| J'étais un cadavre Août 2015
Bonjour, je vous ecris car jai lu quelques messages d autres femmes violentes comme moi...
Je dois aussi commencer par le début : de 0a 9ans j'ai vécu en suisse italienne,une enfance joyeuse, ma mère travaillait mon père s occupait de moi et mon petit frère de 2ans de moins. Nous étions dès le plus jeune âge bilingues en allemand et italien. À 9ans, malgré mon angoisse de quitter ma maison et mes amis,mes parents ont décidé de déménager en France. C'était un gros défi pour eux mais pour nous aussi--trilingues!!?! J'ai tjr été une enfant heureuse en apparence mais qui pleurait toutes les nuits (pour la peur de mourir trop tôt,ou parce que j'avais abandonné mes amis en suisse, ou pour la mort de mes grands parents ou même de mon chien....) jai toujours étée un peu garçon manqué et fière d être vue comme un ptit mec plutôt qu'une petite fille,et j'aimais faire des conneries d enfants avec mes potes (toujours des mecs...). A 14ans j'ai eu mon premier amoureux,et avec cela mes premières expériences sexuelles. Tout était beau et parfait jusqu'au jour ou il m a quitter. Moi,stupide, pensait le récupérer en faisant l amour une dernière fois,mais il m a jetée quand même,et je m étais seulement faite du mal. J'ai commencé a boire (14ans) et fumer du cannabis. Je consommais beaucoup,je ne sais pas comment mes parents ont fait pour ignorer cela en plus de mes nombreuses escapades nocturnes pour me défoncer et sortir... Je partais même avec mon scooter seule la nuit et ils ne voyaient rien!?!? Je ne dormais pas la nuit et me levait directement après être rentrée pour aller a l école. Lors d une sortie avec mes potes,trop alcoolisée a la recherche d un ptit pétard a fumer,je me suis retrouvée sous un pont avec un mec bien plus âgé et bien trop excité... Je n'y ai rien compris et je n'ai même pas eu la conscience, le temps, la force de dire non,de réagir,de me défendre...après lui avoir mordu violemment l épaule,il ne comprenait rien il semblait, et m a lâché. Je me suis enfuie,sale et pleine de sable...mes"amis" a qui j'ai dit il faut me ramener immédiatement,ont rigolé et dit que j avais bien cherché ce qui venait de se passer! Je me suis enfuie,seule ! Après beaucoup de froid et de temps passer dans la nuit a errer dans les rues désertes de la ville, un "ami"est passé et m a vue...il m a ramenée, on a parlé,je semblait peut être pas choquée?!mais bref,je ne sais pas ni comment ni pourquoi, mais il m a baisé lui aussi sur le scooter dans la rue en haut de chez moi....j'ai dégringolé plus profond chaque jour après sa pendant 6mois. Boire et me laisser baiser par qui passait par là et qui voulait se dépuceler a n'importe quel prix. J'ai subi,sans jamais riposter, jetais un véritable cadavre...et les parents???sourds et aveugles? Ils ont du croire a une crise d adolescence quand je les insultaient et fugais de la maison...bref ce qui m a sauvé est d avoir trouvé un homme qui ne faisait pas juste son affaire sur moi mais m a fait comprendre que j avis le droit de choisir! Je ne l'ai jamais revu mais cette nuit était différente et il n y avait ni violence ni humiliations... J'ai,seule, sans l aide de personne, reconstruit ma vie et mon caractere. Forte, décidé de être bien mieux que sa,j ai arrêtée de boire et fumer(15ans). après quelques années j ai même rencontré l amour. Il était calme et gentil et doux. Malgré mes séquelles(problèmes de blocages durant nos relations intimes , ma rage ,ma colère ,ma haine...) il a toujours su rester compréhensif et n'a jamais enflammé ma haine. J'ai fini par le perdre après 3ans pour des différences de projets. Je voyageais et faisait les saison. Je ne voulais plus tomber amoureuse et ai eu quelques relations sans lendemain mais j étais contente de pouvoir enfin en profiter moi aussi tout en pouvant poser mes conditions, choisir les personnes moi même. Seulement, un homme étai tombé amoureux et est devenu jaloux et possessif... Je passerais les détails mais j ai en gros passé 3ans avec ce type qui me réduisait a la vulgaire salope qui baisait tout le monde....c était bien sûr pas vrai!mais je me suis effondré après l avoir frappé violemment. Je ne pouvais m arrêter de le frapper comme lui était incapable de ne pas m insulter!!!3ans un enfer! Il a fini par m abandonner seule en Thaïlande parce qu'il était parti rejoindre sa thaïlandaise avec qui il m avait trompé ! ! ! Hahaha vengeance! Voilà j'ai errer 3semaines dans les rues de Bangkok sans manger dormir et boire rarement...je l ai croisé plusieurs fois avec elle, entendu ses histoire de baise thaïlandaise etc....voilà un bon manipulateur pervers! Bien sur la faute était toujours mienne et ses actes justifiés car je me le merite!
