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J'ai une petite boule au ventre jusqu'à la gorge Octobre 2013
ce soir je suis un peu triste alors je viens vers vous pour en parler un tout petit peu, je sais que ça ira mieux après. je crois que je suis triste, et ça me rend triste d'être triste à cause de ça. A cause du manque de sollicitude familiale ; j'ai toujours « mal à ma mère ». hier j'ai appelé une amie, une autre m'a envoyée un bonne chance, la veille une chef de service..; bref qqs personnes se sont souvenu et m'ont soutenue... mm aujourd'hui d'autres m'ont demandé : alors ? sauf... ma famille ! ma mère que j'ai eu dernièrement au téléphone tous les jours, à qui j'ai remonté le moral et donné de la force pour affronter ses fantômes, n'a pas trouvé le temps de me soutenir, ou me faire un coucou... rien.. mes sœurs n'en parlons mm pas, elles ont certainement oublié (bon une est en vacances) mais ma mère... j'ai un peu mal au cœur, car en fait.. rien ne changera JAMAIS je donnerai toujours plus que je ne recevrai avec elle... et je n'ai plus envie du tout de l'amener dans son B. tuer ses fantômes ça me gâche une journée et ça me coûte du fric !!!!!!!!!!!!! non, je vais le faire... et je vais surtout freiner mes élans vers elle au prorata de ce qu'elle sera en mesure de m'apporter. je l'ai appelée cet apm et je le lui ai dit. elle n'a pas su l'entendre et a réagi comme une gamine qui ne comprend pas... j'ai l'impression qu'en vieillissant elle est encore plus fragile.( elle m'avait dit que les adultes lui font peur... et que face à moi elle réagit un peu comme si j'étais l'adulte) aujourd'hui je me suis contentée de lui dire que notre relation n'était pas à sens unique... puis je suis passée à autre chose.. en terminant la conversation en douceur.. j'ai une petite boule dans le ventre jusqu'à la gorge. je suis prise en flagrant délit d'espoir... oui j'espérai que nous pourrions trouver une entente profitable à toutes les deux. je me leurrais de croire qu'elle saurait comment m'aimer... elle n'en sera jamais capable car elle ne sait penser qu'à elle-même... elle n'est pas une égoïste méchante et calculatrice, elle est juste une enfant dans le corps d'une adulte... me faut encore un peu de temps pour tout à fait l'admettre. bref... on ne choisit pas sa famille... mais on à le choix de la côtoyer... ou pas. juste à ne pas se laisser embarquer par l'emprise que celle-ci a sur nous, d'une façon ou d'une autre. je suis libre et je le resterai! Valériane. Bonjour, Vous faites le constat que votre mère ne sera jamais vraiment fiable et qu'elle ne l'a jamais été, même si par ailleurs, elle n'est pas franchement mauvaise : ce n'est pas facile à admettre. Car depuis sa venue au monde, tout enfant a besoin de l'attention et de la réceptivité de sa mère comme caisse de résonance pour se construire et longtemps après sa petite enfance, comme caisse de résonance à sa personnalité. Votre anxiété, votre propension à douter de vous, de vos capacités, vos attentes et vos déceptions par rapport à l'autre, viennent sans doute du déficit d'interactions mère-fille, lequel ne vous a pas aidée à vous constituer dans l'assurance (assurance du soutien de votre mère qui assure l'enfant dans sa propre confiance en lui), d'où les périodes de désarroi que vous connaissez. La réaction ou la non-réaction de notre mère ne nous est jamais indifférente même quand nous atteignons l'âge adulte parce que, dans la relation précoce et formatrice, ce sont les réactions maternelles qui donnent un sens aux faits et gestes de l'enfant. Ensuite, dans le cas de la mère "frustrante" ou omniprésente, l'adulte devra apprendre à choisir "entre accorder de la valeur à ses propres besoins, développer ses propres pensées et identifier ses propres émotions d'un côté, et préserver une relation significative avec son parent, de l'autre". Vous êtes en train de poursuivre ce cheminement. Cordialement, Chantal POIGNANT Agent de conseil
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