|
|
Archives
> Bulletins d'Info
année 2002 |
|
Vous
trouverez ci-dessous les derniers bulletins d'info ... que vous avez peut-être
manqués. Ne manquez pas les suivants ! Abonnez-vous sur cette
page. |
|
|
|
23
décembre 2002 Quoi
de neuf sur le site ?
Un seul nouveau témoignage retenu pour la mise en ligne ce mois-ci :
Question 52 : Quand on s'attache à
son bourreau ... Chrys a enfin connu l'amour et le plaisir sexuel mais le
bel amant est devenu un "bourreau". Appel
Solennel contre les Mutilations Génitales Féminines
Aujourd'hui, dans le monde, on compte qu'environ 120 à 130 millions de
femmes ont subi des mutilations génitales. Pour lutter contre cette terrible
coutume qui fait encore des millions de victimes tant dans les pays où
les mutilations génitales se pratiquent traditionnellement que dans les
pays d'accueil des populations qui en sont originaires, une campagne en direction
des chefs d'Etat, gouvernements, parlementaires, ONG, etc., a été
lancée par des promotrices et non des moindres puisqu'entre autres il s'agit
de Chantal Compaoré, épouse de Blaise Campaoré, Président
du Burkina Faso ; de Mama Bassine Niang, Ministre-Commissaire aux Droits de l'Homme
du Sénégal ; Aya Obe, Présidente de l'Organisation des Libertés
Civiles du Nigéria ... Pour adhérer à l'Appel, inscrivez-vous
sur le site Stop FGM ! http://www.stopfgm.org
(FGM = Female Genital Mutilation) Inégalités
des emplois et des salaires Le Conseil Supérieur de l'Emploi,
des Revenus et des Coûts a étudié les inégalités
d'emplois et de revenus : http://www.plan.gouv.fr/organismes/cerc/inegalite/syntineg.pdf
http://www.plan.gouv.fr/organismes/cerc/ineg90/syntin90.pdf
L'INSEE quant à lui pointe "les écarts de revenu salarial entre
hommes et femmes en début de carrière" : htpp://www.webcommerce.insee.fr/FichesComm/lP01801/ip01801.pdf
Les
avancées de la loi du 4 juillet 2001 sur l’IVG et la contraception
par la Coordination des Associations pour le Droit à
l’Avortement et à la Contraception (Paris) La nouvelle loi
représente une avancée considérable dans la reconnaissance
du droit des femmes à disposer de leur corps, c’est-à-dire à
pouvoir décider ce qu’elles font de leur vie. Encore faut-il que les conditions
matérielles de son application soient réunies et que tout soit mis
en œuvre pour que les femmes et les hommes de ce pays puissent s’approprier cette
loi. En quoi consistent les avancées ? En tout premier lieu, nous
avons un texte unique pour l’avortement et la contraception, ceci entérine
l’idée qu’il s’agit bien des deux aspects d’un même droit. Nous pouvons
parler d’un droit dans la mesure où la dépénalisation de
l’avortement est aujourd’hui une réalité. L’interdiction de
l’information sur l’avortement est levée. En ce qui concerne l’information
sur la contraception, son autorisation remonte à 1991 et cela à
la "faveur", si l’on peut dire, de la lutte contre le sida et de la
diffusion du préservatif. Cela n’a pas été sans provoquer
des effets négatifs. La protection contre le sida ayant été
considérée comme la seule et unique priorité, c’est l’information
- pourtant tout aussi indispensable - sur la maîtrise de la fécondité
qui a été laissée dans l’ombre. La campagne de 1992 en a
d’ailleurs pâti. Nous avons obtenu des choses tout à fait décisives
: La reconnaissance
du droit à la stérilisation. Dissuasive
et culpabilisante, l’obligation d’avoir un entretien préalable pour obtenir
un IVG a été supprimée. Ne nous y trompons pas, l’objectif
visé était le contrôle des femmes. En étant systématiquement
proposé, cet entretien répond désormais à une demande
quand celle-ci existe. Avant
la loi du 4 juillet 2001 les mineures, n’ayant pas le droit de décider
pour elles-mêmes, pouvaient être obligées à devenir
mères ou à avorter. De plus, on sait à quel point le dialogue
entre parents et enfants peut être souvent difficile, voire impossible,
dans le domaine de la sexualité. La suppression de l’autorisation parentale
pour les mineures revêt donc une importance décisive. L’entretien
préalable qui demeure obligatoire pour les mineures règle la question
en lui offrant l’accompagnement d’un adulte référent. Cette loi
reconnaît du même coup la sexualité des personnes mineures
et leur autonomie dans ce domaine. Par
crainte de voir la France devenir, à l’instar de l’Angleterre ou des Pays-Bas,
un lieu d’accueil pour les femmes étrangères désirant avorter,
le législateur avait exigé d’elles, lors de l’adoption de la loi
dite Veil, un séjour minimum de trois mois sur le territoire. Ceci
était contraire à la Convention européenne de sauvegarde
des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Pour sa mise en conformité,
la France a refondu le Code de la Santé publique en juin 2000 dans sa partie
législative par l’ordonnance n°2000-548 du 15 juin 2000. L’ancien article
L-162-11 a été supprimé. Il stipulait que "l’interruption
de grossesse n’est autorisée pour une femme étrangère que
si celle-ci justifie de conditions de résidence fixées par voie
réglementaire". Il a été donc mis fin à une situation
de discrimination à l’égard des femmes étrangères.
L’allongement des
délais de 10 à 12 semaines de grossesse ne fait qu’aligner la France
sur la moyenne européenne. Mais pour que cette avancée en soit réellement
une, encore convient-il que les délais d’attente n’en soient pas allongés
d’autant ! Une procédure d’urgence devrait être mise en place afin
que toute femme qui se présente dans un service, dans les délais
prescrits par la loi, voie sa demande satisfaite. L’introduction
de l’IVG médicamenteuse en ville nous apparaît comme une des avancées
les plus significatives de la loi. Ce nouveau dispositif la met à la portée
des femmes, au cabinet de leur médecin, à condition qu’une convention
ait été passée entre celui-ci et un service hospitalier public.
(...) C’est aux moyens mis en œuvre que se mesure la volonté politique.
Les
violences faites aux femmes : des chiffres accablants ... Dans
le monde entier, 130 000 000 de fillettes et de jeunes femmes ont subi une Mutilation
Génitale Féminine. A
l'échelle de la planète, au moins 1/3 des femmes ont été
battues, contraintes à des rapports sexuels ou maltraitées de quelque
autre manière, le plus souvent par une personne de sa connaissance (mari,
membre masculin de la famille). Près de 50% des femmes dans le monde ont
été battues ou maltraitées physiquement à un certain
moment de leur vie par leur partenaire. Une femme sur quatre est maltraitée
durant la grossesse. Pas
moins de 5 000 femmes et filles sont victimes, chaque année, des "crimes
d'honneur", souvent pour le déshonneur d'avoir été violées,
dont 1000 pour le seul Pakistan. On
évalue à 4 000 000 par an, dans le monde entier, le nombre de femmes
et de fillettes achetées et vendues à un mari, un proxénète
ou un marchand d'esclaves. Les
2/3 des 300 000 000 d'enfants qui n'ont pas accès à l'éducation
sont des filles et les 2/3 des 880 000 000 d'analphabètes sont des femmes.
Au moins 60 000 000
de filles meurent chaque année du fait d'avortements, d'infanticides ou
d'absence de soins en raison de leur sexe. 2
000 000 de fillettes âgées de 5 à 15 ans sont livrées
chaque année à la prostitution. Aux
Etats-Unis, une femme est battues toutes les 15 secondes par son partenaire.
Sur 613 femmes victimes
de sévices au Japon, près de 60% avaient subi de leur partenaire
des sévices physiques et sexuels ainsi que des actes de cruauté
mentale. De même, à Leon (Nicaragua), les chercheurs ont établi
que, sur 188 femmes maltraitées par leur partenaire, cinq seulement n'avaient
pas subi d'agression sexuelle. Aux
Etats-Unis, 1/3 des femmes battues passent par de graves crises de dépression.
