IVG > La réglementation |
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Les lois des 17 janvier 1975, 31 décembre 1979 et 4 juillet 2001 autorisent la pratique de l'IVG sous certaines conditions précises. L'IVG peut être pratiquée à la demande d'une femme enceinte que son état place dans "une situation de détresse" : elle est seule juge de cette situation. C'est avant tout une décision personnelle. L'intervention
doit être impérativement pratiquée : ou, depuis juillet 2004, pour la méthode médicamenteuse seulement :
par un médecin gynécologue ou généraliste
agréé |
La
loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement
de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à
ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions
définies par la présente loi. La
femme enceinte que son état place dans une situation de détresse
peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse. Le
médecin sollicité par une femme enceinte en vue de l'interruption
de sa grossesse doit, dès la première visite : |
Effectuez donc toutes vos démarches le plus tôt et le plus vite possible. |
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Si
vous êtes étrangère :
les règles de droit commun sont applicables aux femmes étrangères.
En effet, à l'occasion de la nouvelle codification de la partie
législative du code de la santé publique (ordonnance n° 2000-548
du 15 juin 2000), et afin d'adapter la loi française aux dispositions
de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, les conditions
spécifiques d'accès à l'interruption volontaire
de grossesse antérieurement fixées pour les femmes étrangères
(ancien article L. 162.11 du code de la santé publique),
ont été supprimées. De ce fait, les modalités
particulières de résidence fixées par voie réglementaire
(décret n° 75-354 du 13 mai 1975) ne sont plus en vigueur.
La réalisation d'une interruption de grossesse concernant une
femme étrangère n'est donc soumise à aucune condition
de durée et de régularité du séjour en France. |
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