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Archives > Bulletins d'Info année 2013

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Octobre-décembre 2013

Les nouveaux témoignages retenus ces trois derniers mois :
690.
J'ai une petite boule au ventre jusqu'à la gorge. Elle a "mal à sa mère"
691. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais même pas quoi demander. A 25 ans, elle est perdue
692. Je ne supporterai pas le fait de te faire mal. Il comprend et il la respecte
693. J'ai l'impression que tout s'écroule autour de moi. Elle se sent coupable de cette situation
694. J'ai peur de ce que je ressens.  Elle a peur des bribes de souvenirs qui reviennent
695. J'ai une scélérose en plaque. Elle devait faire chambre à part
696. Je ne voulais pas laisser ma petite soeur toute seule là-bas. Elle a perdu son premier amour
697. J'écrivais "tentative d'évasion". Elle s'est libérée de lui

Vie familiale et relationnelle
Les évolutions contemporaines de la famille et leurs conséquences en matière de politiques publiques. La famille s'est transformée avec l'augmentation des naissances hors mariage, de la monoparentalité et de l'homoparentalité, du nombre de séparations mais reste, pour les français,un cadre protecteur d’éducation des enfants. L'aspirationà l'égalité dans le couple et dans l'exercice conjointe la parentalité, le travail des femmes... ont nécessité l'adaptation des politiques publiques. Pour le projet d’avis présenté le 22 octobre en assemblée plénière, il faut aller plus loin dans l'accompagnement des familles : mesures de soutien aux parents isolés, augmentation de l’offre d’accueil des jeunes enfants, renforcement des procédures de recouvrement des pensions alimentaires, recours facilité à la médiation familiale en cas de séparation. Au-delà, face au recours
à des techniques procréatives à l'étranger, la section des affaires sociales et de la santé s'interroge sur les conséquences en France pour ces enfants en termes de filiation, d'accès aux origines... Ces questions doivent être clairement inscrites dans le débat public au moment où une demande d'extension du recours à ces techniques se fait jour.
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Camille Colléaux milite au Planning familial
La bénévole douarneniste témoigne dans Les chevalières de la table ronde. Avec sensibilité et conviction,le dernier film de Marie Hélia retrace 50 années de luttes finistériennes pour le droit des femmes.
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L'évêque de Bayonne milite contre l'avortement aux Etats-Unis
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, se trouvait devant un centre d'avortement, à Washington, pour protester contre cette pratique. Le Planning familial s'insurge, aux côtés de l'association Les Bascos.
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Contraception
La contraception passe mâle. Même si il y a encore beaucoup de réticences chez les hommes, certains ont franchi le pas et ont essayé des méthodes parfois surprenantes.
http://www.liberation.fr/vous/2013/11/05/la-contraception-passe-male_944866

La contraception, aussi au masculin
Voilà une pilule qui semble un peu difficile à avaler : 61 % des hommes affirment, dans un
sondage CSA réalisé en 2012, qu’ils seraient prêts à utiliser une pilule contraceptive si elle existait.
Et c’est là le message que cherchent à diffuser le Planning familial et l’Association pour la recherche
et de développement de la contraception masculine (Ardecom) : "Oui, la contraception masculine existe aujourd’hui en France." Tour d’horizon des solutions possibles.
http://mutualistes.com/contraception-masculin-homme-pilule-ardecom-734.html


Pilule de 2e et 3e génération.
Diane 35 : l’ANSM prête à sévir en cas de dérapage.
Voir lien

Avortement
Pas d'augmentation des IVG avec la crise des pilules. Plus d'un million de femmes ont changé de contraception pour en prendre une comportant moins de risque pour leur santé, sans que les IVG augmentent en France avec l'affaire des pilules de 3e et 4e génération, selon l'Agence du médicament (ANSM).
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Remise du rapport IVG à la ministre des Droits des femmes :
Près de 40 ans après la loi Veil, agir pour garantir aux femmes un accès plein et entier au droit à l’IVG
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Une expertise sur l'accès à l'avortement embarrasse le gouvernement
La ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a-t-elle eu raison de confier au Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), une instance consultative placée auprès du premier ministre, une expertise de l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en France ?
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Lire également :
Voir lien
http://www.franceinter.fr/depeche-avorter-un-veritable-parcours-dobstacles

Sexualité
Pénaliser les clients peut nuire aux prostituées, alertent des associations (suite à la Tribune de Libération, reprise dans mediapart).
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Médecine
Sages-femmes : marre d’être vues comme des "bonnes femmes". Mobilisation historique parmi les sages femmes, tous statuts confondus, en grève unitaire depuis le 16 octobre dernier. A la veille d’une grande manifestation parisienne où ces professionnelles revendiqueront visibilité, reconnaissance, statut et rémunération, Caroline Raquin, présidente de l’UNSSF (Union nationale et syndicale des sages-femmes), décrypte les raisons de cette colère.
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Joëlle Brunerie-Kauffmann, une gynécologue au planning familial
Bien avant d'être largement connue comme porte-parole du mouvement de défense des otages du Liban, Joëlle Brunerie-Kauffmann, au début des années 970, exercait modestement au dispensaire d'Aubervilliers: les femmes d'ouvriers français et immigrés s'y rendaient pour autre chose et en venaient à poser timidement des questions sur le contrôle des naissances.
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Jeunesse
Le catalogue U excite les dérangés du genre. Passé plutôt inaperçu pour sa première édition
en 2012, le catalogue de Noël des magasins U qui transgresse les stéréotypes bénéficie d'un joli coup de pub grâce à l'excitation de quelques traditionalistes.
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Vie familiale et relationnelle
Gardes d'enfants : les mères répliquent aux "papas perchés". Des mères défilent ce samedi contre un amendement qui donnerait la priorité à la résidence alternée des enfants en cas de séparation.
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Feminisme
Fonction publique hospitalière : un salaire net moyen inférieur de 22% pour les femmes.
L’édition 2013 du rapport annuel de la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP) propose dans sa seconde partie « Faits et chiffres », un bilan social des trois catégories de la fonction publique, territoriale (FPT), hospitalière(FPH), et d’Etat (FPE). Le secteur public hospitalier se caractérise en particulier par les écarts de salaires les plus importants entre hommes et femmes.
http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/02/2A/B4/document_actu_pro.phtml

Pilule du lendemain : comment les ados doivent s'en servir
Beaucoup plus de jeunes filles les utilisent qu'il y a dix ans.
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Avortement
Anti et pro-IVG : « Ave maria » contre concours d’orgasmes rue Kennedy à Lille. Nouvelles joutes verbales et vocales, à Lille, entre les militants religieux anti-avortement de SOS tout-petit, et leurs détracteurs, pro-IVG.
Lire ici
A Bordeaux : Voir lien
A Nantes : Voir lien
A Madrid : Voir lien

Témoignage.
J’ai avorté mais ne me dites pas que ma vie aurait été un fiasco
http://www.rue89.com/2013/11/18/jai-avorte-dites-vie-aurait-ete-fiasco-247545

Sexualité
Mystérieux clitoris : la fabuleuse enquête d’un sexologue montpelliérain. Le sexologue clinicien Jean-Claude Piquard se penche sur les mystères du clitoris. Dans "La fabuleuse histoire du clitoris",le sexologue Montpelliérain Jean-Claude Piquard retrace l’histoire du clitoris à travers les âges.Un essai étonnant sur cet organe méconnu du plaisir féminin.
Lire ici

Un Dico des Filles 2014 plus stéréotypé que jamais !
Le Dico des Filles 2014 vient de sortir mais fait déjà largement parler de lui pour son contenu stéréotypé, notamment en ce qui concerne lasexualité, l’avortement et l’identité sexuelle. Problématique, quand on sait que cet ouvrage des éditions Fleurus se targue de répondre aux questions des jeunes filles âgées de 12 à 16 ans…
http://www.marieclaire.fr/,dico-des-filles-2014-polemique-sexisme-stereotypes,704412.asp

Mort d’une femme de tête et de cœur
Doris Lessing, prix Nobel de littérature en 2007, romancière féconde, féministe émérite férue de justice, s’est éteinte à Londres à l’âge de quatre-vingt-quatorze ans.
http://www.humanite.fr/culture/mort-d-une-femme-de-tete-et-de-coeur-553317

