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* communiqué : notre droit de réponse à un article du JHM Quotidien *


JHM Quotidien : le sommet du journalisme irresponsable

Quand un journal diffame et foule sa propre déontologie aux pieds


Merci de prendre le temps de tout lire svp ...

Le 25 février 2023, le JHM Quotidien publiait ceci :

[Cliquer sur l'image pour la rendre plus lisible]


Le 21 juillet 2023, le JHM Quotidien (anciennement Journal de la Haute-Marne) publiait un autre et long article sous la signature de Louis Vanthournout avec le titre : Violences conjugales, viols : le très long combat de Carla, prénom de circonstance. Ce témoignage, dont le JHM Quotidien se fait la chambre d'écho sans aucune précaution, a été sollicitée par Carla.

[Comme par hasard, Carla est le prénom de la juriste de notre association qui a accompagné Carla, suivi le dossier et produit des rapports pour le Parquet de la Haute-Marne.]

Au sein de la page quasi complète consacrée au témoignage de Carla, Louis Vanthournout consacre un cartel particulier qui jette l'opprobe sur notre association, les équipes, nos activités :

Courriel adressé à la rédaction du JHM Quotidien et à Louis Vanthournout :

Le ven. 21 juil. 2023 à 09:39, Yves LAMBERT-DELETTRE * SOS Femmes Accueil * <direction@sosfemmes.com> a écrit :

Bonjour,

Je pense qu'après cela https://jhm.fr/violences-conjugales-viols-le-tres-long-combat-de-carla/ notre coopération va nettement se refroidir.

Je trouve absolument sidérant que soit ainsi porté atteinte à notre réputation, à la mienne personnelle, sans aucune vérification, sur la base d'un simple témoignage qui certes vous a peut-être semblé sincère mais a ses propres motivations, que nous connaissons. Cela s'appelle de la diffamation et je rappelle que la loi du 29 juillet 1881 dans son article 29 expose que "Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés." La liberté d'expression de la presse ne fait pas exception (Convention européenne des Droits de l’Homme du 4 novembre 1950, article 10). Délit pénal, la diffamation s’accompagne de 12.000 € d’amende.

Je rappelle quand même également, et vous pouvez vérifier, que nous invitons tout un chacun à venir visiter nos locaux quand bon lui semble, de fond en comble, comme l'a fait la ministre Isabelle ROME il y a peu, la seule chose que je demande à la presse est de ne pas prendre de photos des résidantes.

Votre choix éditorial est extrêmement grave, douteux et totalement irresponsable. L'intention de nuire est évidente et je n'en comprends pas le sens. Ou alors c'est juste irresponsable. De la part d'un organe de presse, c'est grave.

Par ailleurs, au delà des mensonges proférés et des propos diffamatoires, certains éléments nous permettent de reconnaître la personne (...)

[Ici, dans le respect du secret professionnel et sans même donner la véritable identité de Carla, je donne des éléments démontrant que nous avons immédiatement reconnu cette femme qui n'a pas seulement bénéficié d'un hébergement sept mois mais d'un accompagnement bien au delà compte tenu de la complexité de sa situation judiciaire qui n'est pas exhaustivement celle qu'elle décrit. Les violences conjugales, pour réelles qu'elles soient, ne font pas de toute victime un ange. Je livre aussi les raisons qui ont poussé à cet acte de malveillance dans un esprit de vengeance.]

Vous vous êtes laissés bernés et les conséquences sont d'autant plus irresponsables.

Yves LAMBERT-DELETTRE
Directeur,
SOS FEMMES ACCUEIL


Le 21/07/2023 à 19:22, JHM Saint-Dizier jhmsdz@gmail.com a écrit :

