J'aimerais écrire un livre
Janvier 2014
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en pied de message
Je ne sais pas si mon histoire est unique, ou complètement
irréel, je n'arrive pas à me situer et à savoir quel est la Bonne
attitude à avoir vis à vis de ce que j'ai vécu et en parler pour enfin
savoir si ce que je ressent est légitime ou si je suis une folle qui
dramatise et perd la tête...Voilà, j'ai subi de l'inceste par mon père,
des attouchements sexuels, je n'ai jamais eu de pénétration...,je ne
sais pas trop quand et comment cela a commencé car je pense que j'étais
très jeune... Des flashs, me reviennent parfois, des images de pénis en
érection proche de mon visage et mon père qui me le fais tenir pendant
la sieste...un liquide visqueux qui coule sur ma petite main...car tout
se déroulaient pendant les siestes ou le soir tard, toujours quand
j'étais endormi, il venait et me caressait, m'embrassait et se
masturbait en me regardant et se touchant, il commençait dans mon
sommeil et comme cela me réveillais plus tard, je faisais semblant de
dormir et essayait de me tourner et de refermer mes jambes, pour faire
comprendre que cela me dérangeait, que je ne voulais pas, mais il
insistait sans parole mais avec des gestes sur et précis...le truc le
plus horrible à admettre est que j'ai eu une ou deux fois des
orgasmes...c'est tellement répugnant, je me hais après je pleure et
culpabilise car je me dis que si il revient c'est de ma faute...
C'était mon père et comment réagir quand on est depuis toute petite mis
dans ce genre de contexte paternelle...cela a durer jusqu'à mes 13 ans
où la j'ai dénoncé mon père à ma mère par le biais de ma grd mère, car
j'avais peur et ne voulais pas que ma petite sœur de 3 ans subisse elle
aussi ces pulsions perverses...mon père ne m'a jamais menacé
verbalement ou fait du mal physiquement a proprement dis, il m'a
traumatisé et élevé dans sa perversion qu 'il a eu à cause des sévices
que lui même à subit étant jeune...mais du coup notre relation était
compliquée et quand ma mère l'a appris de ma voix, elle a ouvert les
yeux, ça été un bref soulagement, Mon père ne m'a jamais plus touché
après ça et ni ma sœur, à part ça, il n'y a eu aucune conséquence
suite à la révélation, ni bonne, ni mauvaise, la vie à continue
normalement ma mère est restée avec mon père, une fois de temps
en temps, ma mère me demandais si papa revenait dans ma chambre la
nuit... Bref, les années ont passées, ma mère m'a considéré comme un
peu comme une rivale et cherchais les conflits et mon père ne prenait
jamais parti quand il s'agissait de moi, il se taisait et ma mère
supportais de moins en moins de me voir, mon adolescence à été un
véritable enfer, une espèce de honte est venu en moi, une culpabilité
vis a vis de ma famille et de ces disputes violentes, blessantes et
incessantes. Jamais on a discuté de cet inceste après le jour où j' ai
eu le courage de parler, que ce soit avec ma mère ou mon père, ça
planait au dessus de nous, des gènes quotidiennes, alors mon éducation
sexuel et la prévention, on oublie, le sexe était le sujet tabou de la
maison, en tout ça avec moi...car ma sœur a eu vraiment tout, tout ce
que je n'ai pas eu et beaucoup d'amour et de protection, ils ont
rattrapés le coup avec elle... Comme je le dis souvent, j'étais le
brouillon...et ma sœur l'œuvre illustrée...passons... A 19 ans j'ai
fuit ce climat instable et malsain, je suis parti vivre en
Normandie avec mon copain, avec qui j'ai eu 2 garçons, en passant, nos
relations intimes ont été parfois compliquées, mais impossible de lui
avouer tout car on voyais mes parents régulièrement dans les années qui
suivirent et je ne voulais pas tout briser, casser cette pseudo
ambiance familiale...mais je l'ai fait, d'une autre manière, mais je
l'ai fait,...j' ai saboté mon couple au bout de 10 ans, et je suis
revenu à Paris, chez mes parents...je pensai qu'entre ma mère et moi,
c'était du passé, j'étais naïve, les disputes à 29 ans étaient les
mêmes qu'à 19, et ma sœur plus grande qui n'est au courant de rien
servait de confidente à ma mère qui lui disait qu'elle ne me supportais
