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Maintenant, je
vis ! Email
retiré à la demande de l'intéressée le 2
septembre 2003. Bonjour, mon histoire est très banale pour le bon nombre de femmes battues qui témoignent sur votre site, mais pour moi en parler c'est me soigner. Actuellement, je suis très heureuse, je revis, j'aime mon homme, il est doux et connaît mon histoire. Pour info, je ne pouvais rien commencer sans lui en avoir parler auparavant. Mon histoire
a commencé en 1995, j'avais 20 ans, c'était mon tout premier
copain (R.) . J'avais beaucoup de copains d'école mais jamais
rien de plus. Il venait de subir une rupture de 3 ans, ça a fini car il lui avait levé la main dessus, parce qu'elle ne l'avait, à priori, pas respecté, je l'ai encore cru. Par la suite, on a vécu ensemble, et là changement de comportement. On travaillait tous les deux, il gagnait 18000 f et moi 10000 f, mais je devais tout payer car lui garder l'argent pour sa famille en Algérie, et pour mon compte fallait que je lui prouve que j'étais capable de gérer une vie de famille, et je l'ai fait. Enfin presque... j'ai commencé à prendre des emprunts à la consommation pour arrondir les fin de mois, car au sinon j'étais traitée comme une bonne à rien.. Par la suite je me suis de plus en plus éloignée de ma famille, car nous avions qu'une voiture (la mienne que je paye encore à crédit) et lui en avait besoin pour voir ses potes, comme il disait. Donc j'ai commencé à mentir à mes parents, comme quoi on partait en WE... Un jour il m'a insultée, je ne sais plus pourquoi, et je lui ai dit de me parler sur un autre ton. et là BOOM sur la gueule, je lui ai montré le porte (j'étais chez moi, logement trouvé par mon entreprise de l'époque A.) et là REEBBBBBBBOOOOOOMMMMMMM plaquage contre le mur et VVLLLLAAAAAIIIIIIIINNNNNNN dans la gueule. Il est ensuite sorti et a pris sa voiture de fonction. J'en ai profité pour appeler ma meilleure amie, elle m'a emmenée à l'hôpital de Longjumeau, j'ai vu un médecin et un psychologue, tous les deux très gentils, mais eux comme mon amie n'ont pas réussis à me convaincre de porter plainte. Il m'a dit pour me faire comprendre son comportement, que je l'avais cherché ! et je l'ai encore cru. pendant un an c'était de la violence psychologique et verbale : trop conne, bonne à rien....et au lit, on ne faisait pas l'amour, je pense d'ailleurs ne l'avoir jamais fait avec lui, mais fallait que j'exécute ce que monsieur voulait et je n'en avais jamais envie, souvent je pleurais en silence. ensuite
il a commencé à chatter sur Internet et rencontrer des
filles, j'ai encore accepté, comme il me disait que personne
ne voudrait d'une fille comme moi... je me disais qu'il fallait que
je fasse encore un effort. et par la suite j'ai mal repassé une chemise, et j'ai évité de peu le fer à repasser. A partir de ce jour, j'ai compris qu'il fallait que je le foute dehors. Je me suis mise à maigrir, je me suis coupée les cheveux, j'ai essayé d'être séduisante, et un jour j'en ai parlé à son meilleur ami, il m'a dit d'aller voir mes parents pour leur dire que je foutais dehors R. et comme pour moi, une parole aux parents est sacrée, je ne pouvais pas revenir en arrière. Par la suite il essayait de me recontacter au travail, j'ai fait une main-courante pour harcèlement. Depuis je suis avec mon homme, j'ai changé mes numéros de tel, de travail, JE VIS. Et je peux vous dire que de rencontrer un homme qui vous aide dans votre démarche d'admettre avoir été battu par à cause de soi-même mais parce que c'était un malade, c'est la plus belle chose qui puisse vous arriver. Maintenant, je peux envisager le mariage, les enfants et être heureuse. Patricia Vous pouvez communiquer mon adresse e-mail suivante : email retiré à la demande de l'intéressée le 2 septembre 2003. |