Une étude a établi que dans ¼ des cas, les tentatives de
suicide survenaient à la suite de violences. Chaque
année, selon l'UNICEF, au moins 10 000 fillettes et femmes de pays limitrophes
pauvres entre en Thaïlande où elles finissent travailleuses dans l'industrie
de sexe. D'après
la banque mondiale, dans les pays industrialisés, les agressions et violences
sexuelles privent les femmes âgées de 15 à 44 ans d'une année
de vie sur 5. Au
Canada, les coûts sanitaires de la violence contre les femmes s'élèvent
chaque année à 900 000 000 de dollars. Aux Etats-Unis, l'impact
de la violence à l'égard des femmes sur l'économie s'élève
à 4 milliards de dollars. Dans
22 pays africains, et neuf pays asiatiques, le taux de scolarisation des filles
est de 80% inférieur à celui des garçons. Les pays où
l'accès à l'enseignement est le plus ouvert, comme en Afrique australe,
en Amérique latine et dans la grande partie de l'Asie de l'est, les filles
sont plus nombreuses que les garçons. En
Afrique du sud, 52 000 femmes dénoncent chaque année un viol dont
elles ont été victimes. Les forces de polices évaluent, de
leur côté, une proportion de 1/36 le nombre de victimes qui signalent
l'agression ! En
comparaison, l'Afrique du sud compte 129 viols signalés pour 100 000 personnes
par an. Aux Etats-Unis, le taux est de 36 femmes pour 100 000, au Royaume-Uni,
8,7. Chiffres extraits de l'article "Droits des Femmes : Bilan 2000",
Fraternet, Droits des Femmes n° 22, cité par SOS Sexisme dans son bulletin
d'info n°2002-38 http://
www.sos-sexisme.org "Madame,
vous avez des droits" : un guide pour les femmes issues de l'immigration
ou étrangères Ce guide est un des rares outils d'information
mis à la disposition des femmes étrangères ou issues de l'immigration
en France, pour combattre les discriminations dont elles peuvent être victimes
: mariages forcés, répudiations ... Cette édition 2002, entièrement
actualisée, inclut le signalement des principaux textes internationaux
et des adresses utiles. Le dossier de presse qui l'accompagne contient le rapport
d'activité 2002 de Femmes contre les intégrismes. Femmes
contre les intégrismes (FCI), Femmes informations juridiques internationales
Rhône-Alpes (FIJIRA), Contact : CIF du Rhône-CIDF, Femmes informations
juridiques internationales, 18, place Tolozan, 69001 Lyon Tél. : 04
78 39 32 25 - Fax : 04 78 28 09 62 - cif39@wanadoo.fr
65.000
pacs conclus en 3 ans La loi sur le pacs, qui a 3 ans, pourrait
être modifiée, notamment sur ses volets fiscalité, logement
et succession, de sorte d'améliorer le dispositif au vu des difficultés
rencontrées par les contractants. En tous les cas, le candidat Chirac
s'y était engagé pendant sa campagne (interview au magazine Têtu
en avril 2002). Selon Le Monde du 16 novembre dernier, l'Elysée aurait
confirmé cette volonté de ne pas laisser les choses en l'état
... mais le ministre délégué à la famille, Christian
Jacob, interrogé par le magazine Valeurs Actuelles le 10 octobre
2002, déclarait sur l'éventualité de réouvrir le débat
sur le pacs : "Je n'en vois pas l'intérêt. Le pacs, vous savez,
ce n'est pas vraiment un succès : 48.000 ont été signés
depuis sa création. On est loin des prévisions du gouvernement socialiste."
Monsieur Jacob est mal informé car, en fait, ce sont 65.000 pacs qui ont
été conclus, les comptes du ministère de la justice étant
arrêtés au 30 septembre 2002, sans qu'un effondrement soit visible
au cours des 3 ans. Sur la même période, 4.635 contrats ont été
rompus, soit 5,5 % de l'ensemble, ruptures qui n'ont guère suscité
de contentieux, même s'il est constaté un recours de plus en plus
important aux notaires de sorte d'avoir un texte juridiquement solide. Le
troisième anniversaire du pacs est aussi l'occasion de rappeler les discriminations
qui demeurent par rapport au mariage : les partenaires pacsés n'héritent
pas l'un de l'autre, l'imposition commune n'est possible qu'au bout de 3 ans,
le partenaire survivant d'une victime d'un accident de travail n'a pas droit à
une rente viagère, il n'y a pas de délivrance automatique d'un titre
de séjour pour le partenaire étranger, la délivrance étant
laissée à l'appréciation discrétionnaire, c'est à
dire arbitraire, des préfectures. (Sur sosfemmes.com,
la page consacrée au pacs est ici : PACS,
mode d'emploi) De
plus en plus de femmes africaines vivant en France touchées par le sida
Selon l'Institut de Veille Sanitaire, 68 % d'entre elles ignorent leur séropositivité
lorsqu'elles tombent malades : ce chiffre signe un pronostic vital péjoratif
(et permet de rappeler tout l'intérêt du dépistage qui, en
l'occurence, est en échec ...). Ces femmes, en particulier celles qui
sont d'origine subsaharienne, représentent une proportion croissante des
personnes infectées par le VIH en France. Cette situation est d'autant
plus préoccupante que, dans l'ensemble (toutes populations confondues),
le nombre de nouvelles contaminations (~ 5.000 en 2001), de nouveaux diagnostics
de sida (840 au premier semestre 2002) et de décès (350 au premier
semestre 2002) reste stable. Au premier semestre 2002, toujours selon l'InVS,
la moitié des cas de sida est liée à une contamination hétérosexuelle.
C'est d'ailleurs parmi cette population hétérosexuelle que s'observe
la plus forte proportion de personnes n'ayant pas eu accès au dépistage
du VIH (autrement dit, elles découvrent leur séropositivité
en entrant au stade sida et n'ont donc pas pu bénéficier des multithérapies
et des traitements prophylactiques des maladies opportunistes typiques du sida).
Les personnes d'origine subsaharienne (repérage par nationalités)
représentent 22 % des malades au premier semestre 2002, contre 12 % en
1998 et 5 % en 1995. Elles représentent à elles seules 41 % des
cas de contamination hétérosexuelle. Cette augmentation est
particulièrement marquée chez les femmes : 42 % des femmes ayant
développé un sida ont la nationalité d'un pays d'Afrique
subsaharienne contre 20 % en 1998. (Sur sosfemmes.com,
avez-vous lu Le
sida préfère les femmes ?) Traces,
mémoires et histoire des mouvements de femmes de l'immigration en France
depuis 1970 L'association des Tunisiens en France, en partenariat
avec Génériques et avec le soutien notamment du Fasild, réalise
sur trois années une recherche sur les activités des mouvements
de femmes de l'immigration en France, depuis le début des années
soixante-dix. Il s'agit dans un premier temps de retrouver trace de l'existence
de ces groupes, associations, collectifs, commissions et d'en faire un répertoire
historique. Dans un deuxième temps, il s'agit de recueillir le témoignage
de militantes participant ou ayant participé à ces mouvements. Et
également de retrouver tous les documents-témoins, qu'ils soient
écrits, oraux ou iconographiques. Un questionnaire diffusé par l'ATF
est disponible sur demande. En avril 2003, une exposition à Paris permettra
de mettre en valeur ces informations et ces documents. Contact : Claudie Lesselier,
Projets traces-mémoires. Association des Tunisiens en France, 130, rue
du Faubourg-Poissonnière, 75010 Paris Tél. : 01 45 96 04 06
- Fax : 01 45 96 03 97 traces.memoires@wanadoo.fr
Le
congé de paternité ouvert aux chômeurs et aux stagiaires
Ouvert depuis le 1er janvier 2002 aux pères à l'occasion de la naissance
de leur enfant, le droit à un congé de paternité s'applique
désormais également aux pères demandeurs d'emploi et stagiaires
de la formation professionnelle. C'est ce qu'indique un décret paru le
6 novembre 2002 au journal officiel de la République. Cette mesure est
rétroactive pour les pères dont l'enfant est né ou adopté
depuis le 1er janvier 2002 ou lorsque la date de naissance présumée
était postérieure au 31 décembre 2001. Retrouvez une
présentation du congé de paternité : durée, formalités
à effectuer, indemnités journalières… sur le site Internet
de la Caisse nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés
(Cnamts) http://www.ameli.fr/82/DOC/15/fiche.html
Julien
Damon publie "La question SDF, critique d'une action publique"
Les SDF sont depuis une vingtaine d'années ciblés par des dispositifs
de plus en plus spécialisés. Jusqu'où est-il légitime
et efficace de spécifier les SDF et de différencier les réponses
à leurs difficultés ? Ce livre, La question SDF, critique
d'une action publique, s'appuyant sur un corpus de données originales,
analyse le système de prise en charge des sans-abri. Celui-ci, typique
des phénomènes actuels d'hybridation de l'action publique, rassemble,
autour de l'Etat et dans des relations de dépendance mutuelle, les associations,
les collectivités locales, les médias et les SDF eux-mêmes.