Médecine
Accouchement: un sac plastique pour remplacer forceps et césariennes. Les forceps et les césariennes seront peut-être remplacés d'ici peu par un simple sac en plastique. Le dispositif Odón créé par un mécanicien argentin, qui doit aider lors des accouchements, vient d'entrer dans sa phase de production industrielle.
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Pays basque : les femmes victimes de violences parlent davantage
Au Pays basque, chaque année, 100 victimes de plus décident de parler. Hausse de la violence ou lever des tabous ?
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Contraception
Lucien Neuwirth, père de la loi sur la pilule et grand résistant, est mort à 89 ans. Engagé à 16 ans dans la Résistance, longtemps député puis sénateur de droite, Lucien Neuwirth avait réussi, dans la France très conservatrice d'avant 1968, à faire adopter en 1967, contre la majorité de son camp, la loi autorisant la contraception.
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Pilule du lendemain (Norlevo) : inefficace pour les femmes de plus de 80 kilos
Coup dur pour la pilule du lendemain. Selon un article du site américain MotherJones, la pilule de contraception d'urgence Norlevo, plus communément appelée "pilule du lendemain" serait moins efficace pour les femmes pesant plus de 75 kilos et carrément inefficace pour les femmes dont le poids dépasse les 80 kilos.
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Pilule du lendemain: le bal des hypocrites a assez duré !
Elles sont quatre fois plus nombreuses à la demander qu'il y a dix ans. Le recours à la pilule du lendemain explose chez les ados suscitant l'inquiétude de leurs aînés.
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Avortement
IVG et violences : les médecins généralistes sont au premier plan pour libérer la parole des femmes.Alors que le HCEfh a rendu ce mois-ci son avis sur l’accès à l’IVG, une question rarement évoquée mérite d’être mise en lumière :celle du lien qui existe entre IVG et violences faites aux femmes.
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Prostitution:
"L'Etat n'a pas à légiférer sur l'activité sexuelle des individus", estime Elisabeth Badinter. Pour Elisabeth Badinter, punir les clients des prostituées n'est pas une solution, mais de la "prohibition". Dans un entretien au Monde, la philosophe juge le projet de loi sur la prostitution "pas cohérent et injuste".
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Violence
Violences envers les femmes : formons les médecins !
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Etude annuelle sur les morts violentes au sein des couples
La délégation aux victimes du ministère de l'Intérieur a récemment rendu publics les chiffres de l'étude nationale sur les morts violentes au sein du couple pour l'année 2012.
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Un plan de 66 millions d'euros contre les violences faites aux femmes
L'ambition est de ne laisser passer aucune violence déclarée..
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Mariages forcés: Quand l’avis des femmes est confisqué
A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites des mariages forcés qu’elles ont des moyens à leur disposition pour les protéger...
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Violences conjugales: le manque d'hébergement dénoncé
Clip de Paroles de Femmes "madame la ministre, faites le 115" et Radio. L'association "Paroles de femmes" invite la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem à tester le 115, numéro d'hébergement d'urgence, qui "ne répond jamais", dans un clip diffusé sur internet à la veille de la journée internationale contre les violences faites aux femmes.
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Délégation aux droits des femmes et l’égalité des chances entre les hommes
et les femmes

Mercredi 20 novembre 2013 Séance de 14 heures Compte rendu n° 7 Audition de Mme Christelle Hamel, sociologue, chargée de recherche à l’Institut national d’études démographiques (INED), sur le projet d’enquête «Violences et rapports de genre» (Virage).
http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-delf/13-14/c1314007.asp

Vie familiale et relationelle
Adapter la façon d’adopter. L’adoption devient quasi impossible pour les Français.
Le gouvernement planche sur une réforme.
http://www.liberation.fr/vous/2013/11/24/adapter-la-facon-d-adopter_961676

Médecine
Pénaliser les clients des prostituées : bon ou mauvais pour la santé de ces dernières ?
http://www.jim.fr/e-docs/00/02/2B/16/document_actu_pro.phtml

Le féminisme ne fait plus mauvais genre
Trois Françaises sur quatre pensent que c'est un concept qui a encore du sens aujourd'hui, selon le troisième et dernier volet de l'Observatoire "Dans le miroir des femmes".
http://www.20minutes.fr/societe/1252485-20131120-feminisme-fait-plus-mauvais-genre

Violence
Traitée de "pute", de "boloss" : Marion, 13 ans, s'est suicidée. Menacée, insultée au collège et sur Facebook, l'adolescente s'est pendue. Ses parents portent plainte contre l'école et les cinq élèves qui s'étaient pendant des mois transformés en bourreaux.
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30 septembre 2013

Les nouveaux témoignages retenus ce mois :

689. J'écris pour vous faire part de la situation dans laquelle je me trouve. Elle craint que
ses avortements soient conséquents de risques plus tard...

688. J'ai découvert que ma mère a été vendue et prostituée par un membre de sa famille.
Elle essaie de comprendre la vie de sa mère...

687. Je me bats contre mes vieux démons. Elle veut trouver la voix de la guérison, se retrouver...

686. J'ai été violée par un homme qui devait m'apprendre à jouer de la guitare. Elle appelle à témoin...

685. Je trouverai le courage de vous écrire mon histoire. Désolée, j'ai perdu l'automatisme...

Des inégalités femmes - hommes aux violences sexuelles : un même combat syndical
« Si « promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes » fait partie intégrante de l’identité
de la CGT en vertu de ses statuts, il nous revient de réfléchir au contenu du concept, aux
implications de notre engagement à cet égard, au périmètre de notre champ d’action.
Les enjeux de l’égalité professionnelle se limitent-ils aux questions de salaire et de carrière?
La question du hors-travail ne concerne-t-elle que l’articulation des temps?
Quel sens donner à la lutte contre les stéréotypes ? » La Fédération des sociétés
d’études de la CGT a organisé une journée de travail intitulée « Des inégalités femmes
hommes aux violences sexuelles : un même combat syndical ! » Elle s'est déroulé à la
CGT à Montreuil le jeudi 19 septembre 2013. La question de toutes les violences faites
aux femmes a été abordée sous l'éclairage du système de genre. Il s’est ensuite agi de
voir comment, y compris les violences domestiques, elles sont une entrave à l'égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes, voire au droit au travail des femmes.
La journée se donnait pour objectif de trouver des éléments permettant de détecter,
d’agir et de prévenir.

Pour en savoir plus sur le site de la Fédération des sociétés d’études

Présentation de l’enquête « Femmes et pauvreté » par le Secours populaire
Jeudi 5 septembre, Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des femmes, porte-parole
du Gouvernement, et Marie-Arlette CARLOTTI, ministre déléguée chargée des personnes
handicapées et de la lutte contre l’exclusion, ont assisté à la présentation des résultats
d’une enquête inédite commandée par le Secours populaire français sur la perception
de la pauvreté, en particulier chez les femmes, dans le cadre de la publication de la 7e édition
de son baromètre annuel en partenariat avec IPSOS. Les femmes, et particulièrement
les mères isolées, sont les premières victimes de la crise. Une mère isolée sur trois vit
aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Trop souvent, cette situation amène les femmes
à renoncer à des dépenses pourtant vitales : la nourriture, ou encore les soins médicaux.
Près de la moitié des mères isolées craint de ne pas boucler son budget à la fin du mois, contre 18 %
de la population totale. Le sentiment d’angoisse est particulièrement fort, il affecte 44 % des
femmes et 60 % des mères isolées, contre 38 % de la population totale. Najat VALLAUD-BELKACEM
et Marie-Arlette CARLOTTI ont affiché leur détermination à combattre ces situations de précarité
et de pauvreté. Des mesures majeures ont d'ores et déjà été engagées par le
Gouvernement, comme par exemple la programmation de 275.000 solutions d’accueil
pour les enfants et la réservation de 10 % des places de crèche aux familles en situation
de pauvreté, la revalorisation du RSA et de l’allocation de soutien familial, la lutte contre le
surendettement et le temps partiel contraint, l’expérimentation d’une garantie publique de
pensions alimentaires, mais aussi les compensations pour interruption d'activité introduites
dans la future réforme des retraites. La ministre des Droits des femmes a enfin annoncé la
mise en œuvre prochaine d'un dispositif de formation professionnelle offert aux femmes en
sortie d'interruption longue d'activité (notamment lors d’un congé parental), pour les aider à
retrouver le chemin de l'emploi ou à entamer une reconversion professionnelle. Le combat
contre la pauvreté ne s’arrête pas là et le Gouvernement continuera à travailler sans relâche
pour consolider notre Etat providence et faire face à ces nouveaux défis. Quelques jours après
la remise de l’étude du Secours populaire, la Mission d'information sur la pauvreté et l'exclusion
sociale du Conseil régional d’Ile-de-France a annoncé qu’elle organisait un colloque intitulé
"La dimension plurielle de la précarité des femmes :Regard et perspectives "le mardi 12 novembre
prochain.

François Hollande : Panthéonisez des femmes !
Pour le prochain « grand homme » au Panthéon, nous voulons… des femmes !
http://collectiffemmespantheon.wordpress.com/

Faire parler les Parisiennes victimes de violences
Parler des violences, c’est déjà les combattre”, c'est le slogan de la nouvelle campagne lancée
par la Mairie de Paris
Lire ici

Lutter contre les stéréotypes sexistes, cette maternelle le fait
En cette rentrée, 500 établissements de la maternelle au CM2 vont suivre le programme
« ABCD de l’égalité » qui vise à lutter contre la reproduction des stéréotypes.
Au risque de créer un sexe neutre comme
l’affirment les détracteurs du projet ?
Lire ici

Un droit à la bientraitance
Le tabou de la sexualité des personnes handicapées mentales a été abordé à Metz.
Des professionnels ont présenté les récents travaux, concernant
notamment l’éducation
sexuelle chez les jeunes enfants.

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Hausse des avortements suite aux scandales sur les pilules
Les scandales de Diane 35 et de Méliane ont provoqué une défiance des Françaises vis-à-vis
des pilules de 3e et 4e générations. Selon le syndicat des gynécologues, de plus en plus de femmes
viendraient demander une interruption volontaire de grossesse, expliquant avoir arrêté ces pilules
contraceptives dont on ne connaît pas réellement les effets secondaires.

Voir le lien


juillet/aout 2013

Les nouveaux témoignages retenus ce mois :

684. J'avais le désir de mourir il y a encore quelques jours. Elle veut montrer à sa mère que

c'est elle qui dirige sa vie...

683. Je suis incapable de me décrire moi-même. Elle voudrait savoir si ce qu'elle a

vécu est bien un viol...

