Méthodes "naturelles"

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La douche vaginale

Difficile à considérer comme une méthode de contraception ... Il s'agit d'éliminer tout sperme du vagin en douchant celui-ci (à l'intérieur donc, bien sûr) le plus rapidemment possible après l'éjaculation. Son efficacité (qu'il convient de mettre très sérieusement en doute) dépend intégralement de la rapidité d'exécution, du départ vers la salle de bains à la douche elle-même.

Sécurité : absolument nulle.

Avantages : les mêmes que ceux qu'on peut tirer d'un quelconque sport : il faut être plus rapide que les spermatozoïdes qui eux, se précipitent vers le col de l'utérus.

Inconvénients : risque de glissade sur le carrelage de la salle de bains.

Méthode mécanique 1 pour les femmes : le diaphragme

La diaphragme est une calotte en latex dotée d'un anneau métallique souple. Son diamètre est à choisir en fonction de la profondeur du vagin : un examen gynécologique le déterminera. L'anneau doit cercler le col de l'utérus lorsqu'il est posé en l'introduisant avec les doigts dans le vagin. Le diaphragme bloque les spermatozoïdes sur leur route. Son efficacité est augmentée si on l'enduit de crème spermicide. Il est placé 20 minutes avant un rapport sexuel et il doit être conservé 6 heures ensuite.

Sécurité : méthode relativement sûre avec utilisation de spermicide et à la condition que la pose soit bien faite !

Avantages : sans danger, aucune sensation particulière par aucun partenaire.

Inconvénients : apprentissage de la pose (très) fastidieux.

Méthode mécanique 2 pour les femmes : le Fémidom®

C'est le préservatif féminin, en polyuréthane (et pas en latex). Il se présente sous la forme d'un tube dont chaque extrémité est munie d'un anneau souple. L'anneau intérieur, amovible,
est situé du côté de l'extrémité fermée. Il est utilisé pour faciliter l'insertion et le maintien du
dispositif au fond du vagin. L'anneau extérieur, plus grand et plus mince que l'anneau
intérieur, reste à l'extérieur du vagin une fois le préservatif inséré. Il maintient en place le
préservatif de façon à ce qu'il recouvre les organes génitaux externes, ainsi que la base du
pénis pendant les rapports sexuels. Il est lubrifié. Il se pose quand on le souhaite pourvu que ce soit avant pénétration, évidemment, et on peut le retirer immédiatement après l'éjaculation.

Sécurité : méthode plutôt sûre, d'autant que le polyuréthane est beaucoup moins fragile que le latex.

Avantages : en polyuréthane, il représente une véritable alternative pour les femmes allergiques au latex. Par ailleurs, il est aussi efficace qu'un préservatif masculin quant à la prévention du VIH (virus du sida) et autres maladies sexuellement transmissibles : à ne pas négliger.

Inconvénients : méthode chère, peu esthétique, la pose ne semble pas facile mais l'apprentissage n'est pas si compliqué qu'il en a l'air, à l'expérience. Autre inconvénient : toutes les pharmacies n'en vendent pas ... On peut en trouver auprès des centres de planning familial, dans certaines associations, ou les commander (en ligne) au laboratoire Terpan à Epernon au prix de 29,31 € TTC les vingt (tarif janvier 2002).

Méthode mécanique pour les hommes : le préservatif (ou capote)

Méthode qui protège également du sida et des autres maladies sexuellement transmisibles, le préservatif (ou capote) n'est plus guère à présenter : il est constitué d'un tube en latex que l'on déroule sur le pénis de l'homme, en prenant soin de le pincer au bout avec les doigts afin de ménager une poche d'air dans laquelle le sperme prendra place au moment de l'éjaculation. Il convient de le poser avant toute pénétration et l'homme doit en maintenir la base immédiatement après éjaculation (pour éviter que du sperme ne s'échappe et que le préservatif ne reste dans le vagin) et se retirer. Un préservatif ne s'utilise qu'une fois.
En général, les préservatifs fabriqués en Corée sont de simples tubes droits, ceux fabriqués au Japon ont des formes anatomiques.
Préférer les préservatifs lubrifiés et munis d'un réservoir. Il est possible d'ajouter du lubrifiant (gel) à la condition expresse que celui-ci soit à base d'eau (gel aqueux) : les lubrifiants à base d'huile et autres crèmes sont à proscrire absolument, ils rendent le latex poreux.

Sécurité : méthode plutôt sûre si la pose et le retrait sont effectués dans de bonnes conditions. Malgré cela et quoique rares, des "accidents" sont toujours possibles.

Avantages : rare méthode à sécurité élevée réclamant la responsabilité de l'homme. Protège du sida et autres MST.

Inconvénients : certains hommes se plaignent de ce que le préservatif réduit un peu leurs sensations ...

Les méthodes chimiques

Certaines substances chimiques ont la faculté de détruire les spermatozoïdes : ces produits se déposent dans le vagin avant un rapport sexuel sous la forme d'ovules, de crèmes, de gels, de tampons ou d'éponges vaginales. Les règles d'utilisation de chaque produit doivent être suivies rigoureusement : certaines ovules doivent se poser 10 minutes avant toute pénétration, d'autres formes sont actives immédiatement. Le vagin ne doit pas être lavé dans les heures qui suivent.

Sécurité : efficacité limitée. A réserver éventuellement aux périodes de fécondité moindre.

Avantages :

Inconvénients : contraception délicate aux règles d'utilisation strictes. Certains produits ne sont pas simples à poser ... ou à retirer. Certains couples se plaignent du goût des produits, qui n'est pas neutre. Par ailleurs, la sensation de lubrification est grasse et vaselinée.

 
N'oubliez jamais : seuls le préservatif et le Fémidom® préservent du sida !

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