Ces derniers, confrontés à des contraintes et des problèmes
extrêmes, sont envisagés ici comme des acteurs sociaux. Le bricolage
de leur vie quotidienne a des effets sur les dispositifs d'assistance qui peu
à peu s'institutionnalisent. Le développement des mesures et des
moyens particuliers retentit sur l'architecture d'ensemble d'une protection sociale
qui voit faiblir sa visée universaliste. Dans cet ouvrage, l'action
publique est analysée conjointement avec la catégorie à laquelle
elle est destinée. Cette orientation permet une évaluation critique
du "prioritarisme" (la priorité au plus défavorisé),
du ciblage et du partenariat dans la mise en oeuvre des politiques publiques.
Julien Damon, diplômé de l'ESCP, docteur en sociologie, après
avoir été responsable de la mission solidarité de la SNCF,
est sous-directeur, en charge du département de la recherche et de la prospective
de la Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNAF). Il a notamment publié
Des hommes en trop (Editions de l'Aube, 1996), et Vagabondage et mendicité
(Flammarion, 1998). La
question SDF, Critique d'une action publique Presses Universitaires de
France Collection Le Lien social Entrée
en vigueur du solde bancaire insaisissable Depuis dimanche 1er
décembre 2002, toute personne confrontée à une saisie de
son compte bancaire peut demander à son banquier le débloquage d'une
somme égale au RMI (revenu minimum d'insertion, soit 405,62 euros). Ce
solde bancaire insaisissable (SBI) peut être débloqué dans
un délai de 15 jours suivant à compter de la saisie du compte et
dans la limite du montant disponible sur ce même compte. Ce nouveau
droit a été institué par un décret du 11 septembre
2002. Il vient s'ajouter aux autres sommes insaisissables sur un compte bancaire
que sont le RMI, l'allocation de solidarité spécifique, l'allocation
d'insertion et les remboursements des frais médicaux. Près de 2
millions de personnes font chaque année l'objet de saisie sur leur compte
bancaire, selon le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.
Décret http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=JUSC0220270D
et arrêté du 11 septembre 2002 http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=JUSC0220292A
|
25
novembre 2002 Quoi
de neuf sur le site ?
Nouveaux témoignages
: Question 51 : Une maman
inquiète des conséquences d'un abus sur sa fille ... qui refuse
désormais de rencontrer son psychologue. Message
48 : Je revis (en partie) après 17 ans d'enfer : 17 ans de violences
dont Patricia est en train de sortir ... Message
49 : Suis-je normale ? Sandrine témoigne du comportement de son "ami"
et demande à dialoguer sur sa situation. Message
50 : Je déteste l'enfant que je porte dans mon ventre : X, victime
de viol, ne veut pas garder le bébé qu'elle attend car c'est un
garçon ... Elle demande conseil. Message
51 : On peut s'en sortir : "phb" a été victime de
violences conjugales. Elle s'en est sorti. Message
52 : La poupée brisée : à la fois témoignage,
récit de vie et travail d'analyse, E. raconte les abus sexuels dont elle
a été victime et les conséquences sur sa vie. Témoignage
exceptionnel. Des
nouvelles (bonnes) de Claudia, message
17 : Cauchemar ou réalité Un
ajout au message 47 : Je suis un
homme et j'ai été violé, à propos des délais
de prescription appliqués aux crimes sexuels dans les différents
pays. Hijas
de Eva Hijas de Eva, "Filles d'Eve", c'est le
titre du dernier CD de Pedro Guerra, artiste majeur de la chanson espagnole (Pedro
Guerra est canarien) qui mériterait d'être beaucoup plus connu ailleurs
que dans les pays hispanophones. Fait rare et donc notable, la production de ce
CD de 14 titres a reçu le soutien du Fonds Social Européen en raison
de son contenu puisque l'ensemble du disque traite des discriminations dont souffrent
les femmes, ici et ailleurs (une chanson s'intitule Burka ...). Artiste
engagé qui promène ses pieds nus d'albums en albums, Pedro Guerra
a aussi publié Golosinas, Tan cerca de mi, Raiz (magnifique,
mon préféré ... YL ;-), Offrenda. On peut se procurer
Hijas de Eva ici
sur discoweb ou encore là
sur fnac.es Si vous souhaitez commander le CD auprès de votre
disquaire préféré, l'éditeur est BMG
Music Spain SA, la référence du CD 743219713124.
Site de l'artiste : http://www.pedroguerra.com Premier
mensuel francophone pour les femmes du Maghreb
Sans aucune publicité, les 30.000 exemplaires du numéro 1 d'octobre
2002 ont disparu des kiosques en quelques jours ! Ici ou là-bas, Yasmina
s'adresse aux femmes du Maghreb qui y disent leurs espoirs, leurs souffrances,
leurs joies, leur sexualité, leurs études, ... "C'est la voix
des sans voix," explique Nadia Kouri-Dagher, rédactrice en chef et
anthropologue libanaise à propos de ce mensuel dont la forme journalistique
repose d'abord sur les articles écrits par ... les lectrices, militante
associative, avocate, médecin, restauratrice, comédienne, coiffeuse,
sociologue ... Yasmina, 2 €. A la une du numéro 2 : Samira
Saïd, "J'aime ce que je fais" ; Amira Thabet, Miss Tunisie 2002
; Maroc : femmes au parlement ; Mères célibataires ; Apprendre à
l'école coranique. Renforcer
la présence des femmes dans la recherche scientifique
A partir de 2010, la France va manquer de chercheurs et d'universitaires, notamment
en sciences exactes ... alors que le nombre de filles en terminale scientifique
est évalué à 40 % et 25 % dans la filière maths proprement
dite. En deuxième cycle supérieur, il y a moins de femmes dans les
classes préparatoires et les grandes écoles. Même constat
en Allemagne et aux Etats-Unis, qui ont déjà commencé à
recruter des chercheurs à l'étranger. Présidente de l'association
Femmes et Mathématiques dont l'objet est de promouvoir l'entrée
des femmes dans les filières scientifiques, Véronique Chauveau constate
dans une interview donnée à Télérama (2752) que les
familles poussent les garçons vers les maths pour le pouvoir et le prestige
alors qu'une fille doit être brillante pour faire maths. C'est Marie Curie
ou rien ! Femmes et Mathématiques propose des solutions pour faire
face à cette situation, comme des mesures de discrimination positive sous
forme de bourses, d'allocations de recherche, de prix d'encouragement, mesures
par ailleurs préconisées par le rapport Ourisson ou le rapport Porchet.
Femmes et Mathématiques, Institut Poincaré, 11 rue Pierre et Marie
Curie, 75321 Paris cedex 05. Tél. : 01 44 27 64 20. http://www.femmes-et-maths.fr.fm Violence
conjugale : une femme est tuée chaque semaine par son conjoint en Europe
par Sonia Wolf, Agence France-Presse Strasbourg.