682. J'ai été frappée et violée pendant des vacances à l'étranger. Elle réalise qu'elle aurait

pu avoir une autre vie...

Les lois pour l'égalité femmes-hommes sont inefficaces car non contraignantes
Le projet de loi intitulé «Pour l’égalité entre les femmes et les hommes» a été présenté
mercredi 3 juillet en Conseil des ministres. Selon Réjane Sénac, chercheure au Cevipof, seule
une nouvelle loi peut faire progresser l'égalité. Encourager les hommes
à prendre le congé
parental, interdire l’accès des entreprises
qui ne respectent pas l’égalité professionnelle aux
marchés publics, mettre la pression sur les hommes qui
ne paient pas leur pension alimentaire
à leur ex-compagne, pousser le Conseil
supérieur de l’audiovisuel à débusquer les stéréotypes
sexistes. Tout ça sans oublier
de mieux protéger les femmes victimes de violences conjugales.
Voilà les grands traits
du projet de loi intitulé «Pour l’égalité entre les femmes et les hommes»,
présenté
en Conseil des ministres par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.
Ambitieux ? Oui. Fourre-Tout ? «Parce que les inégalités sont partout, nous devons agir
partout», justifie la ministre. Mais au fond fallait-il encore
légiférer alors que tout un arsenal
législatif existe déjà, sur l’égalitéprofessionnelle, les violences ou encore la parité en
politique ou au sein des
conseils d’administration ?
Entretien avec Réjane Sénac, chercheure CNRS au Centre de recherches politiques
de Sciences Po - Cevipof, auteur de L’invention de la diversité (PUF, 2012) et présidente
de la commission parité du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes,
qui a donné un avis général favorable
au projet de loi.

Que faire face à la curiosité sexuelle des enfants ?
Lorsqu’il est question de l'influence des «images sexuellement explicites» sur les jeunes, ce sont
généralement les petites filles dont on parle. Il faudrait les protéger. Mais de quoi ? D’avoir de la
curiosité pour la chose ? Et si le danger principal n’était pas le sexe mais bien plutôt la censure du
sexe ? L'obsession de protéger les enfants malgré eux peut conduire au désastre…

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La violence envers les femmes dans l’UE: état des lieux
La violence envers les femmes est une violation des droits de l’homme et une forme de
discrimination fondée sur le genre. Résultant des inégalités entre les femmes et les
hommes, elle se manifeste sous des formes multiples. Les estimations sur son ampleur
sont alarmantes. Elle a un lourd impact sur les victimes et entraîne des coûts importants.
Les Nations Unies et le Conseil de l'Europe ont mis en place des instruments qui sont des
références fondamentales en matière de lutte contre la violence envers les femmes.
L'Union européenne (UE) fait face à ce problème au travers de divers moyens, mais
à l'heure actuelle, il n'existe aucun instrument contraignant consacré spécialement à
la protection des femmes contre la violence.

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Objectif 2014 : l’égalité femmes-hommes dans l’action municipale
L’Université d’été de l’Assemblée des femmes (ADF) s'est tenu à La Rochelle les mercredi 21
et jeudi 22 août sur le thème « Objectif 2014 : l’égalité femmes-hommes dans
l’action municipale ». Ce moment de formation et d’échanges était ouvert
à toutes les femmes et tous les hommes de progrès. A la veille des élections municipales de
2014 et alors que les pouvoirs publics donnent une véritable impulsion à cette question,
l’enjeu est aujourd’hui de faire partager la culture de l’égalité sur tous les territoires et dans
tous les domaines et d’en assurer la mise en œuvre. Le jeudi 22, après les interventions de
Michèle LOUP, membre du bureau de l’ADF, vice-présidente d’Elu-e-s contre les violences
faites aux femmes (ECVF), qui fera la synthèse des deux journées, et de Danièle BOUSQUET,
présidente de l’ADF, qui tirera les conclusions et dressera des perspectives. La ministre des
Droits des femmes, Najat VALLAUD-BELKACEM, a clôturé cette université d’été.


Féminisation des directions d’entreprises : la ministre écrit aux dirigeants
Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des femmes, porte-parole du Gouvernement,
a adressé le 25 juillet une lettre aux dirigeants des 528 plus grandes entreprises de France
pour les encourager à féminiser leur gouvernance. « La féminisation de la gouvernance des
entreprises est un enjeu clé qui ne peut progresser qu’avec l’implication personnelle des
dirigeants et de l’encadrement », affirme la ministre dans ce courrier. « Elle est à la fois
un résultat de l’égalité professionnelle mais aussi un puissant levier pour la développer.
En effet, elle impose de mettre en place des politiques d’égalité professionnelle très structurées,
s’agissant de la gestion des parcours par exemple, afin de permettre aux femmes d’accéder
aux plus hautes responsabilités » ajoute Najat VALLAUD-BELKACEM.

Retrouver l’information et le courrier ici

Lutte contre la traite des êtres humains et les violences faites aux femmes
La loi n° 2013-711 du 5 août 2013 portant diverses dispositions d'adaptation dans le
domaine de la justice en application du droit de l'Union européenne et des engagements
internationaux de la France (synthèse du 25 juillet) a été publiée au Journal officiel du
6 août. Le texte reprend différentes dispositions internationales concernant la prévention
de la traite des êtres humains et la lutte contre ce phénomène, ainsi que la protection des
victimes, la réduction en esclavage et à l'exploitation de personnes réduites en esclavage,
la lutte contre les abus sexuels et l'exploitation sexuelle des enfants, ainsi que la
pédopornographie, ou la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes
et la violence domestique (Istanbul le 11 mai 2011).

Retrouver le texte sur Légifrance

30 juin 2013

Les nouveaux témoignages retenus ce mois :

681. Qu'est devenue Lili? Elle recherche des nouvelles de Lili...

680. J'ai été victime d'abus sexuels dans mon enfance. Elle essaye de trouver des

significations à ces comportements...

679. Je rêvais d'un prince charmant. Elle souhaite guérir de ce qu'elle a vécu...

678. Je ne me reconnais plus. Elle angoisse de se retrouver seule et perd tout intérêt...

677. Je souhaite vraiment avancer. Elle a constaté des faits troublants qui peuvent

expliquer son traumatisme...

Prise en charge des femmes victimes de violences, en particulier conjugales
La circulaire du 12 avril relative aux relations entre les services intégrés d’accueil et
d’orientation et les associations spécialisées dans la prise en charge des femmes victimes
de violences, en particulier conjugales a été récemment mise en ligne sur le site Légifrance.
Elle précise dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes, l’organisation
d’une collaboration efficace entre le service intégré de l’accueil et de l’orientation (SIAO)
et les associations gestionnaires des centres d’hébergement d’urgence ou d’hébergement
dédiés aux femmes en particulier en proposant une convention-type à décliner dans chacun
des départements d'ici la fin de l'année 2013. Cette circulaire, qui rappelle qu’un tiers des 5000
places d’hébergement d’urgence devant être créées ou pérennisées pendant le quinquennat
sera réservé aux femmes victimes de violence, met l'accent sur la nécessité d'une part d'établir
un état des lieux de l'existant, et, d'autre part, de développer des partenariats entre l'ensemble
des acteurs concernés par cette problématique.

Télécharger la circulaire sur Légifrance

Les nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes
Le 19 juin, Ouest-France a publié un entretien avec Najat VALLAUD-BELKACEM au sujet des
nouvelles mesures de lutte contre les violences faites aux femmes et de protection des victimes
que la ministre des Droits des femmes présentera en Conseil des Ministres le 3 juillet prochain.
La lutte contre les violences constitue en effet une part importante du projet de loi pour l’égalité
entre les femmes et les hommes. La ministre expose dans cet entretien les grandes lignes d’un large
ensemble de mesures bâties autour de la règle des trois « P » : punition, protection, prévention.

Retrouver l’entretien sur le site de la ministre

Violence faites aux femmes : un problème mondial de santé publique
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié le 20 juin de nouvelles lignes directrices
cliniques et stratégiques pour orienter l’action du secteur de la santé en matière de violences
à l’encontre des femmes (L’Humanité du 21 juin). La violence physique ou sexuelle est un problème
de santé publique qui touche plus d’un tiers des femmes dans le monde, selon le rapport publié par
l’OMS en partenariat avec la London School of Hygiene & Tropical Medicine et le Conseil sud-africain
de la Recherche médicale. Le rapport, intitulé « Estimations mondiales et régionales de la violence à
l’encontre des femmes : prévalence et conséquences sur la santé de la violence du partenaire intime
et de la violence sexuelle exercée par d’autres que le partenaire » est la première étude systématique
jamais menée à partir de données mondiales sur la prévalence de la violence à l’encontre des femmes,
que celle-ci soit le fait de leur partenaire ou d’autres personnes. L’étude relève également que la
violence du partenaire intime est la forme la plus courante. Elle touche 30 % des femmes à l’échelle
mondiale. Ce rapport souligne que tous les secteurs doivent collaborer pour éliminer toute tolérance
à l’égard de la violence contre les femmes et mieux soutenir celles qui en sont victimes.
De nouvelles lignes directrices de l’OMS, officiellement présentées en même temps que le rapport,
visent à soutenir les pays désireux d’améliorer les moyens alloués au secteur de la santé dans ce domaine.

