ce que vous écrivez ...., et je ne pense pas que cela corresponde à ce que j'ai écrit. je pense qu'il est néfaste pour la personne violée de parler , (à d'autres qu'à des psy ou médecins ou personnes de justice ) car ,comme dans d'autres civilisations, l'entourage garde au fond inconsciemment une puissance d'humiliation. et il faut bien savoir qu'il ne sert à rien de s'attarder , il faut aller de l'avant ! ! je ne vois aucun inconvénient à ce que vous publiez mon témoignage. minouche.
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