Il m a humilie en me demandant des trucs sexuels dégueulasses... Car si "je le faisais avec n'importe qui" je me devais de l à contenter vu que lui était mon mec! En Australie, j ai enfin pu me débarrasser de lui!!!seulement voilà un autre garçon est entré dans ma vie (italien cette fois)...il était parfait, merveilleux et tout...mais les insultes
.....je ne les supporte plus, je l ai frappé lui aussi...et c'est le cercle vicieux qui recommence... Il a réagit avec violence contrairement a mon ex qui le faisait verbalement et moralement et non physiquement... On s'aime plus que tout mais on a dépassé les bornes on s'est frappé violemment autant l un que l autre (moi la première fois et ensuite chacun son tour!!!) j'ai essayé de le quitter car je ne veux plus d une relation malsaine,mais nous connaissons le problème, la source,les causes et tout mais n'arrivons pas a y remédier et éviter le conflit ! ! On s'aime éperdument et c'est ce qui me pousse a vous écrire...on arrive pas a se séparer et on ne sait comment arrêter ni comment y remédier...peut on pardonner tout sa? Le monde ma enlevé plus ou moins tout ce que j avais en tant que "belle jeune femme" et je ne vois plus que la pire des solutions en ce moment...juste pour que sa s'arrête ! ! ! Je suis une femme j avoue, mais j'ai as honte! J'ai eu ded traumatismes profonds, je me suis reconstruite comme j ai pu, mais je ne supporte plus, être pour tout le monde une femme=pute (escusez moi le termes). La pornographie est la première chose a bannir pour éviter que des gamins de 17ans se depucellent sur une fille presque morte!!! Et j'ai peur de ne jamais être capable de "fermer ma gueule" et qu'un jour quelqu'un finisse par me tuer ou que je tue moi-même quelqu'un pour un mot de travers! J'ai même ( totalement bourrée et inconsciente) brûlé,avec ma cigarette,un type qui parlait de cul avec un ami. Je m inquiète je deviens dangereuse! Je ne suis pas ce qu'ils peuvent penser!!! J'ai déconner étant jeune, et j ai changé depuis...je voudrais enfin être respectée et simplement aimé comme je l aime... Merci d avoir lu cette histoire morbide et de m aider a changer!!!!je ne veux plus frapper mon homme ou le pousser a bout tellement , que lui vienne a le faire...jai déjà un tympan percé pour une gifle dans l oreille.... Aidez moi s'il vous plaît! Il faut que je précise que mon partenaire en a vu de toutes les couleurs avec la malchance qui m accable chaque jour (mensonge de mon ex sur le sida : mon nouveau copin a ete mis au courant et on croyait devoir mourir ensemble et que je l avais rendu malade...ensuite je me suis cassé la cheville,on a pas pu travailler, dépensé notre argent, fait voler toutes nos affaires...bref en gros il a vécu les pires trucs avec moi de sa vie, entendu les histoires le plus moches jamais entendue, et a réagit a mes coups avec des coups!on est des gens biens incapable de nous contrôler... Merci d avoir consacré ce temps au récit d une pauvre folle!!!
Bonjour,
"Folle" sûrement pas ; désespérée sans doute mais pas tout à fait privée d'espoir.
Vous avez conscience que vous êtes allée au bout de certaines limites (c'est vous d'ailleurs qui avez fixé ces limites donc vous n'êtes pas folle) et vous voulez rebondir (donc vous avez encore de l'espoir et raison d'en avoir).
Durant votre adolescence, vous avez beaucoup "testé"(inconsciemment) les adultes dont vos parents et vous avez été surprise qu'ils ne se rendent pas compte de vos dérapages; vous avez été encore plus loin pour vous "tester" vous.
