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 | La 
          séparation : aspects de droit civil (9/14) 
           
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 | Selon que vous êtes 
mariée ou que vivez en concubinage, qu'en est-il légalement : (Si 
vous avez conclu un PACS, les conditions de dissolution sont expliquées 
ici) 
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  | Vous êtes mariée  | Vous 
vivez en concubinage  | 
  | Le couple  | Le couple  | 
 
 | Seule 
une procédure judiciaire de séparation de corps ou de divorce organise 
légalement la séparation du couple, le divorce mettant un terme 
définitif au mariage.Les violences conjugales, physiques, sexuelles, 
économiques ou morales peuvent constituer "une violation grave ou renouvelée 
des obligations du mariage, rendant intolérable le maintien de la vie commune."
 Elles peuvent dès lors justifier la demande d'un divorce pour faute. Le 
recours au divorce par consentement mutuel est en effet peu adapté aux 
situations très conflictuelles : il efface la notion de faute ; 
les conventions établies dans ces conditions donnent souvent lieu à 
des contentieux lourds et difficiles à résoudre.
 L'engagement 
de la procédure judiciaire requiert le concours d'un avocat qui saisit 
par requête le juge aux affaires familiales.
 Il appartient à 
la femme d'établir par tous moyens de preuve la réalité 
et la gravité des faits subis : cerificats médicaux, témoignages 
(amis, famille, collègues, voisins, …), lettres … lui seront 
nécessaires, le juge appréciant chaque situation en fonction des 
éléments de preuves écrites dont il dispose. Les témoignages 
verbaux ne sont pas pris en compte.
 Les violences peuvent justifier le départ 
du domicile conjugal. Des précautions s'imposent toutefois pour que la 
situation ne se retourne pas contre la femme. Elle devra faire la preuve des violences 
subies ; il sera par ailleurs dans son intérêt de signaler son 
départ du domicile conjugal ainsi que les circonstances au commissariat 
de police (déclaration sur le registre de main courante) ou à la 
gendarmerie (simple déclaration dans un procès-verbal), sans mentionner 
sa nouvelle adresse.
 Enfin, même si elle n'envisage pas une séparation 
définitive, la femme aura tout intérêt, pour se donner des 
garanties juridiques en cas de départ prolongé du domicile familiale, 
à entreprendre une procédure en requête d'urgence auprès 
du juge aux affaires familiales afin d'obtenir à titre provisoire l'autorisation 
de résidence séparée (cette autorisation concernant également 
les enfants mineurs). Cette démarche s'inscrit dans la procédure 
de divorce ou de séparation de corps et requiert le concours d'un avocat.
 | Pour un couple en union libre, il n'existe pas de séparation 
judiciaire.Le couple se dissout du fait de la seule volonté de l'un 
ou de l'autre des concubins.
 [ 
suite â 
]    
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  | Vous 
êtes mariéeLes enfants mineurs
 | Vous 
vivez en concubinageLes enfants mineurs
 | 
  | L'autorité parentale est exercée conjointement par les deux parents, 
chacun d'eux pouvant prendre toute décision qu'il estime conforme à 
l'intérêt des enfants.Si la mère souhaite que ses enfants 
vivent avec elle, elle peut en cas de départ du domicile les emmener avec 
elle, exerçant ainsi ses devoirs de surveillance, d'éducation et 
éventuellement de protection.
 Pour assurer légalement le maintien 
de ses enfants auprès d'elle, compte tenu des droits identiques dont jouit 
le père, il importe qu'une décision judiciaire fixe la résidence 
des enfants chez la mère.
 La procédure de requête d'urgence 
auprès du juge aux affaires familiales, telle qu'elle est mentionnée 
précédemment, doit être entreprise à cet effet.
 [ suite 
â 
]    
 | L'article 
372 du Code civil ne fait pas de distinction entre les parents qui sont mariés, 
qui vivent en concubinage ou qui vivent séparés pour poser le principe 
selon lequel l'autorité parentale est exercée conjointement par 
les deux parents. Néanmoins l'autorité parentale est exercée 
par un seul parent lorsque la filiation de l'enfant à l'égard du 
second parent est établie plus d'un an après sa naissance. Dans 
ce cas, "l'autorité parentale pourra néanmoins être 
exercée en commun en cas de déclaration 
conjointe des père et mère devant le greffier en chef du tribunal 
de grande instance ou sur décision du juge aux affaires familiales." 
(Art. 372 alinea 3 du Code civil).
 La 
séparation des parents est sans incidence sur l'exercice de l'autorité 
parentale.
 En cas de conflit, "si l'intérêt de l'enfant 
le commande, le juge peut confier l'exercice de l'autorité parentale à 
l'un des deux parents.
 L'exercice du droit de visite et d'hébergement 
ne peut être refusé à l'autre parent que pour des motifs graves.
 Lorsque la continuité et l'effectivité des liens de l'enfant avec 
ce parent l'exigent, le juge aux affaires familiales peut organiser le droit de 
visite dans un espace de rencontre désigné à cet effet.
 Ce parent conserve le droit et le devoir de surveiller l'entretien et l'éducation 
de l'enfant. Il doit être informé des choix importants relatifs à 
la vie de ce dernier. Il doit respecter l'obligation qui lui incombe en vertu 
de l'article 371-2."
 (Art. 372-2-1 du Code civil).
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 | Vous 
êtes mariéeLe logement
 | Vous 
vivez en concubinageLe logement
 | 
  | Le juge aux affaires matrimoniales peut 
attribuer le domicile à l'épouse dans le cadre de la procédure 
de divorce ou de séparation de corps, lors de l'ordonnance de non-conciliation. 
Il arrive parfois qu'il soit donné un délai au conjoint pour quitter 
le domicile familial.Si elle est demandée par écrit, il peut 
prononcer l'expulsion de l'époux par la force publique, au delà 
du délai imparti. Si l'expulsion n'est pas mentionnée sur la saisine, 
une demande en référé peut compléter une décision. 
Cependant, dans les deux cas, le juge aux affaires matrimoniales n'est pas garant 
de l'exécution du jugement.
 | Le juge aux affaires familiales 
n'a pas pouvoir pour statuer sur l'attribution du domicile.L'expulsion du 
concubin ne peut être demandée au Tribunal d'Instance que si la femme 
est seule propriétaire ou locataire du logement commun.
 Si les concubins 
sont co-locataires ou co-propriétaires du logement commun, aucun des deux 
ne peut être obligé à quitter le logement.
 
 Si 
les concubins sont co-locataires et que l'un des deux choisit de quitter le logement, 
il a intérêt à se désolidariser du bail par lettre 
adressée en recommandé avec accusé de réception au 
propriétaire du logement (qui est obligé de constater). | 
 
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