Bonjour Mr Lambert-Delettre,

Je vous renvoie ce mail suite à notre appel ce matin,

Je peux comprendre votre réaction suite à la parution de l'article.
Permettez-moi quand même d'y apporter quelques précisions : seul le témoignage de la personne dont je relate l'histoire est paru. Son témoignage est confirmé par une personne qui travaillait sur place à l'époque et qui est plus vindicative. Je dispose d'un troisième, également à cette époque, d'une femme qui est restée neuf mois. Si l'intention était de nuire comme vous le dites, j'aurais pu faire un article uniquement centré sur SOS Femmes accueil avec ces trois témoignages. Mais à quoi bon ?
En ce qui concerne le signalement effectué, j'ai tous les documents judiciaires officiels en photocopie. 210 documents au total, d'échanges de mails avec les tribunaux, des convocations, des procès-verbaux, des témoignages supplémentaires, des photos...
J'ai tenté de vous joindre à trois reprises, les 22, 30 juin et 18 juillet, sans retour, avant d'apprendre au cours de notre entretien que le numéro que j'avais était erroné. Mon erreur est de ne pas avoir appelé le secrétariat.

Ceci étant dit, vous pouvez nous adresser un texte apportant votre point de vue, en réponse aux éléments mentionnés concernant SOS Femmes accueil. Nous le publierons bien évidemment.

Je reste à votre disposition si nécessaire.

Bien cordialement,
Louis Vanthournout
l.vanthournout@jhm.fr

Le sam. 22 juil. 2023 à 11:43, Yves LAMBERT-DELETTRE * SOS Femmes Accueil * <direction@sosfemmes.com> a écrit :

Monsieur,

Je constate que votre proposition de la veille au matin d'écrire de votre main un article rectificatif a fait long feu et n'était plus à l'ordre du jour à 19h22. Je me demande pourquoi, après avoir constaté votre intention de nuire, j'ai pu croire une seule seconde que vous aviez une parole. Votre intention nuisible est décidément bien établie.

Vous avez soi-disant cherché à me joindre par téléphone sur un numéro qui n'était pas le mien, écrivez-vous. A trois reprises, précisez-vous. Le message du  répondeur, qui n'était forcément pas le mien, ne vous a pas alerté. Vous n'avez pas appelé l'association. Vous ne m'avez pas adressé de courriel alors que votre rédaction connaît parfaitement mon adresse électronique. Quel professionnalisme.

Moyennant quoi, vous et votre rédaction avez choisi de colporter des ragots sans rien vérifier et sans faire appel au contradictoire. Vous déshonorez votre profession.

L'Ecole Supérieure de Formation au Journalisme rappelle sur son site (https://www.isfj.fr/actualites/2021-journalisme-droits-devoirs/) les dix règles déontologiques d'un journaliste digne de ce nom et la première est : – Le respect de la vérité. Puis : – La publication exclusive d’informations dont l’origine est vérifiée. Ensuite : – La rectification de toute information publiée inexacte.

Quel professionnalisme. Vous déshonorez votre profession.

Ce n'est pas à moi de rectifier. C'est à vous. Et de vous excuser ne serait-ce que pour le mépris que vous avez de vos lecteurs.

Vous êtes en faute.

Vous vous êtes contenté(s) de supprimer les photos infamantes publiés sur le site web du JHM à peine notre entretien téléphonique terminé parce que je vous ai fait remarquer que vous étiez incapable de démontrer ni la source exacte, ni le lieu, ni la date. Quant à moi, j'ai pris soin de réaliser un pdf de la page avant la suppression des photos en question [images de blattes et d'excréments dans une cuvette de toilettes].

A aucun moment, vous ne vous êtes interrogé sur les motivations de vos témoins. Celle de Mme S., la fameuse Carla, est évidente, je vous l'ai donnée. Vous me dites : "une personne qui travaillait sur place à l'époque et qui est plus vindicative". Sacrebleu. Une ancienne salariée vindicative de mèche avec une ancienne résidante éprise de vengeance et vous ne vous posez aucune question ? C'est sidérant.

Quant à notre réputation auprès des autorités, les nombreux appels de soutien reçus hier, qui m'ont bien occupé, m'ont rassuré. C'est la vôtre qui est sacrément ternie !

Mais le plus grave n'est pas là : avec cet encart publié hier, en nous salissant, en atteignant à notre professionnalisme et notre honneur auprès de vos lecteurs et du public en général, vous salissez le travail de toute une équipe dévouée et, bien plus grave encore, alors que vous faites mine de vous intéresser aux violences faites aux femmes, vous détournez des femmes victimes de violences de nos activités qui, je vous le rappelle, sont des missions de service public dont certaines en lien direct avec la justice et le Parquet de Haute-Marne.