Retrouver l’information complète et le dossier sur le site de l’OMS

Pour une réforme des rythmes scolaires qui facilite l’activité des femmes
« Les maires, qui ont la mission réorganiser le temps périscolaire dans le cadre de la réforme
des rythmes scolaires, devront tout mettre en œuvre pour que les mères puissent concilier
sans heurts leurs temps de vie », estime le Laboratoire de l’égalité dans un communiqué de
presse diffusé 27 mai 2013 à l’occasion du colloque qu’il organisait sur le thème "Rythmes
scolaires et travail des femmes" .

Télécharger le communiqué sur le site du laboratoire de l’égalité

« Retraites : le défi des inégalités »
 "Retraites : le défi des inégalités" : Les Echos du 10 juin voient "le gouvernement confronté
à l’épineuse question des retraites des fonctionnaires" et soulignent que "l’exécutif veut avant tout
corriger d’autres inégalités" comme « les écarts hommes-femmes". " Hommes-femmes :
l'inégalité des salaires se reflète dans les pensions » explique le quotidien économique :
"l'écart est énorme : si l'on exclut les pensions de réversion pour les veuves, les retraites des
femmes représentent à peine la moitié de celle des hommes (53 % précisément, selon la DREES).
Une retraitée touche en moyenne 879 euros par mois, contre 1.657 euros pour un homme".
Le journal cite également les travaux de prospective du Conseil d'orientation des retraites (COR) :
"les écarts de salaire, y compris ceux qui sont liés au temps partiel, seront alors "la principale
cause des écarts de pension subsistant". La pension moyenne des femmes continuera
donc à augmenter, mais le recul du mariage et l'essor des divorces et ruptures font qu'elles seront
de plus en plus nombreuses à ne pas percevoir de pension de réversion si la législation ne change
pas. "Leur niveau de vie comparé à celui des couples de retraités pourrait même se dégrader ",
estime en effet le COR.

La future loi sur l'égalité femmes-hommes dévoilée
Égalité professionnelle, parité institutionnelle et lutte contre les violences. Ce sont les trois
grands volets de la future loi cadre "pour l'égalité entre les femmes et les hommes "
communiqués aux
Échos.
Voir le lien


Les États tenus d'enquêter sur tous les actes de violence sexuelle faits aux femmes,
dit une experte de l'ONU

10 juin 2013 – Les États doivent être tenus responsables pour les actes de violence commis
contre des femmes qui ne font pas l'objet d'une enquête, ainsi que pour leur incapacité à
prévenir de tels actes, a affirmé une experte des Nations Unies.

Voir le lien

 

31 mai 2013

Les nouveaux témoignages retenus ce mois :
676. Je me sens coupable. Elle pense qu'il faut qu'elle arrête d'être trop gentille...
675. J'essaye d'avoir un enfant. Elle aimerait savoir si son histoire peut bloquer quelque chose...
674. Jamais sans ma fille. Elle a peur que son ex-mari emmène sa fille au-delà des
frontières de notre pays...

La ministre avec les intervenants sociaux, contre les violences faites aux femmes
Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des femmes, est intervenue le 2 mai au
colloque de l’Association nationale des intervenants sociaux en commissariats et gendarmerie.
A cette occasion, la ministre a souligné
l'importance du rôle joué par ces intervenants dans la
lutte contre les violences faites aux femmes : « Vous êtes souvent les premiers à recevoir la victime,
avant même, souvent, qu’elle ne se considère comme une victime ». Najat VALLAUD-BELKACEM
veut agir sur les trois conditions nécessaires à la sortie des violences faites aux femmes :
la réponse à la première alerte, l’hébergement des victimes, et la lutte contre la récidive.
Trois conditions-clés pour sortir du cycle de ces violences, a-t-elle affirmé.

« Juger des violences invisibles dans le prétoire »
France Culture, Champ libre (2/4) 14.05.2013

Un documentaire de Catherine Guilyardi et Guillaume Baldy
En juillet 2010, la loi sur
les violences faites aux femmes reconnaissait la violence psychologique comme aussi
dangereuse que la violence physique. «
Le harcèlement moral au sein du couple » est entré
dans le Code Pénal, assorti
de 3 ans de prison et 45.000 euros d’amende. Médecins, policiers,
juges et avocats connaissent mal cette loi. En 2013 trois ans après le vote quasi-unanime
des députés
, trop peu de jugements condamnent la violence psychologique quand elle ne
s’accompagne pas de blessures visibles ; comme s’il fallait attendre que les coups pleuvent...
Comment prouver l'existence de ces mots qui font mal, jusqu’à tuer
parfois ? Comment évaluer
l’emprise et la juger lorsqu’il n’y a pas de témoins ?
Dans ce documentaire, des femmes racontent
pourquoi elles ont décidé d’aller
en justice pour faire reconnaître la violence invisible qu’elles ont
endurée,
jusqu’à tenter de mettre fin à leurs jours. "Nous avons eu la possibilité d’enregistrer
des audiences du Juge aux affaires familiales, de rencontrer la police spécialisée dans les violences
intra familiales, le médecin légiste dont les attestations sur les
« plaies de l’âme » pèsent au procès.
Nous entendrons aussi des proches qui
demandent à la justice de réparer le calvaire de leur mère
avant sa mort et ce
qu’ils ont subi enfants."
Ecouter l'émission

Lettre ouverte : les publicités sexistes s’affichent
À l’occasion des premiers Etats généraux du sport féminin en équipe, Les Chiennes
de garde, la Coordination du lobby européen des femmes, Femmes solidaires, la Ligue
du droit international, la Ligue du droit international des femmes et le syndicat national
de l’éducation physique adressent le 16 mai une lettre ouverte à Valérie FOURNEYRON,
Ministre des Sports, et Najat VALLAUD BELKACEM, Ministre des Droits des femmes pour
"lutter contre les publicités sexistes dans le sport féminin". "Quand ce n’est pas Carrefour qui offre
des kits de beauté aux footballeuses, c’est le Stade rennais qui célèbre la journée internationale
des femmes par un canard vibrant. Les sportives sont représentées par des images glamour,
talons aiguilles, shorts ultra-courts ou décolletés, affichés sur les publicités des compétitions sportives
féminines. C’est leur corps comme objet qui est mis en avant et non leurs qualités de championnes !
Trop découvrir le corps des femmes pour des raisons commerciales, c'est mépriser la sportive et ne
voir que son genre ! » Ces associations ont également lancé une pétition - signée par plus
de 1 000 personnes - demandant que « la charte des campagnes de publicité sur fonds publics
mentionne l'obligation de respecter l'image des femmes, le refus de les réduire à des objets sexuels
ou d'utiliser des stéréotypes sexistes »

Osez le féminisme ! appelle le Sénat à rejeter le texte de loi sur la sécurisation de l’emploi
Dans un communiqué publié le 14 mai, Osez le féminisme ! appelle les sénatrices et sénateurs
à rejeter le texte de loi sur la sécurisation de l’emploi transcrivant l'accord national
interprofessionnel du 11 janvier (synthèses des 28 janvier, 15 et 22 avril). Osez le féminisme !
Rappelle "ses exigences pour mener une lutte efficace contre la précarité :
encadrement strict du recours au temps partiel et à toutes les formes d'emploi précaire
à travers la suppression des exonérations de cotisations patronales et de la mise en place
d'une surcotisation désincitative ; revalorisation des métiers à prédominance féminine,
en matière de salaires mais aussi de conditions de travail".

Le Conseil constitutionnel valide le scrutin binominal paritaire
Le Conseil constitutionnel a validé le 16 mai la loi sur les scrutins locaux instaurant un nouveau
mode d’élection, le scrutin binominal paritaire, pour les conseillers départementaux. Dans un
communiqué publié le 16 mai, le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes
(HCEfh) "salue de nouvelles victoires pour la parité aux élections locales" : "Nous saluons en
particulier l'extension du scrutin proportionnel de liste aux communes de 1 000 habitants et plus.
La proportion de femmes élues dans les communes de 1 000 à 3 500 habitants va ainsi passer
de 30 % (ce qui était déjà l'un des seuls effets d'entraînement des lois paritaires) à près de 50 %
lors des prochaines élections municipales en 2014. Ainsi environ 20 000 femmes de plus deviendront
conseillères municipales en 2014 ». Avant de conclure : « Toutefois, comme cela a pu être soulevé en
particulier dans les débats parlementaires, il conviendra d'être vigilantes et vigilants à ce que les
binômes paritaires incarnent le partage du pouvoir et non la complémentarité et la hiérarchie
entre les sexes ».

Lire le compte-rendu de la décision sur le site du Conseil constitutionnel

Lancement d’un réseau international de féministes 27 mai 2013 Le premier projet de ce
réseau International est de créer une carte du monde
féministe et interactive. Cette carte du
monde permettra de mettre en réseau
les associations féministes et les activistes des différents
continents. L’objectif
est de rendre visible les féministes et de montrer la force qu’elles représentent
dans chacun des pays comme sur la scène internationale. Dans un contexte économique difficile,
où les droits des femmes
sont régulièrement remis en cause, il nous semble important,d’unir
nos forces
pour nous faire entendre.
http://www.genreenaction.net/spip.php?article9331


30 avril 2013

Les nouveaux témoignages retenus ce mois :
673. Je l'ai quitté et pourtant c'est dur de devoir tirer un trait sur cet homme.
Elle ne veut plus être sa victime...

672. Théoriquement une victime de viol bénéficie d'une aide juridictionnelle quels que soient ses revenus.
Qu'en est-il vraiment en réalité? Nous recherchons des témoignages...