La violence conjugale est devenue un phénomène endémique
en Europe où chaque semaine une femme est tuée par son mari ou son
concubin, selon le Conseil de l'Europe qui a appelé vendredi 8 novembre
2002 ses 44 États membres à la réprimer plus durement. Pour
les femmes de 16 à 44 ans, la violence conjugale serait la principale cause
de décès et d'invalidité avant le cancer, les accidents de
la route et la guerre, selon des statistiques citées par un rapport du
Conseil de l'Europe. En Europe, selon les pays, de 20 à 50% de femmes sont
victimes de violences conjugales. Mais il n'existe pas de «portrait-robot»
du conjoint violent et aucune couche sociale n'est épargnée, selon
le rapport. «La pauvreté et le manque d'instruction ne sont pas
des facteurs significatifs, l'incidence de la violence domestique semble même
augmenter avec les revenus et le niveau d'instruction», souligne Mme Olga
Keltosova (Démocrates européens, Slovaquie), auteur du texte. Selon
elle, une étude néerlandaise a même révélé
que presque la moitié de tous les auteurs d'actes de violence à
l'égard des femmes sont titulaires d'un diplôme universitaire. «La
violence domestique, sous toutes ses formes - agression physique, abus sexuel,
viol, menaces et intimidation -, est le fléau mondial le mieux partagé»,
a-t-elle souligné. L'auteur du rapport cite également la «violence
psychologique», souvent occultée mais parfois plus douloureuse que
les coups. «Les attaques verbales, les humiliations, les menaces, les
harcèlements répétés, l'enfermement conduisent la
femme à perdre toute confiance en elle, ce qui l'empêche plus tard
de se prendre en charge», explique Mme Keltosova. Des études
citées par le rapport font état de 1,35 million de femmes victimes
de violence domestique en 2001 en France et environ 10 000 par an en Norvège.
En Russie, «13 000 femmes sont tuées chaque année, pour la
plupart par leur mari ou partenaire», précise le rapport qui propose
en parallèle le chiffre de 14 000 Russes tués en 10 ans pendant
la guerre d'Afghanistan. Face à ce constat dramatique, le Conseil de
l'Europe a demandé à ses États membres de prendre des mesures
préventives mais aussi d'élaborer un arsenal pénal pour que
les auteurs de violences domestiques soient sévèrement sanctionnés.
Si dans certains pays le viol dans le couple est considéré comme
un crime, «beaucoup d'autres estiment que les conjoints ont droit à
un accès sexuel illimité à leur femme», regrette Mme
Keltosova. «Le fait que ces violences se pratiquent au domicile de la victime,
dans un huis clos, a toujours été un prétexte pour qu'on
les qualifie de problème relevant de la sphère privée,»,
a-t-elle déploré. Parmi les mesures proposées figure
notamment «l'éloignement immédiat du partenaire violent du
domicile et de l'environnement quotidien de la femme et de ses enfants, sans preuve
et sans attendre une décision de justice». Source : bulletin
d'info SOS Sexisme http://www.sos-sexisme.org/
(Brice
Hortefeux, député européen et conseiller de Nicolas Sarkozy,
a saisi la Commission de Bruxelles sur "l'évolution inquiétante
de la violence domestique", nous apprend le Monde Diplomatique du 19 octobre
dernier. M. Hortefeux suggère de renforcer la sévérité
des lois ... Et pourquoi ne conseillerait-il pas à Nicolas Sarkozy
de montrer l'exemple ?? La France est loin de "l'impunité zéro"
pour ce type de délinquants ... Yves Lambert) Directive
européenne sur l'égalité de traitement entre femmes et hommes
au travail
La directive 2002/73/CE du 23 septembre 2002 modifiant la directive 76/207/CEE
du Conseil de l'Europe relative à la mise en oeuvre du principe de l'égalité
de traitement entre hommes et femmes en ce qui concerne l'accès à
l'emploi, à la formation et à la promotion professionnelles, et
les conditions de travail, vient d'être publiée au Journal Officiel
des CE. Ce texte apporte un soutien plus ferme à tout-e employé-e
ayant le sentiment d' avoir été traité-e injustement en raison
de son sexe. Pour la première fois à l'échelle européenne,
une législation contraignante définit le harcèlement sexuel
et entérine le fait qu'il constitue une forme de discrimination sexiste.
La nouvelle directive prévoit des règles d'application, des dommages-intérêts
non plafonnés et des sanctions. Elle prévoit également que
les employeurs devront mettre en place des mesures préventives contre le
harcèlement sexuel et remettre un rapport régulier sur « l'égalité
» à chaque employé dans l'entreprise. Le texte devra être
transposé et appliqué au niveau national dans tous les États
membres d'ici à 2005 ; il fait partie de l'acquis communautaire qui
devra être intégré par les pays candidats.Trafic des femmes
et des enfants dans l’Union européenne Texte intégral de la
directive dans les 11 langues officielles : http://europa.eu.int/eur-lex/en/oj/2002/l_26920021005en.html
Trafic
des femmes et des enfants dans l’Union européenne
Le trafic des femmes et des enfants connaît un fort accroissement, à
la fois mondialement et en Europe. Avec les trafics de drogues, c’est l’une des
activités criminelles les plus fructueuses. Bien que les chiffres exacts
soient difficiles à établir, on estime entre 300.000 et 400.000
femmes les victimes de ce trafic ces dernières années. Lire
la suite sur le site des Pénélopes. Prostitution
et outing
Les prostituées ressemblées au sein de l'association France Prostitution
menacent de faire du "outing", c'est à dire de dénoncer
certains de leurs clients si les deux articles du projet Sarkozy concernant le
délit de racolage passif et actif ne sont pas retirés. Il s'agit
pour l'association de dénoncer, bien sûr, non des inconnus mais "de
nombreux politiques, députés, sénateurs, ministres, magistrats
et magistrats qui sont allés voir les filles ou les garçons" ...
Créée début novembre avec l'aide de l'avocat Francis Cabarello
plus connu pour la lutte qu'il mène en faveur de la dépénalisation
du cannabis, l'association France Prostitution vise à "la défense
de la prostitution pratiquée librement par toute personne majeure, la reconnaissance
du droit d'utiliser son corps ou son image pour rendre un service sexuel moyennant
rémunération, un statut économique, social et fiscal de travailleur
indépendant". Les quelques 150 prostituées rassemblées
au sein de l'association se nomment elles-mêmes "thérapeutes
sexuels". |
|
22
octobre 2002 Quoi
de neuf sur le site ? Nouveaux
témoignages : Q48
Je suis battue par ma fille Q
49 Poursuivre l'auteur du viol que j'ai subi ? Q50
Quelles sont les conséquences psychologiques des viols dont j'ai été
la victime ? M46 J'ai
connu l'enfer M 47 Je suis
une homme et j'ai été violé Un
nouveau lien qui mérite d'être signalé puisqu'il pointe vers
SOS Femmes en Détresse, une "ONG à but humanitaire qui lutte
pour les droits des femmes", située à Alger : service d'écoute,
aide juridique, centre d'hébergement. "Le centre accueille des
femmes divorcées ou répudiées, les femmes victimes de violences,
les mères célibataires, les cas sociaux (sic), ainsi que
des femmes victimes du terrorisme." http://www.sosfemmes-endetresse.org/
Prostitution Beaucoup de choses sur
la question de la prostitution depuis quelques temps ..., n'est-ce pas ?
Après Bordeaux
où des clients de prostituées ont été poursuivis (et
condamnés le 9 octobre dernier) sur le chef d'exhibition sexuelle, un autre
client a été interpellé par la police à Nancy le 23
septembre dernier. Il lui est reproché, après avoir fait monter
une prostituée, d'avoir garé son véhicule sous un lampadaire
au vu et au su de tout le monde. Le parquet de Nancy a choisi de le poursuivre
pour exhibition sexuelle en expliquant, rapporte La Liberté de l'Est
du 25.09.02, qu'il s'agit d'effrayer les clients de la prostitution. La tribunal
n'a pas pu examiner l'affaire sur le fond : en effet, l'exhibition sexuelle exige
une expertise psychiatrique. Jugement reporté donc au 19 novembre 2002.
