Si j'ai le courage
de vous dire quelque chose d'important vous allez m'entendre et, en
entendant vous allez apprendre et vous aurez une immense envie de raconter
aux autres.
Et les autres vont vous entendre et vont apprendre et ils auront la
même envie de raconter aux autres encore.
Comme ça, tout le monde sait ce que j'ai dit. Il peut même
se passer que le dernier à entendre réclame que c'était
lui le premier à dire. Et vous allez vous jeter sur moi en m'accusant
de ce que j'ai dit, ce que vous avez entendu et appris et que vous l'avez
fait avec les autres.
C'est pour ça que j'ai décidé de ne pas vous dire,
ce que je voulais vous dire !
Alda
Là bas à
l'aube du soleil
Ton sourire tendre qui meurt
Là haut au chant des oiseaux
S'arrête la voix de ton cœur
Que peut donc me
dire la lumière
Qui devient si sombre sans toi
Peut-être les oiseaux peuvent t'ils m'aider
Mais quand je parle, ils perdent la voix
Toi seul, tu peux
calmer
Mes longues nuits sans repos
Toi, qui me rends si lasse
En me berçant comme un berceau
Fais donc ton dernier
miracle
Vit en respirant en moi
Que je puisse encore connaître
La vie en aspirant de toi
Et voilà
que chaque jour dès l'aube
Ton parfum, je sens sans cesse
Tu prêtes ta voix aux oiseaux
Et me chante avec plein de tendresse
Quelle joie de t'avoir
retrouvé !
De te serrer si fort dans mes bras
Je vais te garder aussi longtemps
Pour vivre toujours avec toi.
Maintenant que je
suis une gagnante
Et vous, vous pouvez me croire
Parce que je me suis battue pour trouver
Le plus grand trésor : L'ESPOIR
Alda
Ses mains rugueuses
et douces en même temps. Ses doigts de couleur noire et blessés
à l'endroit des pliures. Ce sont ses mains qui se sont occupées
de moi avec attention.
Ce sont de ses mains que j'ai reçues des cadeaux et des câlins
pleins de tendresse.
Ce sont ses mains qui n'ont pas cessé de travailler même
si l'âge commençait à leur rendre les choses moins
possibles
Quelquefois je pensais qu'il serait mieux s'il n'avait pas de mains
tellement il les usait et les soignait mal mais quand je le regardais,
je voyais là le symbole de l'amour. Alors je prenais toujours
sa main gauche dans mes mains et je la regardais longtemps comme si
je voulais compter toutes les nouvelles blessures de la journée.
Puis, je m'amusais en pressant sur les veines manifestement en vue,
puis le silence…
Sa main gauche ! Deux bonnes raisons pour observer si longtemps. Mon
père est gaucher, il y avait toujours dans l'annulaire une ligne
blanche, plus claire que le reste de la main.
L'absence d'alliance.
Jamais je ne lui avais posé la question parce que chaque fois
que je voyais cela, je me rappelais la révolte de ma mère
qui prenait cela comme un manque de fidélité. Mais j'avais
toujours un doute. J'étais sûre que mon père la
gardait précieusement même si je n'ai jamais vu cette alliance
sur lui….
Parfois je regardais dans différents endroits de la maison. Il
y avait partout les "mains de mon père". Le bricolage,
c'était son activité préférée. Celui
de tout toucher, même casser, puis réparer.
SACRE PAPA !
Alda
CES
LARMES
Ces larmes, qui
coulent lorsqu'on a mal,
Ces larmes, pourquoi tant de peine ?
Ces larmes, qui nous donnent de la haine contre ceux qui nous font du
mal,
Ces larmes, pour ceux que l'on aime et qui partent.
Ces larmes, que l'on ne peut pas retenir,
Ces larmes, qui coulent lorsqu'on a une bonne crise de fou rire,
Ces larmes, pour de bonnes ou de mauvaises nouvelles.
Ces larmes, quand on a un coup de cafard,
Ces larmes, lorsque l'on perd un être cher,
Ces larmes, quand on voit le malheur des gens.
Pascale
LES
MAINS DE MON PERE
Ses mains si mates,
ces mains qui ont travaillé tant d'années.
Ses mains si fines.
Ses mains si fragiles dans les miennes, si douces au toucher et si râpeuses
à la fois.
Ses mains qui ont fait tant de choses.
Ses mains me touchaient les cheveux pour me coiffer.
Ses mains qui me tendaient des bonbons.
Ses mains qui me bordaient le soir.
