Je ne sais pas qui je suis vraiment
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en pied de message Mars 2013
Je
vous écris car je ne sais pas qui je suis vraiment. Je viens juste
de me séparer avec ma petite amie après une grosse dispute
violente, tout c'est passe il y a 1 mois, un vendredi soir après le
travail, j'étais au téléphone avec ma mère, pendant que ma petite
amie cherchais une recette sur ma tabelle tactile. Étant toujours
curieuse, elle est allé jeter un coup sur la partie privé de mon
Facebook, et dans mes messages personnel. Elle est tombé sur une
discutions que j'ai eu avec une fille, qui avait plaque son copain,
ce fameux garçon m'avait contacte pour lui soutirer des infos ou des
photos compromettante car elle a tjrs eu un faible pour moi, j'avais
accepté et réussi à avoir ce que le garçon voulait pour que cette
fille arrête de faire de même avec lui. Sauf que je n'ai jamais
était fier de ce que j'avais fait et avait supprimer cette
conversation qui c'est enregistrer dans ma tablette que j'utilisais
peu.
Ma
petite amie à vu la discussion et des photos de cette fille, et
la colère lui est monté. Étant toujours en ligne avec ma mère,
elle m'a montre la discussion et m'a dit "je fais quoi? Je t'en
fou une tout de suite ou j'attends un peu?"
Et
elle est allé prendre son manteau et son sac pour partir, le temps
que je raccroche, elle était en train de sortir de l'appartement,
j'ai voulu la rattrape dans les escaliers, j'y suis parvenu est est
passé devant, je lui ai demande de remonter qu'on allait discuter et
lui expliquer calmement, mais ça colère était trop grande, et je
la comprends. J'ai voulu la prendre dans mes bras et elle c'est mise
à me frapper plusieurs fois au visage, je me suis protégé et elle
est réparti, j'ai de nouveau réussi a lui passer devant au rez de
chaussé à côté de la porte qui donne accès aux caves, le tons
montés, les cries aussi, et menacé de crier si je ne la laissais
pas partir, mais je voulais m'expliquer, de la j'ai ouvert la porte
de la cave et je l'ai faite rentrer pour que nos cris soit cacher par
la porte de la cave, elle c'est mise dans un coin et à refusé tout
dialogue, j'ai essayé de lui expliquer qu'il ne c'était rien
passé et que c'etzit pour aider quelqu'un que j'avais fait ça, même
si ça excuser pas mon geste. Elle continué à crier quelle ne
voulait rien entendre, je l'ai prise par le bras pour éviter de lui
parler de dos, elle a crier de la lâché m'a refrappé au visage et
m'a griffé dans le cou, et de la est parti ma gifle... J'ai de suite
compris que j'avais commis une erreur, elle m'a dit que c'était trop,
je ne savais pas quoi fzire, j'ai voulu lui prendre son téléphone,
je l'ai pris et elle est parti, je l'ai suivi dans la rue pour
m'excuser et lui ai demander je ne sais combien de fois de me laisser
lui parler, puis elle est allé chez ça mère.
Je
suis rentré à l'appartement, j'ai appelle sa mère pour lui dire de
me rappeler quand sa fille serait calmer pour discuter, elle m'a de
suite appeler et m'a dit de quitter l'appartement.
Plus
tard dans la soirée, mon ex petite amie m'a dit que j'étais
quelqu'un de violent, que ça mère lui avait affirmé que j'avais
fait de la garde à vue, que je lui avait caché des choses. Alors
que c'est complètement faux.
C'etzit
la 2ème fois que je lui mettais une gifle après une grosse dispute,
la première elle en était venu aussi au main, et j'avais riposté.
J'ai parfois crier très fort contre elle, mais je n'étais pas le
seul a crier a ce moment la.
Je
vois une psychiatre depuis 1 mois qui m'a dit que je n'étais pas
violent, déjà car j'avais pris les devant pour la voir et vouloir
résoudre se problème la et le fait que je n'arrive pas a parler de
mes problèmes. J'ai beaucoup lui de témoignages par la suite de
femmes décrivant des gens violent, il y a quelques similitudes
parfois, mais j'ai du mal à m'enlever ce geste de la tête, qui le
fait faire des cauchemars, et me rend malade et coupable.
Je
ne sais plus vers qui me tourner tellement je suis perdu, je continu
à voir la Psy, car j'ai l'espoir de retrouver la confiance de mon
ex, et lui prouver quelle se trompe sur moi. Je reconnais les
erreurs, j'en ai pesé le pour et le contre, mais j'ai un manque de
confiance en moi, et je doute, donc je me tourne vers vous pour avoir
votre aide. D'après vous suis je un homme violent? Ais je une chance
de guérir?
