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Message ou FAQ

 

Entre relations forcées et viol ...

Bonjour, je m'appelle C. [homme, NDW] et si je vous écris, ...

Les deux dernières filles dont j'ai été amoureux et avec qui j'ai eu quelques moments privilégiés ont toutes deux relativement rapidement dans le début de notre relation éprouvé le besoin (et je les remercie de leur confiance) de me confier des épisodes peu enviables de leur existence : toutes deux m'ont dit avoir eut une relation forcée avec un petit ami et un proche (relation un peu trouble ...) remontant respectivement pour l'une à un an et pour l'autre à 1 an et demi avant leur témoignage.

La première chose que je me suis efforcé de leur faire admettre à chaque fois, c'est que c'était un viol. Je les ai encouragées à porter plainte, mais les deux fois j'ai eu la même réponse: trop tard, plus de preuves. Toutes deux éprouvaient de plus un fort sentiment de culpabilité (que je me suis efforcé d'essayer de dissiper). J'aimerais pouvoir les aider, aider les autres et peut être surtout aider celles qui risquent un jour d'avoir à affronter une tentative de viol, pour que peut-être nous puissions trouver des solutions (de prévention notamment).

Il faut parler de ce sujet tabou : 133 viols déclarés en Isère en 1997 mais combien seulement évoqués au milieu d'une crise de larmes par une jeune fille un peu paumée qui se réfugie dans les bras protecteurs d'un homme qui lui paraît suffisamment sensible pour la comprendre ... Peut-être faudrait-il expliquer aussi aux adolescents qu'une fille qu'ils ont eu l'impression de pénétrer avec son accord (que ce soit vrai ou non) peut au milieu d'une relation qu'elle se mettra à juger devenir trop violente, malsaine, avoir envie d'y mettre fin sans qu'elle soit obligée de se mettre à fondre en larmes (ce qu'elle n'arrivera de plus pas forcément ou n'aura pas forcément envie de faire).

Cette dernière situation - vous l'avez sans doute deviné - m'est arrivée dans le rôle de l'odieux personnage faisant pleurer sa petite amie : ''c'est quand j'ai croisé ton regard,'' m'a-t-elle dit par la suite. Cela m'a beaucoup affecté et j'en ai reparlé quelques fois avec elle pour comprendre ..., pour lui faire comprendre que je me sentais coupable et que j'assumais (même devant la justice si elle le désirait). La vie a continué semblant comme vouloir faire oublier "l'incident". Bien sûr je m'étais retiré immédiatement, bien sûr j'avais pris le fait d'essayer de l'immobiliser et d'être plus entreprenant que d'habitude comme quelque chose de stimulant qu'elle avait semblé accepter par son manque de réaction (elle n'a jamais pu ou voulu me dire si elle ne voulait pas à ce moment-là).

Demain je saurais peut-être puisque je lui ai fixé RDV pour que nous éclaircissions les choses définitivement et pour lui donner la documentation très bien faite que j'ai récupéré sur votre site. Dans tous les cas, de toute façon le mal est fait. Tout ceci me révolte et le malheur est que généralement on préfère oublier ...

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