Ses mains qui tenaient un livre pour lire une histoire.
Ses mains qui me prenaient pour me prendre dans tes bras.
Ses mains qui me débarbouillaient le visage avant l'école.
Pascale
A
CET HOMME IDEAL
A cet homme qui
me trouvera
A cet homme qui m'aimera
A cet homme qui saura
A cet homme, ses bras, il me tendra
A cet homme, sincère, il sera
A cet homme qui me comprendra
A cet homme, tristesse il calmera
A cet homme, mes enfants, il aidera
A cet homme, maladie, il soignera
A cet homme, détresse, il répondra
A cet homme, bonheur, tu donneras
A cet homme, larmes, tu essuieras
A cet homme, problèmes, tu résoudras
A cet homme, malheur, tu maudiras
A cet homme, bonheur, tu connaîtras
A cet homme, Amour, tu croiras
A cet homme, pour elle, tu vivras.
Pascale
LES
MAINS DE MON PERE
Dans son adolescence,
papa a fait plusieurs travaux, tout d'abord apprenti-boulanger, là,
ses mains avaient un rôle important : pétrir la farine
pour faire du bon pain, aller mettre ce pain dans un four tout brûlant.
Ses mains devaient être très chaudes.
Chrystel
LE
CRI
L'ellipse d'un cri
Va de montagne en montagne
De l'oliveraie,
Ce doit être un arc-en-ciel noir
Sur la nuit bleue
Aie !
Comme l'archer d'un violon,
Le cri a fait vibrer
Les longues cordes du vent
Aie !
Les gens qui vivent dans les grottes
Sortent leurs quinquets.
Aie !
Lydia
PAYSAGE
La campagne d'oliviers
S'ouvre et se ferme
Comme un éventail.
Sur l'olivette,
Un ciel écroulé
Et une pluie obscure
D'étoiles froides.
Au bord de la rivière,
Tremblent jour et pénombre.
L'air gris se froisse,
Les oliviers sont lourds de cris,
Une troupe d'oiseaux captifs
Qui remuent leurs très longues ailes
Dans l'obscurité.
Lydia
LES
PARENTS
Ils n'ont plus rien
à se maudire
Leur haine est devenue leur science,
Les rires sont devenus des cris,
L'amour est mort, l'amour est vide.
Ils ont oublié
les sourires
Qu'ils déposaient autour d'eux,
Quand je te parlais d'amoureux,
C'est ceux-là que je t'avais décrits.
Lui, il rêve
à d'anciennes maîtresses,
Elle s'invente son prochain amant,
Ils ne voient plus dans leurs enfants,
Que les défauts que l'autre y laisse.
Des fêtes
qui n'existent plus,
Ils ont oublié les vertus
De la famille et de la bise.
L'amour est mort, l'amour est vide.
Lydia
LE
BONHEUR
Ça coûte
cher d'aimer,
Ou de se faire aimer
Car rien n'est gratuit.
Il faut se battre sans cesse
Quand on veut quelque chose
Et quand on l'a,
Il faut savoir le garder.
Moi, j'ai aimé
Et je ne sais pas si une personne m'aime.
Je doute de tout
Il suffit de souffrir pour savoir
S'il y a des amis ou des proches qui vous aiment.
Maintenant que je sais que je suis aimée
Et que j'aime….
JE ME BATS
Lydia
L'AMOUR
L'amour peut se
dire de n'importe quelle façon
Tant que sa définition ressemble à une chanson
Une chanson radieuse, envoûtante et mystérieuse.
Sans l'amour,
On ne peut pas vivre.
C'est comme un oiseau
Qui n'est pas libre,
Libre d'aimer,
Et de s'envoler
Lydia
DERNIERS
JOURS DE PECHE A CONSTANTINE
Il y a environ 30
ans de cela, mon père nous amenait régulièrement
à la pêche, il adorait ça. Ma grand-mère
préparait les paniers, repas et vaisselle, les couvertures, cannes
à pêche et une énorme boîte à hameçons,
il y en avait de toutes tailles et de toutes sortes.
Mon père arrivait en général vers 15h30 le vendredi,
il préparait la voiture avec la remorque, il y mettait tout dedans,
bien rangé avec soin, puis venait ses cannes à pêche
et en dernier la bâche qui venait camoufler le tout.
Après avoir fini ses préparatifs, il montait dans sa chambre
pour aller mettre sa tenue de pêche qui comprenait à l'époque,
un chapeau, une tenue pantalon gilet, chemise, veste et une paire de
bottes.