Merci
d'avance de votre réponse
Bonjour, Je
crois que le fait, de vous poser sincèrement de telles questions,
d'avoir décidé seul et sans contrainte de consulter un psy, d'être
réellement motivé pour comprendre et résoudre la problématique
que vous vivez avec votre petite amie, vous autorise à imaginer un
avenir où vous pourrez mieux contrôler les tensions qui parfois
vous font passer à l'acte. Cependant, si les deux gifles sont
effectivement des gestes de violence, il semblerait qu'il faille les
inscrire dans un certain contexte et qu'elles seraient, d'après
vous, une réponse inappropriée à la gifle et aux griffures de
votre amie. Nous aurions alors affaire à une situation de
violence entre les deux partenaires déterminée par un problème de
communication de part et d'autre : votre amie ne voulait pas vous
parler ni vous écouter et vous n'avez pas respecté son besoin d'une
prise de distance. En fait, vous vouliez la forcer à vous écouter
alors qu'elle ne voulait pas vous entendre et là, c'est déjà une
forme de violence. D'où la réplique de cette femme, laquelle
s'est sentie dominée par vos pressions, votre force physique, votre
volonté de la maintenir alors qu'elle voulait fuir. Votre
violence, ce n'est pas seulement la gifle, c'est d'abord la
contrainte psychologique et physique que vous lui faites
subir. Autrement dit, elle n'a pas supporté le fait que vous
vouliez la convaincre malgré elle, malgré son désir de remettre
peut-être à plus tard une éventuelle discussion. Vous lui avez
pris son téléphone et l'avez suivie dans la rue puis vous avez
appelé chez sa mère... Vous avez empiété de nouveau sur sa
liberté individuelle. Bien sûr, vous n'étiez pas animé, il me
semble, par le désir de malmener votre compagne mais par la
nécessité de vous faire entendre comme si votre "égo"
était en danger et parce que vous étiez dans la crainte de perdre
votre amie. Ce sont ces sensations de danger imminent, cette
crainte de la perte, ce manque de confiance en vous que vous
soulignez justement, qu'il faut mettre en évidence avec votre psy
car c'est surtout ce ressenti qui vous fait passer à
l'acte. Peut-être que de son côté, votre amie est en prise
elle-même avec des sentiments d'insécurité d'un point de vue
affectif par exemple, ce qui pourrait expliquer ses doutes quant à
votre comportement, son manque de confiance aussi et sa curiosité
(elle a néanmoins commis une "faute" en s'introduisant
dans cette partie privée), d'où la difficulté de communiquer
calmement son inquiétude. Vous l'avez avoué "vous n'êtes
pas fier de ce que vous avez fait dans la partie privée de votre
facebook" et vous avez raison d'en avoir honte! Au moment où
je vous lis, je ne peux pas dire que vous êtes un homme violent ;
vous êtes un homme qui a eu une violente volonté de convaincre sa
partenaire malgré elle avec une "méthode" empreinte de
violence ( vous l'avez plus que retenue dans l'escalier, dans la cave
etc...) Ce sont cette volonté et cette "méthode" qu'il
faudrait transformer avec l'aide du psy de façon à ce que vous
parveniez à acquérir d'autres modalités de communication. Oui,
vous pouvez évoluer favorablement et je vous y encourage. J'aimerais
pouvoir publier votre témoignage dans notre espace échanges
anonymement ou non : *
http://www.sosfemmes.com/faq/faq_menu.htm M'autorisez
vous cette publication?
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Agent de conseil
Oui cela ne me dérange
pas que vous publiez cela sur votre site. J'ai parlé de cette
volonté de vouloir a tout pris me faire entendre aprés une dispute
avec ma psy, elle m'a demandé de trouver des solutions moi même
pour éviter que ce problème ne ce renouvelle. Voila ou j'en suis
arrivé comme solution seul : 1- toujours vouloir être calme.
Ne
pas réagir aux attaques, réfléchir aux effets et conséquences. Se
rappeler de son objectif, RESTER CALME. Ne pas lever la voix,
respirer par la bouche et parler lentement.
2-
parler/communiquer
Quand
quelque chose me contrarie, le dire a la personne. Bien réfléchir a
ses paroles et expliquer calmement, clairement, sans couper la
parole. Si on me coupe la parole, se dire que la personne concerné
est intéressé au débat, donc la laisser finir.
3-
sortir de la pièce ou prendre l'air
Partir
du lieu et évacuer la colère, attendre d'être vraiment détendu,
demander de l'aide a quelqu'un d'extérieur. Écouter la
musique, marcher, etc...
4-
penser aux points positif.
Ne
pas rester sur les poins négatifs.
Pardonner
et surtout ce pardonner!
Passer
sur les petits choses sans importance, l'important c'est d'aller de
l'avant pas regarder en arrière!
5-
évacuer la pression
Ne
pas garder les choses pour soit, les écrire ou en parler. Je n'y
arriverais pas seul. Les gens qui m'aime ne sont pas contre moi, je
ne vais pas être jugé si ils me demandent de leur parler.