Vous avez vécu dans un univers de violences où vous avez reçu des coups et beaucoup de bleus à l'âme ; vous vous êtes demandée ce qui était "normal" ou "pathologique" ou plutôt non, vous ne vous l'êtes pas demandé, vous avez vécu le normal et le pathologique sans discernement et là, parce que vous êtes vous-même violente, vous vous rendez tout d'un coup compte que cette violence venant de vous n'est pas "normale" ; soit, elle n'est pas "normale" mais pas plus pas moins que la violence que vous avez subie.
Et là, parce que votre propre violence vous fait réagir, on peut dire que vous êtes sortie enfin de la spirale qui, depuis votre adolescence, vous avait emmenée dans un univers de "non sens".
Le problème, c'est qu'en retrouvant le sens "symbolique" de ce qui s'est passé et de ce qui se passe actuellement, vous vous attribuez tout de suite le mauvais rôle, la représentation négative : vous vous sentez "pute"!
Mais c'est quoi cette représentation?
Et comment vous nommeriez les « mecs » qui ont abusé de vous?
Soit, vous n'avez pas mené une vie exemplaire en terme de "vertu" ; on est bien d'accord mais qui a dit que vous deviez être vertueuse?
Ne soyons pas hypocrites : on s'en fiche que vous ayez couché plus ou moins volontairement avec des mecs durant ces années de dérive ; l'essentiel, c'est que vous ne soyez pas marquée à vie , que vous ne vous condamniez pas à vie parce que vous n'avez pas été "exemplaire", que vous rompiez avec ce schéma de vie qui ne vous correspond pas parce que vous vous êtes aperçue qu'il ne menait à rien, qu'il n'avait pas de sens.
Et c'est ce que vous recherchez aujourd'hui : un sens à votre vie.
Mais comme vous êtes profondément en colère contre vous-même et aussi contre les autres (non sans raison), vous êtes devenue agressive envers autrui (alors qu'auparavant cette agressivité était dirigée contre vous par des moyens détournés comme la drogue, l'alcool, les coucheries etc...)
Ce qui me fait dire que votre courrier n'est pas si "morbide" que cela et qu'au contraire vous vous accordez de nouveaux horizons.
Je vais peut-être vous faire bondir mais pourquoi ne pas continuer ce début d'introspection dans un cadre bien déterminé et contrôlé, bien limité, au cours d'une thérapie?
J'attends vos réflexions.
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil
SOS FEMMES ACCUEIL
Bonjour,
Merci pour votre réponse. Je dois dire que vous n'avez pas tort d'un coté en disant que j'ai beaucoup testé, mais tout de même selon mon jugement, les parents devraient accompagner leurs enfants même dans les moments difficiles(et surtout a ce moment la!) et au lieu de cela j'ai vogué de bras musclés en bras moins musclés,mais je crois être devenue dépendante de cette "affection" envers autrui... Je n'ai, depuis l'âge de 15(après avoir été abusée), jusqu'à aujourd'hui, 24 ans, jamais été célibataire. Pourtant, j'ai toujours eu des blocages, des souvenirs noirs qui me font dérailler...a l époque je souffrais beaucoup à accepter ce que l'on me faisait,et surtout de comment, mais pour moi c'était devenu un rôle, le rôle de la "femme", je pensais que c'était vraiment comme cela que une femme avait l obligation d être.... J'etaignais mon cerveau et mon corps restait de marbre,subissant chacune de leurs folies perverses, en pensant que cela était le vrai fonctionnement de la vie. A 15, j'ai après mes écarts et après avoir réalisé que non ce n'était pas normal et que même si on m'y avait obligé parfois, je n'était pas obligé de me laisser faire, rencontré un garçon de 25ans. Il m'a soit disant sauvé ce court instant que cela a duré,en me montrant la beauté de mon corps et le respect qu'il méritait...mais il avait tout de même 10ans de plus et était avec une mineure, alors je ne sais pas jusqu'où va la normalité ...lorsqu'il m'a quittée j'ai voulu me suicider plusieurs fois mais ai toujours (volontairement je crois), raté mon coup. J'ai enchaîné histoires d'amour plus ou moins longues mais il y a tjr eu de l'amour de ma part mais également de la part de mes partenaires (donc a part mes écart des quelques mois après avoir été abusée) je ne me suis jamais considérée une pute...mais pour toute relation qui dure,il faut savoir être capable d'intéresser la personne assez pour qu'elle veuille vous connaître mais aussi garder un peu de piment après le temps qui passe pour ne pas sue cette personne se lasse de vous...et voilà mon plus gros problème, être capable de satisfaire