plus, qu'il fallait que je parte et inventait des prétextes et des
mensonges, pour que je soit le vilain petit canard...j'ai laissé
faire... 8 mois après mon retour de Normandie, ma mère me mets un
ultimatum, il faut que je trouve un appartement avant la fin du mois,
sinon je vais en foyer avec mes fils(5ans et 2ans)... Je n'y crois pas
... Mais hors de question de la satisfaire, et j'ai pris un appartement
à l'arrache, marchand de sable que j'ai gardée 2 ans...bref passons, la
vie suit sont court "normal", je passe l'éponge, on continue à jouer
à la famille modèle... Jusqu'au jour où tous re-bascule, mon père
est interpellé à 6 h du matin chez mes parents menottés et son
ordinateur confisqué, mon père m'appelle et m'explique que l'on va être
auditionné avec ma sœur et ma mère...mon père m'explique vaguement qu'à
priori, il est poursuivi pour téléchargement d'image, mais que c'est
une erreur, des images téléchargés par erreur, "internet, tu
connais..." me dit-il, juste une dizaine, que serait bien que je mente,
enfin, ils ne me le disent pas vraiment comme ça, mais dans la
conversation je comprend...que ce serait mieux...pour tous le monde, ma
sœur n'est toujours pas au courant et mon père minimise au max envers
nous 3, les faits...arrivées au commissariat ma mère après être passée
en premier me dis qu'elle à demandé à l'agent de police, d'être vague
avec ma petite sœur pour l'épargner, et c'est ce qu'il fit... C'est à
mon tour, on me donne les faits, mon père avait plus de mille photos
classées et répertoriées scrupuleusement par genre en
Pedo-pornographie dans son PC....mon cœur bat à 200 à l'heure, le
gendarme me fait comprendre que ce ne sont pas des fichiers téléchargés
par accident comme le prétend mon père...que c'est essentiellement des
petites filles de 2 à 14ans...que c'est ciblé... Bien évidemment il me
demande si je pouvais me douter et me pose toutes les questions
d'usages... Et je MENT pour le protéger...et protéger ma sœur et ce
cercle familiale dont je pense avoir besoin...
Bref, matériel confisqué, mon père relaxé jusqu'au jugement, en rentrant
du commissariat, je vais voir mon père et lui dis ce que m'a dis le
gendarme et lui fait comprendre qu'il m'a un peu menti et que c'est
grave, qu'il est malade... Il pleure s'apitoie sur son sort, dis qu'il
va se soigner, ma mère acquiesce, et voilà, de nouveau affaire
classée... On en reparlera plus jamais... Jusqu'a ce jour d'avril 2012...
Ma mère m'appelle au travail en pleure, me dis que mon père à été arrêté
à auchan, et qu'il est en garde à vue...ma mère ne comprend pas, elle
me parle de magasine, bref, de masturbation...et que nous sommes
convoquées immédiatement au commissariat... Ma mère passe en premier, ressort en larmes, se contient pour ma sœur,
elle a demandé de nouveau à l'inspecteur de ne pas tous dire a ma soeur
qui a 22 ans car elle n'est au courant de rien, il faut l'épargner, bla
bla bla, cinéma habituel maintenant et rodé...à mon tour, et la, le
policier m'explique que mon père s'est fait surprendre en train de
suivre une enfant de 2 ans dans le supermarché, en la fixant, lui
faisant des sourires et sous son manteau avait tous sorti et il se
masturbait...!!!!! La mère qui a vu que son attitude était anormal, a averti la
sécurité...heureusement...dieu sait ce qui aurait pu se passer...vu mon
air interrogatif, il me propose de voir la vidéo de surveillance, je
refuse, (seule ma mère l'a vu...horrible...)je baisse la tête, je me
sens en échec, tout mes sacrifices n'ont servi à rien, il m'explique le
rapport du psychologue qui a vu mon père suite à son
arrestation..."homme pervers, tendance à la manipulation..."et j'en
passe...une larme coule sans expression sur mon visage, j'ai honte, je
ne regarde pas l'agent dans les yeux et ils comprends de suite, il me
pose la question et je dis....oui...et j'évoque quelques souvenirs, mais
je ne dis pas que j'ai révèle à ma mère mon inceste à 13ans... Car
sinon pour quel famille allons nous passer, pour des inconscients, et
moi pour qui va t il me prendre, pour continuer à avoir une relation de