671. Victime d'inceste, elle vient couragement de porter plainte. Soutenons la...
670. Je souhaiterais me sortir d'une situation qui me paraît sans issue. Elle a peur de le quitter
et d'être perdue sans...

669. Je souffre encore 25 ans après les faits. Elle veut le savoir hors d'état
de nuire à d'autres enfants...


Harcèlement de rue : et si on inversait les rôles ?
Le groupe de rock Anita Drake a choisi pour son dernier clip de dénoncer les violences
dont sont habituellement victimes les femmes en inversant les rôles. "Crawling on the
ground" montre le quotidien de plusieurs hommes qui vont être l’objet de harcèlement de rue,
revenant ainsi sur un sujet d’actualité depuis la diffusion du documentaire de Sophie PEETERS
en juillet 2012. « D'après une étude de l'Insee, 25 % des femmes âgées de 18 à 29 ans ont

peur dans la rue, 20 % se font injurier au moins une fois par an et 10 % subissent des baisers
ou des
  caresses qu’elles ne désirent pas », rapportait l’émission Envoyé Spécial du 21 mars
consacrée au
  harcèlement de rue. A propos de ce film, la chanteuse Anita DRAKE explique :
"Ce harcèlement du quotidien" comme ils l’appellent à la télévision, n’a rien de normal.
Même si certains n’y voient que de la flatterie anecdotique. (...) Avec ce clip, je n’ai pas
voulu monter au créneau et réaliser un brûlot féministe obscur et agressif. (...) Je n’ai souhaité
qu’une chose : que les hommes se mettent à notre place le temps d’une chanson. »

Visionner le clip d’Anita Drake sur Youtube

Deux amendements « droits des femmes » au projet de loi sécurisation de l’emploi
Catherine COUTELLE, présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des
chances entre les hommes et les femmes de l’Assemblée nationale, signale dans sa lettre
hebdomadaire du
12 avril qu’elle a voté en faveur de la transposition de l’accord national
interprofessionnel (ANI) dans le droit par le projet de loi « sécurisation de l’emploi ». La députée
socialiste indique que
parmi les amendements proposés par la Délégation aux droits des femmes
sur ce projet, deux, ont été adoptés. Ils permettront de préciser et d’améliorer les outils prévus
par l’ANI et le projet de loi. Objectif : faire encore avancer l’égalité professionnelle entre les femmes
et les hommes.

Retrouver l’information sur le site de Catherine COUTELLE

L’égalité d’emploi entre les femmes et les hommes et la « fabrique du droit »
Le Comité d’histoire des administrations chargées du travail, de l’emploi et de la formation
professionnelle organise le lundi 10 juin au ministère des Affaires sociales et de la Santé à
Paris, une journée d’études sur la genèse et l’impact de la directive 76/207 du 9 février 1976
relative à la mise en œuvre du principe d’égalité de traitement entre hommes et femmes en
ce qui concerne l'accès à l'emploi, à la formation et à la promotion professionnelles, ainsi
que les conditions de travail.

Retrouver le programme sur le site du ministère du Travail

Contraception: le planning interpelle Marisol Touraine
Dans une lettre adressée à la ministre de la Santé, le planning familial regrette l'aspect
restrictif des mesures visant à prendre en charge la contraception pour les mineures et l'IVG.

« Cette mesure ne changera rien ou presque ». Dans une lettre ouverte adressée au ministre
de la Santé, les co-présidentes du planning familial critiquent sévèrement les décrets parus
récemment officialisant la contraception gratuite pour les mineures et la prise en charge
de l’IVG à 100 %.
Concernant la contraception, Carine Favier et Véronique Séhier
font valoir que les textes ne prévoient pas la prise en charge de la consultation  médicale
nécessaire pour la prescription ou pour les éventuels examens biologiques. Même chose
pour les préservatifs alors que "près de la moitié des 15-17 ans" les utilisent, remarque les
auteurs de cette lettre. Elles regrettent également que"les 18-25 ans ne soient pas concernées
par la gratuité". "Toutes les études démontrent la précarisation croissante"
de cette tranche d’âge " pouvant conduire à l’abandon d’une contraception ", note le planning.
Ses responsables estiment que cette mesure de gratuité adoptée par le gouvernement ne
contribue pas à améliorer "l’accessibilité  à la contraception pour toutes et pour tous".
Elle loupe en cela  ses objectifs et c’est bien dommage .
De même, le la prise en charge de l’IVG
ne prend pas en compte l’échographie exigée dans les centres spécialisés. Des centres,
pas suffisamment nombreux selon le planning, pour "assurer une réponse rapide et dans
la proximité" à la demande d’IVG.

Lire ici

Najat VALLAUD-BELKACEM annonce 80 000 à 100 000 nouvelles places en crèche
Dans un entretien aux Echos le 25 avril, Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des
femmes, annonce un objectif chiffré de « 80 000 à 100 000 places de crèche supplémentaires »
. Egalement interrogée sur la réforme du congé parental, la ministre a déclaré que celle-ci
comprendrait plusieurs volets, « visant à associer davantage les pères et à éviter que les mères
décrochent du marché du travail. La durée maximale du congé restera de trois ans, mais une partie,
sans doute six mois, devra être prise par le deuxième parent. Pour le premier enfant, la durée
maximale, aujourd’hui de six mois, pourra être doublée : il y aura six mois supplémentaires
proposés au deuxième parent pour favoris
Lire l’entretien sur le site de la ministre

La grossesse reste un frein à la carrière
Selon une enquête, 44 % des salariées estiment que leur congé maternité a pénalisé leur
évolution professionnelle
. Après la naissance de Louise, Lorène a repris son travail de responsable
commerciale dans une entreprise parisienne. C’était il y a six mois. Mais depuis, son employeur
a décidé de la licencier. « A mon retour, les reproches se sont multipliés, glisse-t-elle. Il y a
eu les supposées erreurs sur mes dossiers, mon manque de disponibilité, des petites remarques
par-ci, par-là… » Et puis le couperet : après six ans d’ancienneté, Lorène ne fait plus l’affaire.
"Je crois juste qu’ils veulent se séparer d’une femme qui a un enfant en bas âge. Mon congé
maternité, mon chef l’a vécu comme une trahison."Comme elle, 9% des femmes affirment avoir été
renvoyées après la naissance d’un enfant. C’est ce que révèle une enquête réalisée par
Le journaldesfemmes.com, en partenariat avec la société Envie de fraises, sur le thème de la grossesse
au travail. 44% des sondées considèrent que leur maternité a été un frein à leur évolution professionnelle.
C’est presque deux fois plus qu’en 2011, lorsque le baromètre du Défenseur des droits et de l’Organisation internationale du travail constatait qu’un quart des femmes enceintes s’estimaient victimes de
discriminations. "Cela n’a rien d’étonnant, assure Christine Jouhannaud, la directrice
du département protection sociale, travail et emploi auprès du Défenseur des droits. En France,
la grossesse est toujours un problème dans le milieu du travail. Même s’il y a une prise de conscience,
les choses ne s’améliorent pas. » Le souci principal? Le moment où la jeune mère reprend son poste.
Selon l’enquête de Lejournaldesfemmes.com, 36% d’entre elles estiment qu’elles n’ont pas retrouvé
l’intégralité des fonctions qu’elles occupaient avant de devenir mère. Et ce chiffre grimpe à 44%
chez les cadres. « Pendant leur absence, ces femmes ont été remplacées, explique Christine
Jouhannaud. Elles sont nombreuses à constater qu’à leur retour le poste qu’on leur confie est
moins gratifiant. Il faut refaire ses preuves. » Sans compter que, la plupart du temps, la perte
de responsabilités s’accompagne d’une baisse de la rémunération. « Une jeune maman absente
pendant quatre à six mois ne perçoit généralement aucune prime lorsqu’elle revient de son congé
maternité. Si elle a atteint ses objectifs sur le reste de l’année, ce n’est pas normal de ne pas la
payer en proportion », confie Christine Jouhannaud. Celle-ci déplore que trop de femmes n’osent
pas demander ce qui leur est dû : 40% des jeunes mamans préféreraient en effet serrer les dents.
"Elles ont peur des représailles et se résignent, assure-t-elle. C’est dommage." 

Lire ici

Dix ans, et toujours pas soumises
Ni putes ni soumises a fêté ses dix ans le jeudi 4 avril. « Un anniversaire joyeux mais une
célébration morose vu la démobilisation générale » selon Asma GUENIFI, présidente de l’association,
qui a publié une tribune sur le site de Libération : "Notre mouvement est un cri de ralliement.
Il soulève les débats, brise les tabous et les non-dits mais, aujourd’hui, il y a danger parce qu’il y
a retour en arrière. Les droits des femmes régressent dans l’indifférence. Nous refusons catégoriquement
cet état de fait. Nous avons été, sommes et resterons plus que jamais Ni Putes Ni Soumises ".
A l’occasion de cet anniversaire, Ni putes ni soumises a également accroché 300 cadenas sur le pont
des Arts dans le cadre d’une opération destinée à sensibiliser via son smartphone à la réalité des
violences faites aux femmes : « Unlock a Woman ».

Retrouver la tribune de Ni Putes Ni Soumises sur le site de Libération

 

31 mars 2013

Les nouveaux témoignages retenus ce mois :
668. Je me suis fait violée pendant mon enfance. Comment l'accepter et me reconstruire...
667. Je ne sais pas qui je suis vraiment. Suis-je violent...