mon conjoint devient une pression énorme et en quelque sorte irationelle. Pourquoi, si j'en ai pas réellement envie, je dois (car j'estime que c'est tout de même normal!) faire l'amour dans différentes positions ou simplement le faire lorsque mon compagnon en a envie ? Ben c'est simple parce que sinon je perds toute ma valeur en tant que "petite amie" et le sens de l'amour, du sexe et l'obligation (que moi-même me donne) de le faire, se mélangent dans ma tête et je m'en veux d'avoir cédé aux caprices de certains en allant au delà de mes propres limites (juste pour leur foutu plaisir!!!!) j'ai en effet lors de blocages, plus l'impression d'être vue et traité comme une pute que comme la petite amie qu'on aime...malheureusement j'ai perdu chacun d'entre eux, car je suis incapable de faire l'amour normalement a mon copain et que je rejette sur eux la faute (en estimant que c'est vulgaire de faire l'amour et non pas un besoin...). Puis c'est facile pour personne, lors de sessions calins chauds, voir sa copine pleurer ou se bloquer et donc cela favorise egalement les jugements erronés. J'ai du entendre des : tfason t'es une Trainée,une merde, t'es un pute incapable de satisfaire ton mec mais qui baise n'importe qui... Je sais pertinemment ne pas être, et cela me met tellement en colère ! ! ! ! J'ai frappé mon ex, et même si je m'en veux, je recommencerai volontiers car les mots sont blessant et que je suis incapable de m'en servir contre quelqu'un que j'aime et que j'estime, et donc c'est un moyen de défense mais surtout un moyen plus radical pour faire comprendre que je ne suis pas et ne sera jamais une pute!!! Mais malheureusement l'humanité est méfiante et ne sais pas si elle peut faire confiance... J'ai par obligation toujours dévoilé mon secret à la personne qui partage ma vie,en espérant recevoir non pas compassion mais compréhension...
Mais, peut-être mon mode de m'exprimer,rude froid et parfois loin du calmement, font de moi automatiquement une menteuse qui s'invente des excuses pour pouvoir continuer a être une pute (même si j'ai été fidèle, amoureuse etc....c'est l'image actuelle de la femme dans l'esprit d'un homme (ce sont toutes des putes et celle la en plus elle veut pas l'assumer....) ma colère et mon énervement contre l'injustice de ces mots utilisés pour faire souffrir, ne font que confirmer leurs dire (il n'y a que la vérité qui blesse dit-on).
Aujourd'hui, j'ai 24 ans (10ans sont passés), et je voyage sans arrêt pour fuire (lorsque je ne supporte plus rien au monde, je m'isole, jusqu'à l autre bout du monde s'il faut). Mais, autant les voyages sont un enrichissement, ils sont aussi souvent un point de non retour.... Je suis partie depuis maintenant 2and sans voir aucun(e) ami(e) et aucun membre de ma famille. Tout d'abord pour courir après mon ex(qui a poussé les vices vraiment trop loin et que j'ai enfin eu la force de quitter, après 3ans d'insultes de sa part et de coups de ma part) et maintenant pour rester près de celui que j'aime je crois cette fois vraiment... =danger. Si j'aime vraiment, jsui toujours prête a tout (me laisser insulter, me laisser humilier, accepter toute demande....) mais il y a bien deux choses que je n'arrive encore pas : me laisser dire ces choses sans réagir, et garder la tête froide lorsque l'on me provoque... Je passe donc éternellement pour la menteuse, la folle, la pute, la grosse conne qui aime faire des scènes...(je deviens vraiment hystérique parfois et je hurle très fort sans me soucier de mon entourage). J'ai dépassé les bornes en frappant mon copain, celui que j'aime, mais je le trouve quand même justifié, puisque il devrait être interdit de dire a sa copine (surtout en connaissance de cause): va te faire enculer!!!! Je sais que c'est banal désormais de parler ainsi, mais sa me révolte et je me bâts contre cette injustice ! Car nous, les femmes, ne pouvons blesser ni avec des mots autant blessant ni avec nos petites mains...le problème c'est qu'en lui tapant dessus, cela a provoqué en luo le même instinct de survie et de combat contre la justice que moi
Et donc, il répond a ma violence par de la violence... J'ai peur,car même si j'ai conscience du problème, je n'arrive plus a me contrôler , je cries je pleure je hurle et je frappe jusqu'à m'en prendre plein la gueule!!!! Sa pouvait tenir tant que mon physique tenait le coups, mais je commence a être vraiment cassée de partout, je ne peux pas continuer ainsi...