famille avec cet homme...nous avons une bombe pédophile extrêmement
dangereuse active chez nous, et rien n'a été fait après tous ces
événements...!!nous restons passif...et voilà où nous en sommes...il
décide de re convoquer mon père pour lui lire ma déposition, le voilà de
nouveau face aux actes qu'il m'a fait subir mais plus détaillés car je
n'ai plus 13 ans, j'en ai 32 et mes mots sont plus précis...et il avoue
avoir fait des petits attouchements 1 ou 2 fois...bof..et pas sur une
aussi longue période, et puis j'étais plus vieille, il ajoute que je
suis un peu affabulatrice... Que j'ai des problèmes psychologiques, que
je cherche de l'attention...quand j'entend le policier me faire ce
compte rendu de l'entretien avec mon père, je sens comme un frisson me
parcourir le dos, et une colère, une haine...en faite, il a
banalisé...ces actes...ma souffrance...mon investissement, mon possible
pardon...mon intégrité, je me sens idiote et abusé psychologiquement
encore plus profondément..., et ne sais quoi dire à l'agent, je ne dirai
rien d'ailleurs et partirai le tête haute, je sais ce que j'ai
vécu...je vois que lui me croit et je sens son empathie...et sa façon de
me soutenir et de me dire de me méfier...
Je sors, on attend...les minutes semblent des heures... ma mère pleure
se confie sur des choses que j'aurai préféré ignorer, elle me dis
qu'elle se doutais pour moi, que des fois elle rentrait du travail et
surprenait mon père en train de regarder un film porno avec moi a ses
cotés, qu'il passait trop de temps dans ma chambre le soir, qu'il lui
demandait de s'épiler complètement et de s'habiller en petite
fille...bref, l'horreur, des détails sur leurs vies intimes, et je me
rend compte que les rôles sont inversés, de victime, j'étais passé
coupable, dans les yeux de ma mère mais en plus maintenant de fille,
j'étais passé mère, rassurante, confidente, protectrice...comment puis-
je accepter, supporter ça... Sur le moment je ne réalise pas cet
engrenage où je me perd doucement...ma sœur se sent exclus car on cache
nos discussions, on fait des sourires forcés pour la rassurer, et moi
ça me tue, j'ai de plus en plus de mal a feindre l'indifférence de la
situation gravissime où l'on se trouve... et donc elle s'éloigne
de moi et me rend responsable de sa mise de côté alors que moi je
voudrais pouvoir au contraire en parler avec elle... Mon père passe en
comparution immédiate à pontoise, pas de huis clos, ma sœur n'est pas
conviée, ma mère veut que je vienne pour la soutenir et le
soutenir...et la je suis crispé, le procureur annonce les faits et les
accusations, les gens sont indignés, ils nous observent car nous sommes
à un moment désignées du doigt par l'avocat, la pédophilie est tabou,
on évoque rapidement le fait qu'il ne se soit pas fait soigner alors
qu'il y avait eu déjà des récidives, on parle rapidement de moi mais
comme le rappelle son avocat, je ne fais pas parti de
l'accusation...mais événement auquel je ne m'attendais pas au moment où
le juge lui parle de moi et de ma déposition du commissariat...encore
une fois mon père pédophile avéré sur mineur de 2 ans... minimise, me
déçoit, me fait pitier, me rend en colère, je ne sais pas quel
sentiment ressentir, je suis perdu, ce sont des nuances d'amour, de
haine, de honte, de peur...comment peut-il????...Tous ce mélange dans
ma tête mais je tiens le coup...pour soutenir ma mère... 6mois de
sursit, fichage au fichier des délinquants sexuels à vie, obligation de
soin...et je dois aller le chercher en prison le soir même, pour le
ramener... Il est 22h, j'attend mon père devant la prison, avec ma mère
à l'arrière de la voiture, science fiction ou réalité...j'ai
l'impression de vivre un cauchemar, le silence me transperce la
poitrine à chaque bouffée d'air, je transpire, j'ai l'impression d'être
malade, que je vais vomir...il arrive, il a été malmené et insulté par
les autres détenus...il pleure, il monte bossu, ne dis rien, nous non
plus d'ailleurs, je démarre et je les ramène chez eux...3/4 d'heure de
route dont je n'ai plus aucun souvenir...étrange... Mon père comme les
autres fois promet qu'il ne recommencera plus...qu'il est désolé de