Gratuité de la contraception et de l’IVG pour les mineures depuis le 31 mars
En octobre dernier, l’Assemblée nationale avait voté le remboursement à 100% de
l'interruption volontaire de grossesse pour toutes les femmes et la contraception gratuite
pour les mineures.
La ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé que cette promesse
de campagne de François Hollande serait effective dès le 31 mars prochain.
« Aussi bien la gratuité de la contraception pour les mineures, que la gratuité de l'accès à
[l’IVG] (...) tout cela entrera en vigueur le 31 mars (...) Le décret est sur mon bureau »,
a d’abord assuré la ministre de la Santé alors qu'elle était en déplacement dans un centre de
protection maternelle et infantile (PMI) à Bondy (Seine-Saint-Denis). « Les moyens de contraception
qui feront l'objet d'un remboursement intégral par la Sécurité sociale sont ceux qui font aujourd'hui
l'objet d'un remboursement partiel (comme les pilules de première et de deuxième génération,
l'implant contraceptif hormonal et le stérilet actuellement remboursés à 65 %, NDLR), a-t-elle ajouté.

 Une IVG coûte entre 200 et 450 euros. « Ce qui n'était pas remboursé (le patch contraceptif,
l'anneau vaginal, les préservatifs masculins et féminins) ne sera pas davantage remboursé à l'issue
de la consultation qui a été menée », a-t-elle par ailleurs ajouté. Quant aux pilules de troisième et
de quatrième génération, elles ne seront plus prises en charge à partir du 31 mars.
Actuellement, l’avortement n’est intégralement remboursé que pour les mineures.
Pour les femmes majeures, l’assurance maladie ne prend en charge qu’entre 70% et 80% de
la somme à verser. Celle-ci peut atteindre jusqu’à 450 euros en fonction de la méthode utilisée
(médicamenteuse ou par intervention chirurgicale) et du lieu où elle est pratiquée
(hôpital ou cabinet médical).

Parlement européen : « la réponse des femmes à la crise économique »
« La situation des femmes sur le marché du travail est plus fragile que celle des hommes:
des emplois à temps partiel, moins bien rémunérés, le manque de crèches ne sont que
quelques-uns des nombreux obstacles qu'elles rencontrent dans leur parcours professionnel.
Elles ont dès lors subi la crise plus durement que les hommes ». A l'occasion de la Journée
internationale des droits des femmes le 8 mars, le Parlement européen a décidé de se pencher
sur la réponse des femmes à la crise et a mis en ligne un dossier intitulé « La réponse des femmes
à la crise économique ». Le lundi 11 mars, le Parlement a consacré la première partie de sa session
plénière de mars à la Journée internationale, avec trois rapports à l'agenda sur le droit des femmes :
le rapport d'Elisabeth MORIN-CHARTIER (PPE, FR) relatif aux « répercussions de la crise économique
sur l'égalité entre les hommes et les femmes et les droits des femmes » ou celui de Kartika TAMARA
LIOTARD (GUE/NGL, NL) relatif à « l'élimination des stéréotypes liés au sexe dans l'Union »
et un rapport sur la situation des femmes en Afrique du Nord.

Retrouver le dossier sur le site du Parlement européen

ONU Femmes : appel à l’action pour mettre fin à la violence contre les femmes
La directrice exécutive d’ONU Femmes appelle à l’action pour mettre fin à la violence contre
les femmes dans un message. Dans le message qu’elle adresse à l’occasion de la Journée
internationale des droits des femmes, Michelle BACHELET appelle la communauté internationale
à respecter ses engagements et à protéger les droits des femmes à vivre sans violence.

Retrouver l’information sur le site de ONU Femmes

Inégalités entre les femmes et les hommes en matière de formation professionnelle
L’Humanité Dimanche du 7 mars constate qu’en matière de formation professionnelle,
« là aussi, les inégalités femmes et hommes sont trop souvent ignorées ». L’hebdomadaire
souligne que, « peu étudiées par les chercheurs, les inégalités d’accès entre les femmes et
les hommes à la formation professionnelle continue sont souvent l’angle mort des négociations
sur le sujet ». Mais selon L’Humanité Dimanche, « il existe des moyens d’agir pour y remédier ».

Combattre toutes les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses
Le 4 mars, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a présenté en ligne une
nouvelle saisine de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité intitulée « Combattre
toutes les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses ». L'objectif principal
de ce projet d'étude est de prendre en compte la dimension globale des violences faites aux
femmes et de réfléchir à une approche pluridisciplinaire, tant de la prévention des agressions
que du suivi de leurs auteurs et de l’accompagnement des victimes. Le rendu des travaux est
prévu en juin 2014.

Retrouver la saisine sur le site du CESE

Handicap : l’Essonne renonce à son projet d’assistants sexuels
Encore un revers. Quinze jours après l’avis défavorable rendu par le Comité consultatif
d’éthique sur l’assistance sexuelle aux handicapés, voilà que le conseil général de l’Essonne
qui avait entrouvert la porte à cette question vient de la refermer. Le 26 mars, si la collectivité
a voté, dans le cadre de son schéma départemental, une
«réflexion sur la formation des
professionnels aux enjeux de l’éveil et de l’accompagnement dans la sexualité des personnes lourdement handicapées»,
le texte a été vidé de toute référence précise à l’avènement d’assistants sexuels.

Ce qui était en jeu
Jeudi, dans un communiqué commun, l’Association des paralysés de France (APF) et Jérôme Guedj,
président socialiste du conseil général de l’Essonne annoncent le lancement d’une
«réflexion sur la vie
affective et sexuelle des personnes handicapées».
L’une des pistes évoquées est la création d’un statut
d’assistant sexuel formé mais non rémunéré.
«Ce n’est pas parce que le Comité consultatif national
d’éthique a émis un avis défavorable que le débat est clos»,
estime alors Guedj. «On s’occupe de l’accès
aux transports, du droit au logement mais cet accès à la sexualité est un impensé total.»

Pourquoi ça a coincé ?
Si, dès le départ, Jérôme Guedj s’est défendu de vouloir instaurer «un service public de prostitué(e)s»
, le projet du président du conseil général est décrié par les associations féministes et au sein même
de la majorité. La députée (PS)de l’Essonne, Maud Olivier s’est insurgée, considérant que «
répondre
d’emblée à l’isolement et aux souffrances des personnes handicapées par un service de nature sexuelle
ferme le débat et porte atteinte à la dignité des personnes handicapées.»

Et maintenant ?
Bilan ? Jérôme Guedj a amendé son texte initial afin de «mieux définir le cadre de la réflexion».
A-t-il fait bouger les lignes ? Peut-être. Vendredi, Marie-Arlette Carlotti, ministre chargée du Handicap,
a déclaré que la vie sentimentale et sexuelle des personnes handicapées fera l’objet d’un débat.

La syphilis infecte autant de femmes enceintes que le virus du sida
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'alarme de la persistance de la syphilis. Il y aurait
dans le monde autant de femmes enceintes infectées par l'agent de cette maladie que par le virus
du sida (VIH) : près de 1,5 million, selon les données de 2008, les plus récentes, publiées dans le
numéro de février de la revue en ligne
PLoS Medicine. Moins de 10 % de ces cas de syphilis au cours
d'une 
grossesse seraient détectés et traités.Cette maladie entraîne souvent le décès du foetus,
une naissance prématurée ou une
"syphilis congénitale" (lésions de la peau ou des os), souligne
Jeffrey Klausner (université de Californie à
Los Angeles) dans un éditorial du Bulletin mensuel
de l'Organisation mondiale de la santé
(OMS) de février. Présente depuis des siècles,
la syphilis avait disparu dans les pays développés avant d'y réapparaître au cours
de la dernière décennie, mais a persisté dans les pays en développement. Dans la perspective
d'éliminer la transmission materno-foetale, l'OMS a fixé l'objectif de
tester d'ici à 2015 au moins
90 % des femmes enceintes et de traiter au moins 90 % de celles qui sont infectées.
Travaillant au département santé et recherche génésiques (médecine de la reproduction) de l'OMS,
Nathalie Broutet et Lori Newman et leurs coauteurs dressent dans PLoS Medicine le tableau mondial
de l'infection par le tréponème pâle (la bactérie agent de la syphilis) chez les femmes enceintes
et de ses sévères conséquences.

ACCÈS AUX SOINS
Quelque 1,4 million de femmes enceintes présentaient probablement une syphilis active au
moment de l'étude. Les conséquences de l'infection sont majeures : 212 000 enfants mort-nés,
107 000 décès en période néonatale, 62 000 naissances prématurées ou présentant un retard
pondéral à la naissance et 150 000 nouveau-nés atteints d'une syphilis congénitale. Les deux tiers
de ces cas se sont produits chez des femmes qui avaient eu des consultations prénatales mais
n'avaient pas subi de test, ou bien n'avaient pu être traitées une fois leur séropositivité pour la syphilis
découverte. En effet, la transmission du tréponème se produisant lors du deuxième ou du troisième
trimestre de la grossesse, il est impératif d'administrer la dose unique de pénicilline avant que le
foetus ne soit contaminé.
"Le problème est avant tout celui de l'accès aux soins :
bénéficier de consultations prénatales et se voir proposer dès la première un test de dépistage
,
affirme Lori Newman. Un test pour la syphilis coûte moins de un dollar, de même que le traitement
par dose unique de pénicilline."
L'OMS recommande quatre visites obligatoires au cours de la
grossesse. "Un test pour la syphilis devrait être systématiquement effectué en même temps que
celui du VIH"
, conseille Mme Broutet. L'Afrique subsaharienne est la région la plus affectée,
avec une prévalence de 2,13 % chez les femmes vues en consultation prénatale. Viennent
ensuite l'Amérique latine (0,84 %), l'Asie (0,62 %), le Pacifique (0,33 %). L'Europe présente
un taux de 0,16 %, la Roumanie étant le pays le plus touché. "La syphilis a reculé là où les Etats
ont développé des interventions contre les infections sexuellement transmissibles, à commencer
par le sida",
remarque Mme
Broutet.