Encore à Bordeaux,
le procureur a requis 150 € d'amende à l'encontre d'un jeune homme
de 20 ans poursuivi pour "racolage actif" d'une prostituée. Celui-ci
a comparu devant le tribunal de police le 2 octobre dernier. Le procureur a rappelé
que l'article R625-8 du Code Pénal, habituellement utilisé à
l'encontre des prostituées, pouvait parfaitement s'appliquer aux clients.
Une première dans le domaine judiciaire. Monsieur
Patrick BEAUDOUIN, député, a déposé le 24 septembre
dernier une proposition de loi (n°199, proposition renvoyée à
la commission des lois) tendant à compléter l'article 225-10 du
nouveau Code Pénal en vue de réprimer l'utilisation de véhicules
pour la prostitution, déposée le 24 septembre 2002, n°199 (renvoyée
à la commission des lois). Sur le site de l'Assemblée Nationale
: http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion0199.as
Est récemment
paru dans le magazine français "Marianne", un article d'analyse
de la politique suédoise en matière de prostitution. On y apprend
que la loi votée en janvier 1999, qui pénalise le client, a eu l'effet
suivant : "Il y a les belles paroles le jour et les réalités
la nuit. Depuis bientôt 4 ans que la loi existe, à peine une centaine
de cas ont été portés devant les tribunaux, pas une seule
peine de prison n'a été prononcée ... De fait, le portable,
Internet, les pseudo-salons de massage suppléent à un certain recul
du racolage. Il faut dire que les moyens affectés à la 'prohibition'
sont dérisoires : une poignée de policiers, deux ou trois lignes
de téléphone tenues par des psychologues. Comme si l'objectif était
avant tout que la prostitution ne se voie pas ... Après quelques nuits
à Stockhom, on finit par comprendre que la loi du 1er janvier 1999 est
toute symbolique ... l'important n'est pas la disparition de la prostitution,
mais que la pratique en soit stigmatisée". Une députée
féministe et prohibitionniste, Inger Segelström, est interviewée.
Elle dit : "On ne peut pas construire une société égalitaire
si on admet la prostitution, si on laisse faire le trafic et l'importation des
femmes. Cela n'a rien à voir avec la sexualité et la morale. C'est
une question d'égalité. Dans une société égalitaire,
on ne peut pas accepter qu'une femme soit achetée par les hommes, on ne
peut accepter le pouvoir des hommes sur la prostitution". C'est en effet
une analyse très convaincante et qui a le mérite de répondre
au reproche sans cesse fait aux abolitionnistes : "vous êtes puritaines,
moralisatrices". Une femme, Agneta Borg, travailleuse sociale, avance cet
autre argument : "Le véritable objectif de cette loi, c'est d'affirmer
que vous ne pouvez pas acheter une autre personne, que vous ne pouvez pas acheter
l'accès au corps d'une autre personne (...). Moi, je regarde cette loi
dans une perspective de 30 ans. C'est la période qu'il nous faut pour changer
d'attitude. L'espoir est que cette loi agisse sur le futur comportement des adolescents
d'aujourd'hui". D'accord. MAIS, MAIS, MAIS, comme l'ont observé les
journalistes qui ont enquêté sur place : aucun client n'a été
condamné jusqu'ici, et la prostitution se poursuit, dans des conditions
clandestines beaucoup plus dangereuses pour les femmes. (...) Il n'y a donc pas
de solution ? La marge de manoeuvre est en tout cas bien étroite.
Clin d'oeil: en Suède, c'est tout de même le client qui se fait traiter
de "morue" : on lui dit 'torsk' ! (Source : bulletin d'info de
http://www.sos-sexisme.org) Faut-il
punir les clients de la prostitution ? Si ce n'est déjà fait,
je vous invite à lire l'article de Florence Montreynaud sur notre site
sosfemmes.com Polémique
: Marie-Victoire Louis, chercheuse au CNRS, attaque sévèrement l'association
Cabiria (Lyon) au travers de l'analyse critique du Rapport d'Activité 2001
de cette association d'action de santé communautaire avec les personnes
prostituées. Article sur le site des Pénélopes : http://www.penelopes.org/archives/pages/autreprise/aout01/cabria08.htm
Pour se faire une idée soi-même : site de Cabiria : http://www.cabiria.asso.fr/
La loi d'amnistie du gouvernement Raffarin
La Fédération Nationale Solidarité Femmes communique :
"Prenant connaissance du texte complet de la loi d'amnistie promulguée
à la suite de l'élection présidentielle, la Fédération
Nationale Solidarité Femmes constate avec effarement que certains aspects
peu médiatisés de cette loi révèlent une échelle
des valeurs plutôt préoccupante : si des atteintes à l'intégrité
des personnes ont été exclues à juste titre de l'amnistie,
ainsi que nombre d'atteintes aux biens, les peines - habituellement légères
- pour violences conjugales ne sont pas citées et ont donc été
amnistiées. Par contre la cruauté contre les animaux a été
considérée comme suffisamment grave pour être exclue ... Cet
"oubli" s'est répété dans la liste des délits
et nouveau délits établie par M. Sarkozy, Ministre de l'Intérieur,
contre lesquels son administration va lutter avec ardeur. Les femmes auront-elles
à vivre une insécurité accrue ou seront-elles protégées
dans leur vie privée autant que sur la voie publique dans les mois et années
qui viennent ? On peut se poser la question." Fédération
Nationale Solidarité Femmes 32-34, rue des Envierges, 75020 PARIS
Tél. : +33 (0) 140.33.80.90 La Fédération Nationale Solidarité
Femmes gère le numéro d'appel SOS Femme Violence Conjugale : +33
(0) 140.33.80.60 Maroc
: des femmes au Parlement Le système des quotas était-il
le meilleur moyen de faire entrer les Marocaines en nombre à la Chambre
des Représentants ? C'est en tout cas le principe qui a été
retenu à Rabat pour propulser le Maroc de la dernière à la
première place dans le monde arabe en matière de représentation
féminine au Parlement, rapporte Le Monde. Un minimum de 30 sièges
sur 325, soir un peu moins de 10 % est donc réservé aux femmes depuis
le 27 septembre dernier, date des élections législatives qui se
sont déroulées par scrutin de liste à la proportionnelle.
Cela place le Maroc en dixième position sur le continent africain, loin
derrière le pays le plus en pointe dans ce domaine, l'Afrique du Sud, qui
compte 100 femmes sur 400 parlementaires. Jeu : comparez avec la France.
La
pilule au Japon La pilule contraceptive, que nous connaissons depuis
une cinquantaine d'année environ, n'a été autorisée
au Japon qu'en 1999. En effet, depuis 1990, la pilule était en étude
par le Conseil Central de Pharmacologie du Japon : celui-ci n'a accordé
sa mise sur le marché que neuf ans plus tard ... Inde
: un massacre ciblant les femmes Du 28 février au 3 mars,
une foule d'extrémistes hindouistes a envahi la ville d'Ahmedabad, capitale
du Gujarat, au nord-ouest de l'Inde, s'est attaquée sélectivement
aux familles musulmanes. Ils avaient leurs adresses en main, ont violé
systématiquement les femmes et les enfants, puis, brûlé leurs
corps, leurs maisons, leurs commerces et des mosquées anciennes. Lire
le texte intégral :http://sisyphe.levillage.org/article.php3?id_article=126
Indemnisation
des accidents médicaux Le ministre de la Santé, Jean-François
Mattei a annoncé lundi 14 octobre 2002 la mise en place de l'Office National
d'Indemnisation des Accidents Médicaux, l'ONIAM, institué par la
loi du 4 mars 2002 relative au droit des malades. La naissance de l'Oniam
marque la création d'un dispositif d'indemnisation des patients victimes
d'accidents médicaux, d'affections iatrogènes (provoquées
par le traitement) et des infections nosocomiales (contractées lors d'un
acte médical). Selon le projet de loi de financement de la sécurité
sociale, le budget de l'ONIAM s'élève à 70 millions d'euros
pour 2002 et 70 millions d'euros pour 2003. Toute personne s'estimant victime
d'un accident médical pourra désormais s'adresser à "la
commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux"
qui instruira la demande d'indemnisation. Si, après expertise, il apparaît
que "l'accident est non fautif", selon les termes du président
de l'ONIAM, le sénateur Claude Huriet, l'indemnisation pourra avoir lieu.