nous faire souffrir, il pleure, me fait de la peine, ma mère lui fait
la morale, et moi je lui dis juste que c'est la dernière fois que je
vais le chercher en prison...et je rentre... Et voilà, tout redevient
normal, on est au petit soin pour mon père, ma mère l'aime de plus en
plus, ils se font des week-ends, ils se font soigner, se libèrent,
discutent longuement entre eux, les mois passent, je vois qu'ils
s'épanouissent et pour moi tout cela me semble impensable... ils
vendent leur maison à un très bon prix, mon père ferme sa société et
trouve un très bon emploi dans ce qu'il aime, ma sœur toujours au
courant de rien idéalise mon père, ma mère et s'éloigne de moi, elle
vit chez eux donc elle ne voit qu'un seul côté de la médaille...on me
critique...j'habite pas loin de chez eux... Il viennent chez moi 2 fois
par ans parce que je les invite...sinon, c'est moi qui dois venir pour
les voir car ils ont besoin de voir leur petits enfants, j'accepte leur
excentricité, leur façon de m 'infantiliser parfois et de me dire ce
que je dois faire...impossible pour moi de faire l'impasse et plus ça
avance et plus tous ça me ronge de l'intérieur, j'ai l'impression
d'être l'oublier de l'histoire...ça me fait mal, j'ai des crises
d'angoisses, des pertes d'appétit, des crises de larmes, et des moments
d'euphorie, des pulsions sexuels...un mal être, et cette putain de
solitude comme si je voyais le monde, ma famille derrière un Plexiglass
opaque, infracturable et insonorisé...et je cris de toute mes forces...
Mais rien, même pas un écho...je cherche la solution, nuit et jour, que
dois-je faire pour m'en sortir car je sens que je glisse au fond d'un
trou noir... Je n'arrive plus à aimer, je rejette les hommes bons et ne
suis attirée que par de hommes qui me font souffrir...Je ne me supporte
plus, je m'isole, je quitte mon travail d'ingénieur
commerciale...prétextant un burn out...tu parle, je suis en
dépression...ou au bord du gouffre, j'essaie de m'ouvrir un peu à ma
mère, car je sais que mon talent de dissimulatrice de sentiment parfois
joue contre moi...alors je me fais violence...mais on ne voit rien, on
me dis que mon boulot me surmène, qui faut que je me repose, que je
m'occupe de mes enfants...enfin tous, mais aucun tir au but...le grand
final arrive, je le sens, ma mère devient irritable, je sais quand elle
va d'un seul coup sans raison annuler un repas, ou une sortie, en
disant on est fatigué, me reprocher ma façon de m'habiller, de parler,
de m'occuper de mes enfants...bref, elle cherche l'étincelle qui fera
jaillir la flamme et elle a trouvée le 11/01/2014, tout est parti d'une
broutille et tout c'est fait par SMS...mais des choses ont été dite qui
ne pourrons plus jamais se défaire, j'ai essayé de faire comprendre à
ma mère que tout les chapitres n'étaient pas clos, car dans l'histoire,
on m'a oublié en tant que victime d'inceste pendant plusieurs
années...que j'aurai eu besoin qu'on me reconnaisse comme tel au moins
venant d'elle, que j'avais lu des articles, que c'était grave, je lui
ai même envoyer un résumé post traumatique des victimes d'incestes pour
avaliser mes sentiments, que je ne mentais pas, vous vous rendez compte
il a fallu que je prouve que je souffre ...!!!j'ai eu quelques réponses
étonnantes "le psy est remboursé par la sécu"..."arrête de ne penser
qu'à toi"..."tu es jalouse de ton père et de ta sœur"..."tu as eu une
belle enfance, arrête de te plaindre"...bref, que tout ce qui m'arrive
est ma faute, et qu' il faut que j'arrête de gâcher leur vie avec mes
problèmes...anéanti... Je voulais juste être comprise et aider par ma
famille comme moi j'ai fait ou du moins j'ai essayé, ma sœur vivant
chez mes parents à vu ma mère pleurer et parler avec mon père lors des
échanges de SMS, mais comme elle ne sait rien et ma mère à refuse de
lui faire lire...elle aussi à décide de ne plus me parler...elle me
pense coupable, de toute la misère et le souci familiale, et je me sens
coupable... Ce soir je lui ai envoyé un SMS, et je lui propose qu'on se
voit, et je lui dirai tout...mes parents vont m'en vouloir mais....