Quand il redescendait, il annonçait qu'il partait, en général,
il y avait mon grand-père, mon oncle Lucien, Rex et moi. Mais
ce jour là, ma mère et mes deux sœurs venaient avec nous.
Nous montions tous en voiture et il démarrait, ça y est,
nous sommes en route vers son coin de pêche favori. Il y avait
vingt kilomètres pour y arriver. Comme j'avais l'habitude, une
de mes sœurs me posait des questions du style Combien de temps pour
y arriver ? Y avait-il des gens ? Est-ce que l'eau y est profonde ?
Est-ce qu'il y a beaucoup de poissons ? Je répondais aux questions
tout en me disant qu'elle aurait pu venir plus tôt. Pendant ce
temps nous avions parcouru les vingt kilomètres et mon père
se garait tranquillement. Je lui demandais la permission de descendre,
une fois accordée, j'enlevais mes chaussures, mon chemisier,
mon chapeau et je courais avec Rex pour finir dans l'eau et chasser
tous les poissons pour que personne ne puisse les attraper. Pendant
ce temps là, les grandes personnes déballaient le matériel
et faisaient attention de ne pas être sur une fourmilière.
Mes deux sœurs, elles, ne voulaient pas descendre de la voiture, elles
disaient qu'il y avait plein de bêtes et qu'elles ne voulaient
ni se salir, ni être mordues par l'une d'elles.
Voilà, tout est en ordre, Rex et moi continuions à jouer,
quand tout à coup, je vis arriver sur son cheval le fils aîné
de la fermière. Ni le chien, ni moi nous ne l'aimions, il le
savait et nous lui avions déjà fait comprendre ...
Lydia
Dès l'âge
de 9 ou 10 ans j'allais à la chasse avec mon père car
c'est une passion que je partage avec lui. Il faut préparer les
affaires de chasse pour pique-niquer car la journée est très
longue, mettre les chiens dans la voiture car eux ils aboient au moins
depuis plus d'une heure car ils sont très intelligents, ils sentent
le jour venu.
Quand il y avait moins de feuilles, j'allais à la traque avec
mon père, soit, je restais à côté de lui
ou je prenais un poste comme les autres. Pour mes petites jambes à
l'époque quelquefois cela était très dur, mais
quel plaisir ensuite, voilà midi, ouf ! On va pouvoir se reposer
et se réchauffer les os. Après un bon repas, on retournait
à la chasse pour une paire d'heures car la nuit tombe vite.
Pour le partage du gibier, comme mon père était boucher
c'était lui qui découpait le gibier, ensuite le Président
de chasse faisait des petits bouts de papier qu'il mettait dans une
casquette et chaque chasseur, chacun leur tour, tirait un morceau où
il était inscrit dessus le morceau de viande qui leur revenait.
Ensuite venait le retour à la maison, mon père était
fatigué et aussi il avait bien bu cela était même
dangereux mais à dix ans on ne se rend pas bien compte du danger,
alors mon père me disait de chanter, de lui parler beaucoup pour
l'empêcher de s'endormir.
Marylin
TES
YEUX
Tes yeux ont tellement
de clarté
Que je n'ose les regarder
De peur qu'ils ne m'éblouissent
Et qu'un jour je devienne aveugle.
UNE
LARME
Je voudrais être
une larme,
Pour naître dans tes yeux,
Courir sur tes joues,
Mourir sur tes lèvres,
Où doucement j'irai me perdre
Dans le jardin de ton cœur.
J'AI
GRAVE TON NOM
J'ai gravé
ton nom sur le sable
Mais le vent l'a effacé.
J'ai gravé ton nom sur le chêne
Mais le bûcheron l'a coupé.
J'ai gravé ton nom sur mon cœur,
Personne n'a pu me le faire oublier
Et pour toujours il est resté.
Je t'envoie un wagon
de baisers,
Tirés par la locomotive de l'amour,
Sur les rails du bonheur.
Si j'étais
un papillon et toi une fleur
Je passerais ma vie à butiner ton cœur.
Marie-Hélène
LE
VENT ET L'OISEAU
Vent, d'où
vient ton souffle ?
Je te le dirai dit l'oiseau
Ecoute le souffle qui vient des nuages
Et qui fait basculer le ciel pour nous annoncer l'hiver
Vent, ton souffle fait plier les tapis verts des champs
Je te le dirai dit l'oiseau
Ecoute le souffle sur les herbes et les fleurs
Il nous donne les premières notes des mains qui se posent sur
le piano
Vent, ton souffle siffle dans les branches
Je te le dirai dit l'oiseau
Ecoute le souffle qui fait pencher les arbres, les branches et les feuilles
Et qui nous chante la mélodie qui berce nos nuits.