Fin 2002, il est prévu de créer quatre commissions régionales
dans les régions suivantes : Ïle de France, Provence Alpes Côtes
d'Azur, Rhône-Alpes, Nord Pas de Calais. D'autres commissions verront le
jour en 2003. Pour en savoir plus : Loi du 4 mars 2002 sur le droit des malades
http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/SPECF.htm
|
27
septembre 2002 Quoi
de neuf sur le site ? publication
d'une nouvelle page : abus
sexuels, comment s'en sortir ? un
communiqué de Cabiria (action de santé communautaire avec les personnes
prostituées à Lyon) : Prostitution
: répression et violences devant
la multiplication des demandes de médias à la recherche de témoins,
création d'une
page d'annonces accessible depuis la page d'accueil et
toujours de nouveaux témoignages : Q
46 Petite histoire d'enfance Q45
Est-ce un viol ? M45
Y a-t-il une justice ? M44
Brisez le silence M
43 Je m'appelle Sylvie et je suis une femme violée Bienvenue
à la Maison Antoinette Kabar Il n'est pas fréquent
d'ajouter une adresse de centre d'accueil et d'hébergement à la
page Nouvelle Calédonie de sos.femmes.com
! C'est pourtant chose faite grâce à l'excellente initiative du directeur
de la Maison Kabar, Frédéric CHAUMONT (un ancien d'Antigone),
soutenu par l'association ASEA-NC (Association pour la Sauvegarde de l'Enfance,
de l'Adolescence et des Adultes en Nouvelle Calédonie). La Province
Nord du territoire, qui était totalement dépourvu de ce type de
structure, a donc désormais une réponse à apporter aux femmes
en détresse, victimes de violences. Elles peuvent d'ores et déjà
être accueillies avec leurs enfants dans cette Maison d'Accueil pour Femmes
de la Maison Antoinette Kabar, dont la Maison d'Enfants abritaient déjà
en permanence 35 enfants. La nouvelle structure a été inaugurée
en août 2002. Coordonnées : http://www.sosfemmes.com/ressources/chrs/chrs98.htm Réseau
d'accueil sécurisant pour personnes prostituées Depuis
début 2002, s'est créé à l'initiative de l'association
ALC-SPRS à Nice et avec le soutien de la Direction Générale
de l'Action Sociale un réseau d'accueil sécurisant visant à
permettre l'éloignement et la mise à l'abri volontaires de personnes
prostituées. Ce réseau est constitué d'une part de services
spécialisés travaillant auprès des personnes prostituées
(Amis du Bus des Femmes Paris, Antigone Nancy, Appart Grenoble, ALC-SPRS Nice,
etc) et de centres d'hébergement (CHRS) au nombre actuel de 15 (dont SOS
Femmes Accueil, bien sûr ...). La coordination du réseau
est assurée par ALC-SPRS : elle permet de trouver un lieu d'accueil sécurisé
sur un simple coup de téléphone, offre un soutien technique aux
structures accueillantes si nécessaire, évalue et coordonne le dispositif.
La liste des services spécialisés sera bientôt publiée
sur le site de SOS Femmes Accueil à
la rubrique Le Coin des Pros. En revanche, la liste des centres d'accueil du réseau
ne sera accessible qu'aux membres du réseau. Toutes les personnes mises
à l'abri dans le cadre du réseau ont jusqu'à présent
été des femmes, la plupart étaient étrangères
et victimes de la traite. Le réseau recrute des centres d'accueil et
CHRS sur l'ensemble du territoire ... Contact et renseignements : Philippe
THELEN, ALC-SPRS, 15 boulevard du Parc Impérial, 06000 Nice, +33 (0) 493.37.12.09,
sprs@association-alc.org Rapport
inédit sur la prostitution dans une métropole nord-américaine
(Chicago) Un organisme de recherche-action américain, le
Center for Impact Research, vient de mettre en ligne un nouveau rapport fondé
sur des entrevues réalisées avec 222 femmes vivant dans la prostitution
à Chicago. Ce document fait état, entre autres sujets, de la
violence des clients, des patrons, des proxénètes et des policiers,
ainsi que des problèmes de toxicomanie, d'itinérance et de santé
physique et psychologique. Fait à noter, 62% des répondantes ont
débuté cette activité avant leur dix-huitième anniversaire.
Il s'agit d'une des rares études nord-américaines à inclure
des femmes prostituées ailleurs que dans la rue, ce qui en fait une source
de renseignements sur une gamme complète d'activités liées
à la prostitution. Les répondantes ont été localisées
et interviewées par des survivantes de la prostitution qui connaissent
bien cette activité. Le rapport, intitulé "Sisters Speak
Out: The Lives and Needs of Prostituted Women in Chicago", est maintenant
en ligne à l'adresse suivante: http://www.impactresearch.org/whatsnew.html
Pour plus de renseignements, communiquer avec Jody Raphael à jraphael@impactresearch.org
- Center for Impact Research : www.impactresearch.org
La
prostitution : droits des femmes ou droit aux femmes ? D'octobre
2001 à janvier 2002, Françoise David a effectué pour la Fédération
des femmes du Québec (FFQ) une tournée dans tout le Québec
qui a réuni près de 550 femmes pour débattre et réfléchir
sur le problème de la prostitution. Les recommandations du comité
responsable seront soumises pour discussion et adoption à l'assemblée
générale de la FFQ, le 22 septembre prochain. Lire la suite : http://sisyphe.levillage.org/article.php3?id_article=102 Drogues
et toxicomanie : posez vos questions par téléphone ou courrier électronique
La Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie
(MILDT) répond à vos questions sur son site Internet et au 113,
numéro gratuit. Le site drogues.gouv.fr de la Mission interministérielle
de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) met à disposition des
internautes des informations sur "ce qu'il faut savoir" sur les drogues
: leurs effets, les dangers liés à leurs usages, les lois ... En
particulier, vous pouvez obtenir les adresses des structures intervenant dans
le champ de la toxicomanie dans votre département. Vous pouvez également
poser des questions de manière anonyme, directement en ligne ou encore
en le contactant par téléphone via le 113 (appel gratuit). Le site
propose un forum de discussion. Egalement en ligne : une récente enquête
de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) réalisée
auprès des jeunes de 18 ans sur leur consommation de drogues. En 2001,
comme en 2000, le rapport observe notamment la "banalisation" de l'expérimentation
du cannabis : un jeune sur deux a essayé ce produit au moins une fois dans
l'année tandis que 13,5% d'entre eux en consomment régulièrement.
Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie
: http://www.drogues.gouv.fr/
Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) : Drogues
et dépendances : Indicateurs et tendances - édition 2002 |
28
août 2002 Quoi
de neuf sur le site ? rapport
d'activité 2001 de l'association et bilan annuel de "l'atelier parentalité"
en téléchargement (zip) sur la page rapports,
bilans et documents de la rubrique Tout
sur SOS FA mise
à jour de la rubrique Harcèlement
sexuel à la lumière de la loi de modernisation sociale une
journaliste cherche des témoins
pour une émission de "Racines & des Ailes" (France 3)
et de nouveaux témoignages
: Q 43 J'ai découvert
que ma tante se prostitue Q
44 Je voudrais aprivoiser le sexe La
prostitution dans le collimateur Nicolas Sarkozy, ministre de
l'Intérieur, a annoncé en juillet dans le cadre du débat
parlementaire sur la sécurité, le prochain durcissement de la lutte
contre la prostitution. Un projet de loi, présenté cet automne,
préconisera l'éloignement systématique (reconduites à
la frontière, expulsions) des "auteurs de racolage étrangers".
