Ma propre souffrance
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en pied de message.
Août 2004
Bonjour
Que vous dire à toutes sinon que vos messages me plongent dans
ma propre souffrance.Je ne pensais pas en faisant cette recherche que
nous étions malheureusement si nombreuses.Aujourd'hui j'ai envie
de hurler la souffrance qui est la mienne et j'ai l'impression qu'elle
s'écrase contre un mur pour mieux m'être renvoyée.Mon
histoire est somme toute si banale. J'ai fait il y a 3 ans la connaissance
d'un homme de 42 ans alors que ma vie se résumait essentiellement
à mon travail.Agée alors de 36 ans et ayant une situation
professionnelle confortable, j'ai succombé à son charme
tant physique qu'affectif.Il a su à mon grand dam profiter du
désert affectif dans lequel je me trouvais pour me séduire.Bien
mal m'en a pris de lui dévoiler mes secrets et mes désirs!
Je souhaitais un enfant et je m'en suis ouverte à lui.J'étais
alors ravie qu'il accepte.Déjà père d'une fille,
il m'avoua quelque temps après notre rencontre avoir entretenu
une liaison adultérine ( 6 mois après son mariage) qui
donna lieu à la naissance d'une seconde fille non reconnue.Je
suis tombée enceinte rapidement et fais une fausse couche au
premier trimestre.Très affectée par cette perte, j'appelais
mon compagnon habitant alors une autre région pour lui faire
part de cette nouvelle."J'ai autre chose à faire" claqua
à mon oreille.Il m'isola de mes amis assez rapidement prétextant
qu'ils étaient néfastes pour moi.J'ai alors perdu de vue
une amie de 10 ans.
Présentée à mes parents, il ne cessa de leur signifié
qu'il m'avait sortie du ruisseau alors que j'habitais un appartement
confortable et avais une bonne situation financière.Quelque peu
alarmée par son attitude, que confortait déjà des
demandes d'argent pour lui permettre de me rendre visite,j'exprimais
le souhait de différer une nouvelle grossesse.
Son appétit sexuel conjugué au refus de toute protection
de sa part ( le VIH ne passera pas par moi je n'ai jamais rencontré
que des femmes très bien issus de mileieux bourgeois) n'ont pas
permis qu'ils en soit ainsi.J'ai hésité quelques temps
à garder cet enfant je l'avoue.Mon âge ainsi que le désir
d'être mère furent au demeurant les plus forts.Ma mutation
professionnelle obtenue, je le rejoignais dans une ville qu je ne connaissais
pas dans ma région d'origine).Mon arrivée fut source de
désillusions, déjà installé dans mes meubles
il refusa catégorqiument d'en modifier l'ordonnancement.Ma grossesse
fut un cauchemar;jamais il ne fut attentif alors que je prenais le train
en hiver tôt le matin pour me rendre à mon travail.Naîve
j'avais alors contracté un prêt ( lui ne présentant
pas professionnellement les garanties suffisantes pour cet achat) pour
l'acquisition d'une grosse berline que jamais je n'ai pu conduire.Le
matin, il n'avait aucune propension pour se lever et m'accompagner à
la gare soulignant que l'essence coutait chère.Les coups et humiliations
quant à la déformation de mon corps commencèrent.J'accouchais
en février d'un petit garçon à son grand dam.Il
n'avait cessé de m'indiquer sa préférence pour
les filles." Je le dresserais celui là".Aucun présent
ni pour mon fils ni pour moi ne fut par lui offert.Il ne voulut aucunement
affecté notre chambre au petit lui réservant le bureau
ou il s'adonnait à sa passion pour l'informatique.J'avais sollicité
de ma famille le prêt de meubles pour pouvoir acceuillir notre
enfant .Depuis je continue à subvenir seul à ses besoins
dans la mesure ou son père indiquait qu'il n'avait besoin de
rien.Le traitement réservé à notre fils au transport
chez sa nounou m'effrayat, il ne l'attachait pas dans le siège
auto et le " jetait" littéralement dans les bras de
l'assistante maternelle avant de démarrer en trombe.Je suis partie
chez mse parents annéantie par son attitude.Il m'implora de revenir.La
seconde séparation intervint aprsè une dispute violente
ou il me mit dehors avec notre fils de notre appartement.Je fis pendant
4 mois 100 kilomètres aller retour pour aller travailler alors
qu'il n'avait pas d'obligation de résidence professionnelle.J'étais
alors dans une situation financière précaire ; il ne gagnait
pas sa vie et me demandait constamment de l'argent.Nous nous revîmes
à sa demande.Son amour pour moi était toujours aussi profond
me disait il.Cet interlude s'est récemment achevée sur
son départ inopiné du domicile non précédé
d'écrit .Je n'avais plus d'argent à lui donner lui avais
je indiquer quelques jours auparavant.J'appris à mes dépends
qu'il entretenait une realation ambigue avec une belle jeune femme merveilleuse
qui le faisait et qui lui a écrit être prête à
accepter mon enfant.Il vivrait aujourd'hui chez elle et m'a menacé
qu'elle soit sa nouvelle mère.Durant ces année, il a manifesté
un égoisme forcené allant même à se réserver
des achats somptuaires alors qu'il n'a rien offert à son fils
depuis sa naissance.A ce jour, j'ai un nouveau domicile et suis grêvée
de prêts contractés à cause de lui.Il continue de
circuler avec ma voiture ( j'ai pourtant porté plainte pour vol).Nous
sommes en passe d'être convoqués tous deux chez le procureur.Je
me sens si vide si désarmée si humiliée... si rien.Je
ne sais si je vais pouvoir élever mon fils décemment,
son père ne peut déjà pas payé la pension
de la première.J'attends de retrouver une justice par la cessation
de ce prêt.Qu'en sera t il des liens de mon fils avec son père
je ne le sais.Puis aujourd'hui appréhender que cet homme qui
a mis sa vie en danger ne s'y est jamais intéressé puisse
se prévaloir de droits que je considère être seulement
biologiques.Je vous laisse juge.Je ne sais qu'une chose : il ne faut
dans ces circonstances jamais revenir et fuire rien n'est réparable
et je l'apprends aujourd'hui.Voilà ce fut un peu long.Les témoignages
similaires que vous pourriez avoir m'aideraient.
Bien à vous à toutes
Vianne
viannealex@yahoo.fr
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