Marie-Hélène
LA
BARQUE
L'été,
l'après-midi, il faisait chaud, j'entendais le bruit des planches
claquer les unes contre les autres, je m'appuyais contre le mur, mon
père sortait les scies et les rabots, les ficelles et le goudron.
Qu'allait-il faire, je me demandais ? Il sortait le mètre, les
crayons, le niveau et les pointes. Il commençait à prendre
une planche et traçait avec précision les lignes sur toutes
ces planches. Il prenait la scie et commençait à découper
en faisant bien attention de ne pas déborder les traits. J'ai
posé la question. Que vas-tu faire, papa ? Une barque me dit-il.
Lorsque tout était coupé, il se mit à raboter tous
les morceaux. Une fois la barque terminée, il reste des fentes
dans lesquelles il met les ficelles. En dernier, il mettait le goudron
en dessous de la barque, à moitié de la barque pour éviter
qu'elle ne prenne l'eau.
Marie-Hélène
PERE
NOEL
Tu traverses le
ciel étoilé ou parfois le ciel enneigé
Tu claques tes bottes sur le sol et te voilà parti avec tes rennes
et ton traîneau
Les 12 coups de minuit retentissent, tu as froid et tes yeux brillent
de bonheur
Tu es heureux de voir les rues, les magasins et les maisons illuminés
Tout le monde a mis ses chaussures devant le sapin ou la cheminée
Nous pensons à toi car cette nuit sera longue et épuisante
Les enfants sont endormis en pensant aux cadeaux que tu leur apporteras
Tu commences ta distribution qui va faire la joie des petits et des
grands
Et quelle joie au matin, les yeux ne sont pas assez grands pour admirer
tous les cadeaux
PERE NOEL
Pour cela nous te disons
MERCI
Marie-Hélène
PLUIE
Petite pluie, tu
tombes sur le sol
Tu ruisselles comme des milliers de cristaux
Tes perles de cristal frappent les carreaux et brillent de mille feux
Tu continues à tomber
La nuit se fait plus belle
Quand sous le reflet des réverbères et des lumières
de la nuit, tu scintilles comme des diamants.
Nos corps se reflètent comme l'effet d'un miroir sur les rivières.
Pluie, tu continues à tomber, tu remplis nos sources.
Tu es pluie, celle qui nous donne la vie.
Et, grâce à toi, pluie, la terre te remercie des plus belles
merveilles que la nature ait pu nous donner.
Tu es pour l'humanité source de vie.
Marie-Hélène
LE
CHENE
Tout contre toi,
je me suis appuyée
Les secrets que je t'ai dits,
Ton écorce les a cachés.
Tu as soufflé les mots de mon cœur
A celui que j'aime.
OCEAN
Ton eau est bleue
turquoise
Où perce le soleil
Tu nous laisses voir le charme et l'élégance de tes profondeurs.
Tes coquillages sont des boîtes à musique.
Tes coraux sont des lumières dans la nuit.
Tes rochers des pierres précieuses.
Et à travers elle se promènent les poissons d'argent.
Les herbes et les algues sont des tissus de soie
Car elles sont si douces.
Ton sable de la poussière d'or.
Marie-Hélène
LES
MAINS DE MON PERE
Les mains de mon
père lui ont servi à aller travailler à l'usine
de Marnaval où il était pontier.
Les mains de mon père lui ont servi à faire le jardin
Les mains de mon père lui ont servi à travailler dans
le bois pour chauffer la maison.
Les mains de mon père lui ont servi à nous foutre des
baffes, à jouer à la belote.
Les mains de mon père lui ont servi à être cuistot
à l'armée.
Les mains de mon père lui ont servi à avoir de l'eczéma.
Viviane
MON
PERE
Il y a une fois
où mon père était tout seul à la maison
car ma mère était partie à la coiffeuse, il croyait
faire une affaire car il passait des romanichels qui vendaient du linge,
il a acheté des torchons mais ils l'ont roulé, mon frère
a été voir s'il les voyait mais on ne les a pas retrouvés.
Quand j'étais petite si on ne disait pas bonjour à mon
père aussitôt il nous faisait remonter les escaliers et
nous regardait si on remontait les escaliers et quand on redescendait,
il fallait lui dire bonjour.