Le ministre de l'Intérieur a affirmé que "la situation aujourd'hui
n'est plus sous contrôle" et qu'il faut supprimer la distinction "
hypocrite" entre le "racolage actif", passible de poursuites, et
le "racolage passif" qui ne l'est pas. Dans plusieurs villes (Lyon,
Troyes, Orléans, Mulhouse, Stasbourg, Metz, Aix-en-Provence), des maires
(de droite et de gauche) ont récemment pris des arrêtés d'interdiction
de la prostitution sur certains secteurs des territoires dont ils sont les élus
(la prostitution ne peut être interdite sur l'ensemble de la commune car
la réglementation ne peut aboutir à une interdiction générale
et absolue. Les interdictions ne peuvent concerner que certains lieux ou certaines
heures). Inquiètes du climat ambiant, les personnes prostituées
s'organisent en collectifs de défense, comme à Metz où elles
ont décidé de mener une "guérilla juridique" contre
l'arrêté pris par Jean-Marie Rausch. A Limoges, à l'inverse,
elles ont défilé pour demander au maire de sévir "contre
la concurence déloyale" des filles de l'étranger (en l'occurence,
pays de l'Est et Sierra Leone) qui ne déclarent pas leurs revenus au fisc
et bénéficient même de subsides de l'Etat au titre de demandeuses
du statut de réfugiées politiques. Par ailleurs, un ingénieur
de 59 ans, a été poursuivi devant le tribunal correctionnel de Paris
pour avoir été le client d'un mineur Roumain de 14 ans, conformément
aux dispositions légales en vigueur en la matière depuis la loi
du 4 mars 2002. Lire ici l'appel et les arguments de l'association lyonnaise
Cabiria (http://www.cabiria.asso.fr/)
hostile à l'arrêté pris à Lyon : http://perso.wanadoo.fr/cabiria/francais/presse/arrete02.htm
Le
droit à l'avortement reconnu par le Parlement Européen
Par une courte majorité de 40 voix, l'assemblée de Strasbourg a
adopté le 3 juillet dernier le rapport de la socialiste belge Anne Van
Lanckner sur les "droits sexuels et génésiques" (liés
à la reproduction), un vote salué dans l'hémicycle par une
vague d'applaudissements plutôt inhabituels. Les semaines précédant
ce vote, les lobbies religieux et "pro-life" avaient multiplié
les pressions sur les parlementaires, le Parti Populaire Européen et l'Union
pour l'Europe des Nations avaient donné des consignes de vote négatif,
mais les eurodéputés ont reculé devant le message politique
qu'aurait signifié un tel rejet : il revenait à dire que la liberté
de choix n'est pas un droit de la femme ... Le rapport de Mme Van Lanckner
affirme que "l'avortement ne saurait être promu en tant que méthode
de régulation des naissances" mais il "recommande" que d'une
part, "pour protéger la santé et les droits génésiques
des femmes, l'avortement soit légalisé, sûr et accessible
à tous" et d'autre part que les autorités "s'abstiennent
dans tous les cas de poursuivre en justice des femmes qui seraient fait avorter
illégalement." Les députés ont ajouté une mention
explicite en faveur de la pilule du lendemain. Aujourd'hui, l'avortement
est de facto encore interdit en Irlande et au Portugal, interdit quoique dépénalisé
en Allemagne et en Espagne, et illégal en Pologne (candidate à l'intégration
à l'UE) après 40 ans de pratique. En
22 ans, la pilule est devenue la méthode contraceptive la plus utilisée
Une
enquête publiée par l'Institut d'Etudes Démographiques révèle
que son usage est passé de 40 à 60 % chez les Françaises
de 20 à 44 ans et que le préservatif ne l'a pas détrônée.
En revanche, après une progression jusqu'en 1988, le stérilet
s'est stabilisé à 23 % tandis que les autres méthodes (préservatif,
retrait, abstinence périodique, spermicides) ont reculé de 43 à
16 %. A noter que dans ce groupe des "autres méthodes", le préservatif
représente les deux tiers à lui seul alors que le retrait venait
largement en tête en 1978 ... 5 % des femmes de 20 à 44 ans
déclarent ne pas avoir recours à une méthode contraceptive.
Ces pourcentages d'absence de contraception ajoutés aux 16 % de femmes
continuant à employer des méthodes "traditionnelles",
souvent moins efficaces, expliquent en partie la stabilité du nombre
d'IVG pratiquées, soit 210.000 en 2001. Mais l'étude précise
que les échecs sont encore nombreux parmi les utilisatrices de la pilule
et du stérilet. L'enquête La médicalisation croissante
de la contraception en France est disponible sur le site de l'INED http://www.ined.fr/
ici : http://www.ined.fr/publications/pop_et_soc/pes%20381/index.html
De
nouveaux droits pour le conjoint depuis le 1er juillet 2002 Maris
et femmes peuvent depuis le lundi 1er juillet bénéficier d'un régime
successoral plus favorable. C'est depuis cette date que s'appliquent les dispositions
de la loi du 3 décembre 2001 relative aux droits successoraux du conjoint
survivant. Notamment, le conjoint est placé plus favorablement dans
l'ordre successoral au regard des parents du défunt. La possibilité
d'opter entre la pleine propriété et l'usufruit (utilisation des
biens sans pour autant être propriétaire) est désormais possible.
Enfin, le conjoint bénéficie de nouvelles garanties, avec par
exemple l'assurance de disposer d'une fraction de la succession en l'absence de
descendance ou d'ascendance. Loi n° 2001-1135 du 3 décembre 2001
relative aux droits du conjoint survivant et des enfants adultérins et
modernisant diverses dispositions de droit successoral : http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=JUSX0104676L
Par ailleurs, le ministère de la Justice vient de remettre à
jour les informations contenues dans le livret de famille. Désormais, le
livret informe les époux sur leurs nouveaux droits en matière successorale.
Le ministère prépare une brochure qui sera remise aux futurs mariés
quelques semaines avant la célébration pour les informer sur les
divers contrats de mariage. http://www.service-public.fr/accueil/droits_livret_succession.html
Calculer
la revalorisation de sa pension alimentaire en ligne Depuis le
11 juillet 2002, service-public.fr propose un module en ligne de calcul de revalorisation
de sa pension alimentaire. La revalorisation se fait à partir des indices
mensuels des prix à la consommation calculés par l'Institut national
de la statistique et des études économiques (INSEE). Ce module
concerne toutes les personnes dont le montant de la pension alimentaire a été
fixé par jugement de divorce ou de séparation de corps, en métropole.
Il leur permet de revaloriser annuellement leur pension, mais aussi de calculer
tous les montants revalorisés pour les jugements rédigés
à partir de 1999. Le module de calcul est accessible depuis les fiches
pratiques du site, dans la catégorie Famille. Il est également disponible
à partir du site Internet de l'Insee. Calculer la revalorisation de
sa pension alimentaire : http://www.service-public.fr/calcul-pension/
Fiches pratiques : divorce, séparation : http://vosdroits.service-public.fr/ARBO/1009-NXFAM700.html
Insee : indice des prix à la consommation : http://www.insee.fr/fr/indicateur/indic_cons/indic_cons.asp
Statistiques
sur la violence conjugale au Québec en 2000 Les données
de 2000 sur la violence conjugale diffusées par le ministère de
la Sécurité publique du Québec portent sur les crimes contre
la personne commis dans un contexte conjugal, c'est-à-dire entre conjoints,
ex-conjoints ou amis intimes, signalés à la police et jugés
fondés après enquête. Ces données cernent donc uniquement
la violence conjugale déclarée à la police et non l'ensemble
du phénomène. http://www.msp.gouv.qc.ca/
Un
annuaire de ressources constitué par les victimes d'abus sexuels
L'inceste : comment surVivre ? la communauté des survivants des abus sexuels
vous annonce la création de son nouveau carnet d'adresses intitulé
adresses d'aide. Cet annuaire de ressources sera renseigné par les victimes
elles mêmes qui recommanderont des sources d'aide fiables à leurs
yeux dans l'aide juridique, psychologique et médicale ainsi que l'aide
sociale. Ce précieux annuaire fera gagner du temps aux victimes en quête
de professionnels recommandables. Un coordinateur par pays, validera les
adresses recommandées. Cette richesse sera partagée par tous sur
le site et enrichie par toutes les victimes. Cette idée est née
du fait que, de même que sosfemmes.com,
le site reçoit chaque jour des demandes de victimes de bons psys, avocats
et autres sur toute la France et même dans plusieurs pays francophones.