6-
écouter la personne
Si
elle parle fort ou crie, rester calme, pour savoir d'où vient le
problème. Si elle est encore en colère, ne pas tenir compte des
injures. Être conciliant et calme. La faire parler sans arrêt pour
qu'il se découvre et ce confie.
7-
se dire soit même les choses.
Se
dire les choses déplaisantes que l'ont allé dire a l'autre personne
pour se rendre compte des choses. Cela évite d'envenimer les choses.
Voilà
les ponts importants qui pour moi peuvent éviter une dispute. J'ai
depuis fait un grand tri dans tout ce qui m'entoure, que ce soit les
biens ou les personnes. Je consacré trop de temps a des choses qui
m'occupent sur le moment mais ne qui a la longue, ne m'apportaient
rien. J'ai laissé aussi toutes ces personnes qui n'en valait pas la
peine et me rend compte qu'on est souvent seul quand les choses ne
vont pas. C'est difficile mais cela ne sert a rien de s'entourer de
personnes qui ne m'apporteront rien par la suite. Si j'avais fait ça
avant, j'aurais pu me rendre compte de mes problèmes plus tôt, et
éviter ces disputes qui pour la plupart était du au manque de
communication.
Je
sais que de vouloir forcer les gens a entendre des choses au moment
ou ils ne le veulent pas, c'est une forme de violence, moins
grave que les gestes, mais une violence quand même, qui depuis cette
histoire, me fait culpabiliser de toutes nos disputes, m'empêche
toujours de dormir des nuits entière, me rend mal tout au long de la
journée a m'en rendre malade. Quand j'ai revu mon ex début de
semaine, je tremblais comme une feuille morte, j'étais tellement mal
a l'aise de la voir, a essayer de lui prouver ma bonne fois, a
m'excuser, je me suis même excuser a genoux pour quelle comprenne
réellement, que ce n'étais pas des paroles en l'air. Jamais je ne
me suis mis a genoux devant quelqu'un pour m'excuser de quoi que ce
soit, ça fait mal a son propre ego, mais c'était nécessaire pour
moi de le faire. Je sais qu'il me reste encore beaucoup de travail a
faire pour arriver a être capable de gérer des situations de
dispute comme j'ai eu, que cela ne ce fait pas en un mois, mais ne
pas avoir de retour de sa part disant qu'elle sait que je suis
vraiment désole d'avoir fait ça, et que c'était un geste
intentionnel, me fait vraiment culpabiliser, j'ai même honte
de moi.
Comment
puis je abordé le sujet de mon manque de confiance en moi avec ma
psy, et comment travailler la dessus pour regagner un peu cette
confiance? Je vous cache pas que je me renferme dans ma bulle car
j'ai peur de moi et honte de moi, je me répète sans cesse ces
points que je me suis écrit, je les relis plusieurs fois par jours
pour bien les avoir en tête, je les applique dans les petits moments
de stress pendant ma journée de travail, même si je suis trés loin
d'arriver a une colère que j'ai pu avoir lors d'une dispute avec mon
ex.
si
vous en avez la possibilité, est il possible pour vous de m'aider
aussi, je n'arrive plus a vivre dans cette situation, si vous avez
des conseils ou autre, je suis ouvert a toute aide extérieure.
Merci
encore de votre réponse rapide.
Bonjour, Je
me représente votre anxiété et votre volonté aussi de "réussir"
cette thérapie mais ne soyez pas trop pressé car le "travail"
thérapeutique ne doit pas pas s'effectuer avec une hâte excessive ;
il faut prendre le temps de mûrir vos perceptions de la situation,
vos représentations liées à vos émotions et sans doute à votre
votre vécu voire même à vos jeunes années. Ainsi la
problématique de l'identité et de la confiance en soi ne se résout
pas magiquement mais vous demandera une réflexion sur votre
existence, donc de nombreux retours en arrière aussi, pour que se
dessine le "sens "de votre vie. Peu à peu, vous
apprendrez à mieux cerner votre "je", le plus fidèlement
possible et parce que vous aurez pleinement conscience de ce "je",
vous serez plus à même de le « conduire » comme vous le
souhaitez. Vous pourriez simplement dire à votre psy que vous
n'avez pas confiance en vous ; elle ne sera pas surprise mais
appréciera le fait que vous vous représentez justement ce manque de
confiance.
Commencez
par vous demander « quel enfant étiez vous »?
Je
reste à votre disposition et vous remercie pour votre
autorisation. Nous inscrirons votre adresse, sans doute anonyme,
afin que d'autres personnes puissent éventuellement vous joindre. Si
vous n'êtes pas d'accord, indiquez le moi, et nous l'effacerons.
*
sumopower88@gmail.com Cordialement, Chantal POIGNANT
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