Revenons donc a votre idee de thérapie.... Comment, pourrais-je, en Australie (encore 1an), le faire aider ? J'ai essayé d'en parler avec mon copain de mon envie de me faire aider, mais je ne veux et ne peux pas l'obliger a me soutenir. Il dit de toutes facons que jsui folle, que je suis en train de voyager et donc que je n'ai aucun problème, et il me fait faire de nouvelles crises en m'insultant ou en me menaçant de me quitter... Bien sur il dit ensuite : haha ben we pleure t'as raison! Je suis a l'autre bout du monde c'est vrai, mais je ne vie pas, je survis en me ridiculisant toujours plus...j'ai besoin d'aide, mais je ne veux aucun traitement médicamenteux, j'ai vu trop de gens qui "allaient bien" devenir des loques vivantes incapables de reconnaître leur propre famille a cause de traitement "nécessaires". Je n'ai eu besoin d'aucun substitut a l'alcool et je n'en veut aucun maintenant ! ! Je sais en revanche que la médecine (psychologique ou même générale) est tout de même un business où chacun doit pouvoir faire du profit (et je sais que peu importe les conséquences pour vous :puisque l'argent rentrera avec ou sans amélioration de l'etat de votre patient! Et il rentrera par contre plus longtemps, plus longtemps on peut convaincre cette personne qu'elle est malade ! ! ! Je fuis donc cette proposition, meme si dans le fond (si ce serait fait de la bonne manière) je sais que cela pourrait être utile...c'est l'utilité que j'ai a vous faire gagner de argent et l'inutilité de ma personne, si guerie, qui m'empecheront d'accepter toute pratique médicale ! Je suis un peu hippie sur les bords et songe a vraiment disparaître de la vision de ce monde moderne. J'ai voyagé, j'ai vu, peu importe la couleur de peau, la culture, les lois, les croyances.... Une femme est une femme, elle a moins de force, moins de masse, moins de poids,moins de muscles et est souvent bien plus petite que l'homme. Que ce soit mariage forcé ou à prioris sur les femmes européennes, la femme doit se taire et subir ! Si elle essaye de se défendre on lui rappelera vite qui est le plus fort! Et j'ai beau aimer mon copain, je n'accepterai jamais d'être une simple femme (comme toutes les autres) je ne suis ni une pute ni une merde, mais si c'est ce qu'ils croyent, je suis du genre a donner leur une raison de penser ainsi!!! (Par exemple en trompant mon ex car il était soupçonneux quoi qu'il en soit et que les insultes et les coups me tombaient dessus même lorsque rien de ce qu'il pensait était vrai...) mon copain actuel est italien,_ de caractère très doux et gentil, mais aussi très machiste (car la mamma, à la maison cuisine et fait le ménage sans riposter, et que le papa peut se permettre quelques claques lorsque la femme devient casse-couilles...) il a du mal a gérer sa colère, et il pleut des lors des insultes.... J'aimerais être capable de ne pas me les prendre a coeur...mais si ces mots peuvent sortir meme de la bouche qui m'embrasse chaque jour, de la bouche de l'homme que j'ai choisi et que j'aime, pourquoi vivre ? Sa n'a pas de sens...l'amour est la seule chose qui me donne cet espoir et cette force d'avancer...lui est bien le premier avec qui je n'ai aucun blocage, aucun remords, aucune peur... Il pourrait être capable de me rendre heureuse, si seulement je ne m'obstinais pas a me battre pour l'égalité des sexe et contre les à-prioris sur les femmes...je dois accepter être une femme (car même si je changeais de sexe, ma morphologie est celle d'une femme) et depuis que je suis enfant, je suis consciente que c'est la chose la plus difficile qui me soit donné de supporter, et ce, toute la vie!!! Certaines croyances disent que les femmes qui souffrent étaient des hommes méchants dans leur vie antérieure...j'y crois quand je vois tout ce que j'ai pu faire comme mal rien qu'en étant moi... Je veux m'enfuir,mais cette fois de moi-même ! Je ne veux pas être une femme, mais surtout je ne veux pas être le type de femme qu'eux pensent de nous...je suis forte, et je mérite le respect, je veux l'amour, mais ma santé physique et psychique ne me le permettent pas. Car se soumettre a l'homme (sur certains plans ou projet, non pas sexuellement je parle) est en partie un devoir si on veut construire un avenir en couple... Et sa dépasse largement mes limites (donc j'ai encore plus peur de me retrouver seule) et je me trouve a lutter contre mes propres convictions...