Elle a le droit de savoir, elle a 25 ans, et fini de me sacrifier pour
que mes parents est une bonne image vis à vis de ma sœur...je n'ai pas
eu de père, ma mère m'a abandonné, à partir du moment où elle a eu des
doutes et qu'elle n'a rien fait, je veux ma sœur ... Et aujourd'hui ils
me doivent tous les deux, une vie...je tiens le coup grâce à mes deux
fils que j'aime et que je veux voir grandir...sinon je vous jure que
plusieurs fois, j'ai voulu me supprimer pour effacer ce brouillon que
j'ai été pour mes parents...
Le pire, c'est que j'ai toujours voulu les impressionné... Et leur
montrer que je n'étais pas une raté , une personne inintéressante comme
m'a dis ma mère...
J'aimerai écrire un livre, car il y a des faits, des détails, et
d'autres aspects de cet acharnement psychologique que j'ai vécu...et
oui, j'ai besoin d'aller voir un psy, mais je me sens pas encore
prête...à être de nouveau jugée et condamnée comme l'a fait ma
famille...
Je ne leur parlerai plus jamais...et le pardon est impossible...c'est
mon père qui a semé et il a tout gagné...moi j'avais rien demandé...
Virginie, 33ans...et victime oubliée...
Bonjour,
D'abord, je tiens à vous signifier mon respect pour votre dignité, votre clairvoyance, votre courage.
Ensuite, je voudrais vous informer que vous pouvez sans doute encore
porter plainte et que vous pourrez être aidée dans ces démarches par
des associations spécifiques. Enfin, je vous demanderais l'autorisation
de publier votre témoignage dans notre espace échanges avec une adresse
e-mail anonyme, peut-être celle que vous utilisez aujourd'hui. Je crois
avoir compris que vous êtes encore sur Paris et je vous demande de vous
joindre à l'action de ces associations qui luttent contre la pédophilie
et l'inceste. Nous avons besoin de vous, de votre énergie, comme vous
avez besoin d'être accompagnée car vous avez trop longtemps lutté
seule. Je vous envoie dés maintenant des adresses d'associations très
compétentes ; il s'agit du "monde à travers un regard" et d'aivi":
* http://www.lemondeatraversunregard.org/
* http://aivi.org/
L'une propose des groupes de paroles, notamment sur Versailles et
l'autre sur Paris. J'aimerais que vous collaboriez avec eux (nous
sommes dans le 52) car effectivement, il est temps de vous occuper de
vous, de la petite-fille qui n'a jamais été protégée. Pour vous mais
aussi, pour toutes les autres petites-filles "muettes", vous devez
aujourd'hui parler ouvertement.
Merci de me répondre svp.
Cordialement, Chantal POIGNANT Agent de conseil
Bonjour,
Vous pouvez publier mon récit sous cette adresse email...je vous remercie d'avoir employé les mots respect et dignité car en fait c'est tout ce que l'on demande...juste être considérer...vous savez j'avais peur de votre réponse...cette peur d'être toujours mal jugé est difficile à combattre... écrire m'a fait le plus grand bien et me relire, me mets face à mes émotions, mes sentiments...c'est libérateur... et oui, si je peux aider ou soutenir, des personnes ou des enfants dans leur courageuse démarche à dénoncer, a se libérer, je le ferai...je vais aller voir les sites que vous m'avez recommandé...mais ma deuxième démarche pour le moment sera dimanche quand je vais tout expliquer à ma sœur et j'espère ne pas la perdre définitivement...
Merci... nini.ouadah@hotmail.fr
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