 

28 février 2013

Les nouveaux témoignages retenus ce mois :
666. Je suis témoin d'une situation très délicate. Elle ne sait plus quoi faire pour l'aider...
665. Je suis dans une situation atroce. Elle n'arrive pas à se sortir de la situation dans laquelle elle est...
664. Elle vient en aide à sa demi-soeur. Elle demande conseil pour aider sa demi-soeur...
663. Faire une thérapie n'est pas inutile. Elle raconte un résumé de son histoire...

Journée internationale contre l’excision, toutes et tous concernés !
Fortement engagée dans la lutte contre toutes les formes de violences faites aux
femmes et aux filles, la Fédération nationale GAMS a rela
l’ensemble des événements
organisés autour de la Journée internationale contre l’excision/Mutilations Génitales
Féminines (MGF) du 6 février. Parmi les initiatives, le projet « Excision, parlons-en ! »
dénonce la pratique de l’excision dans le monde, notamment à travers la création d’un
site web et en mobilisant la société en vue de la journée sensibilisation d’ampleur
internationale du 6 février 2014. Une initiative soutenue par la ministre des Droits
des femmes, Najat VALLAUD-BELKACEM.

Retrouver l’information sur le site ministériel

L'insertion sociale et professionnelle des femmes en grande précarité
Une
fiche d'expérience « Profession banlieue » intitulée « L'insertion sociale et professionnelle
des femmes en grande précarité » a été mise en ligne sur la base documentaire du Secrétariat
général à la ville. La fiche a été réalisée par l’Association d'accompagnement global contre
l'exclusion (ADAGE). ADAGE propose un éventail d’actions (groupes de parole, de recherche
d’emploi, halte-garderie éphémère, chantier d’insertion...) qui permet d’accueillir les femmes
quels que soient leur âge, leur diplôme, leur projet professionnel ou leur niveau de difficulté.
Ces actions respectent toutes un même principe : positionner le choix de la personne accompagnée
au cœur de la démarche.

Retrouver la fiche sur la base documentaire du Secrétariat général à la ville

Adoption du plan contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale
Le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a été officiellement adopté
le 21 janvier 2013 lors de la réunion du Comité interministériel de lutte contre les exclusions
(CILE) qui s’est tenu à Matignon. Feuille de route de l’action gouvernementale en matière de
politiques de solidarité, le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale s’intègre
dans le cadre du nouveau modèle français proposé par le Premier ministre. Il est le fruit d’un travail
de concertation inédit avec l’ensemble des acteurs des politiques de solidarité : les services de l’État,
les collectivités territoriales, les associations, les partenaires sociaux, les chercheurs et experts, ainsi
que les personnes en situation de pauvreté. Il est articulé autour de trois axes : réduire les inégalités
et prévenir les ruptures ; venir en aide et accompagner vers l’insertion ; coordonner l’action sociale et
valoriser ses acteurs. Le plan se penche les situations spécifiques des femmes, en particulier des femmes
vivant seules, des femmes en situation de précarité salariale, et intègre une meilleure prise en compte
de l’égalité entre les femmes et les hommes dans le domaine de la lutte contre la pauvreté. Sur son
site le ministère des Droits des femmes souligne la priorité donnée aux familles monoparentales.

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« Les femmes ont compris que la pilule n’est pas un bonbon »
Si Cathy*, 42 ans, se retrouve ce matin dans le cabinet de Marie-Claude Benattar, gynécologue
à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), c’est parce qu’elle a « enfin pris son courage à deux mains
après avoir « laissé traîner », selon son propre aveu, « pendant des années ».
Elle veut changer de moyen de contraception et le scandale des pilules de troisième
et quatrième générations survenu mi-décembre a finalement servi, pour elle, d’élément déclencheur.

Elle n’est pas la seule au vu des chiffres révélés hier par l’Agence nationale de sécurité du médicament.
« J’ai 42 ans, explique Cathy à la spécialiste. Cela fait vingt ans que je suis sous pilule. Mon ancienne
gynéco m’a prescrit une troisième génération. Je n’ai pas eu de problème particulier avec, mais je
n’ai jamais aimé la prendre. Je lui avais fait part de mon envie de porter un stérilet, mais elle
estimait que, n’ayant jamais eu d’enfant, cela n’était pas fait pour moi. »
La docteur Benattar pose une batterie de questions puis balaie les réticences de sa consœur.
« Cela fait bien longtemps que l’on peut poser des DIU
(NDLR : dispositif intra-utérin, le nom
scientifique du stérilet)
à des femmes qui n’ont pas eu d’enfants! Vous avez tout à fait le profil.
Pour moi, une femme ne devrait pas prendre la pilule plus de dix ans d’affilée. Depuis trois mois,
je n’ai jamais autant posé de DIU. »En plus de trente ans de métier,  Marie-Claude Benattar
a prescrit la pilule à des milliers de femmes. « Et aucune d’entre elle n’a jamais eu de problème,
lâche-t-elle, soulagée. J’ai aussi vu l’évolution des mentalités, poursuit-elle. La pilule est une avancée
extraordinaire. Il ne s’agit pas de la remettre en cause. Mais, aujourd’hui, les filles vous réclament
telle ou telle pilule parce que leur copine la prend, qu’elle leur fait une belle peau, empêche la pilosité,
ne fait pas grossir… Ce n’est plus de la médecine, c’est du marketing. Aujourd’hui, les labos viennent
nous vanter deux nouvelles pilules à l’œstrogène soi-disant naturel
(NDLR : Qlaira et Zoely), mais le
progestatif qui est associé est tout aussi susceptible de provoquer des thromboses veineuses. Et nous,
on a beau prendre toutes les précautions, si l’une d’entre elle a une mutation génétique, comme la jeune
femme qui a fait un AVC, comment peut-on le savoir ? C’est triste, mais avec ces affaires qui éclatent, les
femmes ont compris que la pilule, ce n’est pas un bonbon magique. »
Dans la salle d’attente, Julie*, 28 ans, maman d’une petite fille de 2 ans, hésite à l’arrêter :
« Nous voulons un deuxième enfant, mais, surtout, je fume beaucoup. Pendant longtemps,
j’ai fait l’autruche, je n’ai pas voulu voir que cela pouvait être dangereux. Mais, là, il est temps
d’être responsable et d’arrêter de jouer. C’est de notre santé dont on parle. »

* Les prénoms ont été changés. ** Auteur d’« Enceinte à 40 ans » et « Plaisir féminin :
Une méthode inédite », Editions Tredaniel

Le CSEP examine des scénarios de réforme du congé parental
La ministre des droits des femmes a réuni le 8 février le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle
entre les femmes et les hommes (CSEP). Elle a présenté aux partenaires sociaux des scénarios de réforme
du congé parental. Elle a rappelé sa demande que la négociation sur la qualité l’égalité professionnelle et
la qualité de vie au travail se conclue avant la fin du premier trimestre 2013, comme cela a été convenu
lors de la grande conférence sociale. Elle s’est félicitée qu’un calendrier de négociation soit désormais fixé.
A l’issue de cette séance, elle salue l’existence d’un large accord sur les objectifs de cette réforme :
accroître le niveau d’emploi des femmes ; favoriser un meilleur partage des responsabilités parentales ;
et contribuer au financement des services d’accueil de la petite enfance.


31 janvier 2013

Les nouveaux témoignages retenus ce mois :

662. Il m'a fallu tant de temps pour en arriver là. Je vais faire du bruit, beaucoup de bruit...

661. Elle appelle au secours. Elle ne sait plus quoi faire...

660. J'ai subi un viol vers l'âge de trois ans et demi. Elle entreprend des démarches auprès du

procureur, pour rouvrir l'enquête...