Justement "lutter contre ses véritables convictions" n'aide pas à trouver son véritable "je" ...
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil
SOS FEMMES ACCUEIL
Oui vous avez raison, je crois que mes parents m'ont jugée responsable très tôt, et j'étais impecc a l'école (sans étudier je reussisai...) et sur les heures limites pour rentrer assez fiable, mais je me suis sentie abandonnée au moment ou j'avais le plus besoin d'eux, j'ai été abusé, sincèrement n'ayant pas les notions justes parfois, j'ai considéré qu'être violée était pareil... Et le pire fût qu'après 2ans de silence et de guerre constante avec les miens, lors d'une fugue, j'ai laissé une lettre énonçant avec de simples mots ce qu'il m'était arrivé, et la réaction ? ? ? Aucune. Ils m'ont jamais demandé d'explications ni sur la fugue ni sur ce que je leur avait avoué par écrit... J'ai jamais compris cela...
Trouver le véritable "je" est pour moi un peu comme une farce car je suis capable de parler,écrire et comprendre 5langues...je me sens différée lorsque j'emploie l'une plutôt que l'autre...je change d'attitude , de façon de parler ou d'agir en fonction de la langue que j'utilise... Et je m'y perds...j'ai l'impression d'avoir plusieurs personnalités juste car parfois je suis incapable de me reconnaitre. Je ne fais jamais attention au language du corps, cela fait de moi une personne naïve mais aussi 100% naturelle... Mais je fais des grimaces ou je roule les yeux parfois et je peux gêner de par mon attitude. J'ai pas honte de Rotter ou Peter, est-ce que cela m'enlève la fémininité ? Oui bien sur, donc en vrai jsui quoi moi...parfois je mz sens étrangère a tout, vraiment tout, et surtout a moi même...je suis convaincue de certaines choses sur moi,mais Comment savoir si je suis dans le Juste?...
Justement (bis), c'est bien un travail sur vous-même qu'il vous faudrait entreprendre avec le soutien d'un pro, pour approcher le plus possible d'un "je" qui vous conviendrait parce que vous le reconnaîtriez ...au milieu des autres.
Pour l'instant, vous n'en n'êtes pas là car vous êtes encore en plein mouvement emportée que vous êtes, par tout ce qui se passe autour de vous.
Quand vous aurez pris la décision de vous "arrêter", alors vous vous éloignerez du monde des apparences et de "l'immédiat" pour vous construire.
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil
SOS FEMMES ACCUEIL
Merci pour votre reponse. Je vais sans doute devoir faire ce travail sur moi. Mais où puis-je trouver un professionnel ? Pensez-vous qu'il est préférable de le faire de suite (en Australie), ou plutôt attendre d'être de retour chez mes parents? J'ai toujours des phases très positives où je sens que je peux déplacer des montagnes et des phases où la terre croule sous mes pieds et que je tombe dans le vide.au final je me relève, donc faut-il vraiment que je m'inquiète ? Je ne sais pas combien de fois on peut se permettre de s'effondrer, mais cela arrive presque un jour sur deux désormais (avant de mois en mois, puis de semaine en semaine). La vie défile sans raison de vivre, l'amour comble ce vide, mais il creuse la distance entre toi et ton véritable être...j'ai aimé bien trop d'hommes pour me rappeler qui je suis. J'ai accepté leur violence comme j'ai accepté la mienne, j'ai accepté la vision de la vie qui tourne en rond et qui finit toutes façons par te détruire..je suis lasse et je m'ennuie, et je suis fainéante assez pour ne jamais me faire aider et continuer a survivoter.
Justement (ter), le danger est que vous oscillez entre phases positives extrêmes et phases négatives extrêmes.
Et que peut-il se passer durant vos moments "négatifs"...
Oui vous avez besoin d'être accompagnée psychologiquement.
C'est nécessaire et urgent.
Quand rentrez vous en France?
Dans l'attente,
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil
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