Ce n'est pas seulement écoeurant, c'est irresponsable.

Publiez donc notre correspondance exhaustivement.

Et cessez de m'écrire "bien cordialement" : vous ne savez visiblement pas ce que ces mots signifient.

Yves LAMBERT-DELETTRE
Directeur,
SOS FEMMES ACCUEIL


Réponse du JHM Quotidien : néant. Publication : néant. Je m'en charge donc ailleurs, ici, avec le plein accord du président de l'association.

Que dire de plus ? ... Si, quand même ...

Quant aux appartements partagés : en effet, si les chambres du centre d'hébergement sont strictement privatives, les résidantes doivent partager des cuisines, des salles-de-bains (deux par logement), des toilettes. Rien d'extraordinaire : il s'agit d'un lieu d'hébergement provisoire, non d'un hôtel ou d'un immeuble résidentiel.

Quant à l'hygiène des établissements que nous gérons : je n'invite pas Louis Vanthournoute à nous visiter, il fallait le faire en temps utile, notre porte lui aurait été grande ouverte pour vérifier in situ les propos de Carla, mais il ne compte désormais plus parmi les personnes de confiance. Cependant, l'autorité administrative, qui nous finance et nous contrôle, devrait déclencher à tout le moins une inspection sur la foi de pareilles données plus qu'inquiétantes. Sans cela, ne mâchons pas nos mots, l'Etat, représenté par Mme la Préfète, est complice.

Quant aux blagues de mauvais goût du directeur (moi-même, donc) : Louis Vanthournout n'a pu au téléphone, le 21 juillet au matin à la suite de mon courriel, n'en citer qu'une, ce qui fait du pluriel (les blagues) une exagération mais nous n'en sommes plus à ça près dans l'intention de nuire. Je cite la blague rapportée par M. Vanthournoute : à la suite d'une fuite d'eau dans le logement de Carla, je lui aurais demandé si elle avait goûté l'eau et si elle était bonne.

...

Ouf, ça n'est que cela. Je passe pour un crétin absolu, mes amis ne reconnaîtront pas mon habituelle finesse d'esprit ;-) mais, au moins, mon honneur est sauf, contrairement à celui de Louis Vanthournout s'il en eut jamais un.

Quant aux alcoolisations de l'ancienne cheffe de service en soirée de garde : elle ne réalisait jamais de soirées de garde mais peut-être Carla confond-elle. En tout état de cause, il aurait été assez utile d'en alerter la direction d'une manière ou d'une autre, surtout venant de la part d'une femme (Carla) qui sait s'imposer et ne manque aucunement de caractère ... Pourquoi avoir gardé le silence tout ce temps ?

Quant aux menaces de placement des enfants si Carla se rendait à l'hôpital : ... que dire face à pareille gravissime accusation ????? N'importe quel professionnel du secteur sanitaire et social, et sans doute au delà, comprend immédiatement l'insanité d'une pareille affirmation.

Quant au non-respect des clauses du contrat de séjour : impossible de répondre à cette accusation sans éléments mais cela commence à faire beaucoup, au moins l'autorité administrative doit absolument enquêter et prendre les dispositions qui s'imposent, répétons-le.

Quant au non-accès à un médiateur : cette fois, a priori, nous n'y sommes pour rien, notre livret d'accueil présentant les diverses voies de recours, mais, comme dans un autre encart de la page du journal, Carla s'en prend à pas mal de monde par ailleurs, en particulier au monde de la justice et aux forces de l'ordre, il s'agit sûrement d'un défaut taxinomique de Louis Vanthournoute.

Quant aux sommes appartenant à Carla et que nous retiendrions : appelons un chat un chat, nous sommes accusés de vol. Cela mérite à tout le moins une plainte au pénal en bonne et due forme.

Yves LAMBERT-DELETTRE
Directeur
SOS FEMMES ACCUEIL


 

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