659. J'ignore où je vais. Elle est certaine d'une chose : d'où elle vient...

Deux nouvelles structures pour les droits des femmes et l’égalité
La ministre des Droits des femmes, porte-parole du Gouvernement, Najat VALLAUD-BELKACEM,
a présenté le 3 janvier en Conseil des ministres un décret portant création du Haut conseil à l’égalité
entre les femmes et les hommes (HCE) et un décret portant création d’une mission interministérielle
pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF).
Ces décrets qui font suite au comité interministériel aux droits des femmes et à l’égalité entre
les femmes et les hommes du 30 novembre dernier donnent corps à plusieurs engagements importants
du plan d'action« Une troisième génération des droits des femmes : vers une société de l’égalité réelle »
(synthèse du 7 décembre 2012). Le premier décret crée un Haut conseil à l’égalité. Placé auprès du
Premier ministre, il se substituera à l’observatoire de la parité, dont le champ d’application, limité à la
parité en politique, n’est plus adapté à la nouvelle dimension prise par la politique des droits des femmes.
Le Haut conseil animera le débat public sur les grandes orientations de la politique pour l’égalité,
notamment en ce qui concerne la lutte contre les violences de genre, la place des femmes dans les
médias et la diffusion de stéréotypes sexistes, la santé génésique, l’égal accès aux fonctions publiques
et électives et la dimension internationale de la lutte pour les droits des femmes. Il remplace également
de fait le Conseil supérieur de l’information sexuelle (CSIS), la commission nationale contre les violences
faites aux femmes (CNVF) et la commission sur l’image des femmes dans les médias. Il associera des
parlementaires, des élus locaux, des personnalités qualifiées, des représentants des associations et des
administrations de l’Etat. Ce Haut conseil sera installé par le Premier ministre le 8 janvier. Le deuxième
décret crée mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte
contre la traite des êtres humains (MIPROF). Cette structure exercera un rôle d’animation,
d’évaluation et de mise en réseau des politiques locales de lutte contre les violences pour veiller
à l'identification et la généralisation rapide des bonnes pratiques. Elle contribuera à la formation
des acteurs publics et privés intervenant dans la protection des femmes contre les violences.
Elle assurera également la coordination nationale en matière de lutte contre la traite des êtres humains, conformément à la convention du Conseil de l’Europe.

Une PME bretonne veut promouvoir l’égalité professionnelle
Sous le titre « Les bonnes nouvelles de 2013 », La Croix présente chaque jour un événement
dont on parlera en 2013. Le 4 janvier, le quotidien raconte qu’en Bretagne, Buroscope, une PME
de 26 salariés de l’agglomération rennaise, « va mettre son expérience de l’égalité professionnelle
au service d’autres entreprises
». « Sa dirigeante et fondatrice, Anne LE MENN, 57 ans, vient de
mettre sur pieds le réseau Égalité avec la Fondation Agir contre l'exclusion (Face). L'objectif ?
Démontrer aux chefs d'entreprise que plus on favorise l'égalité professionnelle, plus les salariés
sont heureux et plus l'entreprise y gagne
». La Croix en profite pour souligner dans un encadré que
le gouvernement a choisi la Bretagne comme l’une des régions pilotes en matière d’égalité
professionnelles (« Vers les territoires de l’excellence », synthèse du 23 novembre).
Le journal signale que le 7 décembre, Najat VALLAUD-BELKACEM, a signé avec le Conseil
régional une convention prévoyant six expérimentations concrètes pour l’égalité professionnelle
dans la région.

Pour l’OCDE, « Inégalités hommes-femmes : il est temps d’agir »
« Les femmes qui ont des enfants paient le prix fort : la lourdeur des frais de garde, l’accès à
ces services et la fiscalité en dissuadent plus d’une de travailler davantage
», selon un nouveau
rapport de L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le rapport
intitulé « Inégalités hommes-femmes : il est temps d’agir » montre que « les avancées dans
l’éducation parmi les femmes ont contribué à une augmentation globale de leur participation dans
le marché du travail, mais des écarts considérables demeurent au niveau des heures de travail, des
conditions de l’emploi et des salaires. Dans les pays de l’OCDE, les hommes gagnent en moyenne
16 % de plus que les femmes pour une activité similaire à plein temps. L’écart est encore plus
marqué au sommet de l’échelle salariale, où il peut atteindre 21 %, ce qui prouve que le plafond de
verre n’a pas disparu. Malgré le fait que les inégalités de salaire entre les hommes et les femmes se
sont légèrement atténuées, le progrès est insuffisant et beaucoup reste à faire dans plusieurs pays
».
Le Figaro du 17 décembre soulignait « La crise aggrave les inégalités hommes- femmes » et Le Monde
du 18 décembre titrait à la une « Plus d’égalité homme-femme doperait la croissance ». Le quotidien
du soir indiquait qu’« une mixité professionnelle parfaite générerait une hausse du PIB de 12 % en
vingt ans
»...

Lancement d’une pétition pour la limitation du cumul des mandats
Les associations Parité et Les Marianne de la Diversité ont pris l'initiative du lancement d'une
pétition pour la limitation du cumul des mandats. « Plus que jamais la nécessité de rénover
la vie publique est devenue une priorité pour permettre notre démocratie de s’oxygéner
»
écrivent les associations qui soulignent que « le renouvellement de la classe politique est
devenu aujourd’hui une exigence pour que l’exercice de notre démocratie puisse s’ouvrir à
tous dans le respect
» en particulier « de la parité, de l’égalité entre les femmes et les hommes ».

Vingt propositions pour faire avancer l’entrepreneuriat féminin
Lundi 14 janvier, seront lancées par la ministre déléguée chargée des Petites et moyennes
entreprises, de l'Innovation et de l'Economie numérique, Fleur PELLERIN (photo), les Assises
de l’entrepreneuriat. Selon un Communiqué du Laboratoire de l’égalité diffusé 11 janvier 2013,
« l’entrepreneuriat féminin, défini comme la création et le développement d’entreprises par les
femmes, stagne autour de 29 % en France. La comparaison avec des pays ayant eu des politiques
très volontaristes montre que des progrès sont encore à accomplir, notamment sur le développement
des entreprises (moyens de financement, export...), sur la culture entrepreneuriale et l’articulation
des temps de vie
». A partir des réflexions menées par les membres de son réseau impliqués dans
l’entrepreneuriat, le Laboratoire de l’égalité a élaboré une Charte de l’entrepreneuriat féminin,
qui propose des préconisations pour que les femmes s’engagent plus nombreuses dans la création,
la reprise et le développement d’entreprise.

Sénat : « Une nouvelle donne pour des élections départementales reportées à 2015 »
Le projet de loi relatif à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux
et des délégués communautaires, et modifiant le calendrier électoral sera examiné au Sénat,
en premier lieu, à partir du mardi 15 janvier. Le projet de loi qui sera défendu par le ministre
de l'Intérieur, Manuel VALLS, prévoit la suppression des conseillers territoriaux et la création des
conseillers départementaux. Cette nouvelle dénomination s'accompagne d'un renouveau important
dans la modalité de leur élection et le découpage de leurs circonscriptions, les cantons. Ainsi, le texte
prévoit l'élection de deux conseillers départementaux par canton constitués en binôme de sexe différent,
au lieu d'un seul aujourd'hui (« La parité à l’étude » titre Libération du 14 janvier).
En raison des élections municipales, européennes et sénatoriales qui seront organisées en 2014,
les projets de loi repoussent à 2015 la tenue des élections départementales et régionales.

Accord entre les partenaires sociaux : vers l’égalité professionnelle effective
Conformément à la feuille de route de la grande conférence sociale qui avait identifié la
multiplication des temps partiels comme l’un des éléments majeurs de la précarité des salariés
et notamment des femmes (80 % des salariés à temps partiel), l’accord conclu le 11 janvier par
les partenaires sociaux propose des moyens de régulation significatifs et des dispositions qui vont
permettre de réduire la précarité des salariés et d’agir sur les écarts de salaire entre les femmes et
les hommes. L’introduction d’un minimum horaire de 24 h par semaine comme référence dans les
négociations qui doivent s’ouvrir, ainsi que la majoration des heures complémentaires dès la première
heure à compter du 31 décembre 2013 sont des avancées importantes.

Adoption du plan contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale
Le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a été officiellement adopté le 21
janvier 2013 lors de la réunion du Comité interministériel de lutte contre les exclusions (CILE) qui
s’est tenu à Matignon. Feuille de route de l’action gouvernementale en matière de politiques de solidarité,
le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale s’intègre dans le cadre du nouveau modèle
français proposé par le Premier ministre. Il est le fruit d’un travail de concertation inédit avec l’ensemble
des acteurs des politiques de solidarité : les services de l’État, les collectivités territoriales, les associations,
les partenaires sociaux, les chercheurs et experts, ainsi que les personnes en situation de pauvreté. Il est
articulé autour de trois axes : réduire les inégalités et prévenir les ruptures ; venir en aide et accompagner
vers l’insertion ; coordonner l’action sociale et valoriser ses acteurs. Le plan se penche les situations
spécifiques des femmes, en particulier des femmes vivant seules, des femmes en situation de précarité
salariale, et intègre une meilleure prise en compte de l’égalité entre les femmes et les hommes dans le
domaine de la lutte contre la pauvreté. Sur son site le ministère des Droits des femmes souligne la priorité
donnée aux familles monoparentales.

Un séminaire pour la santé des femmes
Un séminaire sur la santé des femmes est organisé du mercredi 6 au vendredi 8 février par
la chaire Santé de Sciences Po en partenariat avec le Planning familial, la Mutuelle générale
de l’Education nationale (MGEN), la Mutuelle des étudiants (LMDE) et Médecins du Monde.
L’objectif de ce séminaire de trois jours est de faire le point sur l’état de santé des femmes
et réfléchir sur les pistes possibles en matière de politiques publiques pour promouvoir la santé
des femmes. Un colloque sous le Haut patronage du ministère des Droits des femmes clôturera
ce séminaire le 8 mars 2013.

Pilules de 3e et 4e générations : un numéro vert pour répondre aux questions
Le gouvernement en la personne de Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales et de la Santé,
en lien avec Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des femmes, a demandé à l’Agence
nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) d’ouvrir un numéro vert gratuit pour informer les femmes sur les pilules contraceptives, à partir du mercredi 23 janvier.
Le numéro est le 800 63 66 36 et les appels sont gratuits.

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