Quand j'étais môme on allait au devant de mon père
quand il revenait de travailler et il nous montait sur son vélo
mon frère ma sœur et moi, un sur le porte-bagages, un sur la
barre et un devant.
Viviane
LE
MEILLEUR PAPA DU MONDE
J'ai toutes les
chances du monde, lorsque mon père me regarde avec ses yeux bleus
où se reflète l'amour qu'il a pour moi, j'ai envie de
l'embrasser et de caresser ses longs cheveux bruns.
Je me souviens combien il était attentif à satisfaire
mes moindres besoins :
- Va chercher ton cartable ; il sortait tout son contenu vérifiait
que rien ne manquait.
Après venaient les devoirs, vérifiait les notes, au besoin
il allait voir la maîtresse. Si tout ne lui convenait pas, j'avoue
que les punitions étaient le résultat d'un compromis.
Au travail bien fait était attachée une récompense
: argent de poche, bonbons, allant même jusqu'à nous offrir
un habit qui nous faisait envie.
Que dire des promenades faites ensemble ?
Quand il était reposé, calme, s'il avait su se préserver
du temps, nous partions ensemble : au bord de la mer tout près
de la maison, le climat méditerranéen permettant des baignades
agréables. ou alors des parties de pêche, quelquefois en
barque nous plaisaient aussi.
Parfois la forêt nous accueillait, le silence imposé par
notre père nous permettait de découvrir la vie de la forêt.
Maintenant que je suis adulte, j'espère que mes enfants auront
un père semblable au mien, même s'il n'était pas
parfait.
Il a su par son amour nous donner le goût de vivre.
Travail collectif
- Atelier SOS FEMMES ACCUEIL
MON
PERE
J'aurais voulu qu'il
soit plus attentionné, plus gentil et surtout là quand
il le fallait.
Et qu'il me fasse découvrir autre chose que les mathématiques
et la géométrie.
Qu'il ne soit pas aussi personnel comme quand il offre des cadeaux :
ma chambre etc.
Et je voudrais qu'il parle à tout le monde de ce qu'il va faire
et qu'il ne reste pas dans son coin.
Il agit toujours sans en parler et cela m'énerve.
J'aurais voulu qu'il me laisse un peu plus de liberté comme :
mettre du vernis, me faire des fausses mèches, les chaussures
que je voulais et aussi les vêtements.
J'aurais voulu qu'il me sorte plus souvent.
J'aurais voulu qu'il ne fasse pas de promesses en l'air : par exemple
: Le Mac Do, le cinéma, le parc Astérix etc.
Orlane
Je rêve encore
d'un papa idéal
· aux yeux bleus,
· aux cheveux noirs,
· fort, intelligent,
· beau, riche,
· gentil, tendre
Orlane
MON
PAPA
J'ai fait un rêve
:
J'étais une fée, je transformais mon père en papa
idéal, ses yeux marron devenaient bleus, ses cheveux bruns étaient
blonds.
Alors j'aimais mon papa, comme il ne buvait plus, il était gentil,
doux, jouant avec nous sans brutalité, nous emmenant pêcher
au bord de l'eau.
Je me réveille :
J'aime mon papa, je ne l'oublie pas mais il donne très rarement
de ses nouvelles. Mon papa idéal, je voudrais qu'il sache nous
aimer toutes les trois comme ses propres enfants, qu'il sache aimer
ma maman et ne pas être méchant avec elle. Qu'il ne mette
pas de coups de fourchette à Nathalie.
Laetitia
MON
PERE IDEAL
La couleur de ses
yeux - marrons
J'aimerais qu'il ait les yeux bleus (mon papa idéal)
La couleur de ses cheveux - bruns (papa)
J'aimerais qu'il ait les cheveux blonds (mon papa idéal)
J'aimais mon papa, des fois, il était gentil et des fois, il
était méchant, surtout quand il avait bu.
Mais mon papa idéal; je voudrais qu'il soit doux, qu'il ne boive
pas, qu'il sache jouer avec nous, qu'il ne soit pas brute. Qu'il nous
emmène au bord de l'eau pêcher. J'aimais mon papa, je ne
l'oublie pas mais il donne très rarement de nouvelles. Mon papa
idéal, je voudrais qu'il sache nous aimer toutes les trois comme
ses propres enfants. Qu'il sache aimer ma maman et ne pas être
méchant avec elle. Qu'il ne mette pas de coup de fourchette à
Nathalie.
Laetitia
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