Venez nombreux enrichir cette base de données : http://inceste.org/
|
26
juin 2002 Quoi
de neuf sur le site Faut-il
punir les clients de la prostitution ? un article de Florence Montreynaud.
Le
sida préfère les femmes, rubrique coeur
et corps, mode d'emploi. Un
avis de recherche ... à ne surtout pas faire circuler. Deux
photos de l'atelier d'écriture de SOS Femmes Accueil ajoutées aux
textes de 1999-2000 et 2000-2001
et toujours de
nouveaux témoignages : Q42
Je suis victime de violences : aidez-moi ! Avortement
: les Suisses adoptent le droit à l'avortement par référendum
Après 30 ans de débats parlementaires et de scrutins
populaires, 72 % des électeurs ont approuvé le 2 juin 2002 une réforme
de l'IVG qui, jusqu'alors, n'était toléré que sous conditions.
Dans la pratique, cette modification de la loi ne devrait pas provoquer de grands
changements car, malgré l'interdiction qui figure dans le Code Pénal,
13.000 IVG sont pratiquées chaque année en toute légalité.
L'introduction du "régime de délai" a donc avant tout
une importance symbolique dans la mesure où ... l'interdiction demeure
inscrite dans la loi. Néanmoins, désormais, durant les 12 semaines
suivant la dernière menstruation, cette interdiction est suspendue, ce
qui fait implicitement de l'IVG un droit. Même mineure, la femme n'aura
plus désormais qu'à faire une demande écrite invoquant une
"situation de détresse". De son côté, le médecin
sera tenu d'avoir un "entretien approfondi" avec sa patiente et de l'informer
tant sur les structures à sa disposition que sur les alternatives à
l'IVG, telles que l'adoption. S'il ne le fait pas, il risque l'emprisonnement.
Rien ne l'oblige à pratiquer l'intervention lui-même. Auparavant,
pour passer l'interdiction du Code Pénal, le médecin devait invoquer
un danger pour la santé de la femme et obtenir un avis identique d'un second
praticien désigné par le canton. Aujourd'hui, dans la majorité
des cantons, la notion de santé est reconnue dans le sens que lui donne
l'Organisation Mondiale de la Santé, à savoir de bien-être
tant physique que psychique et social ... Dans la plupart des régions,
l'avis conforme donné par le praricien désigné était
devenu une formalité. Les associations féministes suisses ont
soutenu le "régime du délai" comme un compromis insuffisant,
elles estiment que le combat n'est pas terminé ... L'IVG, disent-elles,
est un droit et n'a pas sa place dans le Code Pénal. Source : Le Monde
du 4 juin 2002. Partage
du travail domestique En 1975, la féministe allemande Alice
Schwarzer écrit un livre (La Petite Différence et ses grandes
conséquences) où elle présente la sexualité comme
un instrument de domination pour les hommes. Le tollé médiatique
provoqué par ce pamphlet en a fait un best-seller traduit en 13 langues.
Avec La Grande Différence, dont le sous-titre revendique la fin
de la division entre les sexes, cette pionnière du féminisme tire
un bilan politique et, tout en célébrant les avancées du
féminisme sur le plan juridique, rappelle le fossé économique
persistant entre les hommes et les femmes : 99 % de la propriété
de la planète sont aux mains des hommes, les femmes n'en détenant
que 1 % et ne gagnant par ailleurs que 10 % des revenus mondiaux. Leurs salaires,
à qualification égale, sont toujours inférieurs de 25 % environ
à ceux des hommes. Pour Alice Schwarzer, le mariage et la maternité
restent le grand handicap pour les femmes. Quand un homme se marie, sa carrière
fait le plus souvent un bond en avant alors que celle de la femme stagne ou même
recule à la naissance du premier enfant. Quant au partage des tâches
ménagères, il est proportionnellement inverse au nombre d'enfants
du couple. C'est justement cette division des rôles qui compromet le plus
gravement l'égalité des chances et le partage du pouvoir économique
et politique. Clémentine Autain, cofondatrice de Mix-cité (http://www.mix-cite.org/)
et adjointe au maire de Paris, fait son cheval de bataille du partage des tâches
ménagères. Chiffres de l'INSEE à l'appui, elle constate
que 80 % de ces travaux sont toujours réalisés par les femmes, même
chez les couples de salariés. Comme Alice Schwarzer, elle montre que les
différences entres les sexes s'ancrent dans l'économie. Le coût
du travail domestique accompli gratuitement représente environ 46 % du
produit intérieur brut marchand de la France, équivalant à
des millions d'emploi. Elle démontre comment la domination du masculin
fabrique des inégalités entre les sexes qui se renforcent mutuellement,
des images publicitaires aux écarts de salaire sans oublier les entraves
à l'avortement ou, encore, le harcèlement sexuel. La reproduction
de ces inégalités commence par l'éducation des enfants et
passe par les manuels scolaires dans lesquels "Jeanne prend un bain de soleil
et Paul un bain de foule". Pour Clémentine Autain (Alter égaux.
Invitation au féminisme, Robert Laffont, Paris, 2001) comme pour Alice
Schwarzer (Der Grosse Unterschied. Gegen die Spaltung von Menschen in Männer
und Frauen, Kiepenheuer & Witsch, Köln, 2001), il faut donc commencer
par faire le ménage des idées préconçues et ...
demander aux hommes de mettre des tabliers. Le
château où vivent des cochons Nathalie Maure est
de celles qui ont beaucoup communiqué sur le forum d'inceste.org,
à l'époque où elle cherchait farouchement à se guérir
des symptômes de l'inceste. "Le château où vivent
des cochons" est le journal de sa psychothérapie. Alternant style
télégraphique et passages très écrits, entre séances
thérapeutiques et enquête sur l'histoire familiale, le texte de Nathalie
Maure plonge le lecteur au centre de sa lutte introspective, invisible et quotidienne.
Le récit de son histoire s'apparente à une véritable
enquête policière - avec toute la logique diabolique qu'implique
la chronologie retrouvée d'un crime - mais également à un
journal de guerre. Guerre contre la culpabilité, contre l'impossibilité
à dire, contre les symptômes ; semaines après semaines,
séances après séances, on lit les mots de celle qui tente
de re-mettre au monde. Un holocauste personnel dit avec un ton qui peut surprendre,
dates après dates, avec la lucidité sans concessions de ceux qui,
pour mieux s'en libérer, retournent vers le pire. "Le château
où vivent des cochons" trouve son dénouement dans un chapitre
intitulé "Le Forum". Donnant à lire les échanges
entre survivants de l'inceste - au-delà du récit d'un combat, d'une
victoire arrachée aux racines malades d'une enfance mortifère -
Nathalie Maure nous ouvre les ressources thérapeutiques insoupçonnées
du net. Son éditeur, bien entendu, est un éditeur "en
ligne" : www.manuscrit.com
La page de présentation de l'ouvrage est ici : http://www.manuscrit.com/catalogue/textes/fiche_texte.asp?idOuvrage=1453
L'amour
trahi : violences conjugales, familiales, sexuelles : se séparer ou pardonner
? Les actes du colloque qui s'est tenu à l'UNESCO sur ce thème
les 24 et 25 janvier 2002 sont disponibles pour la somme de 28 € port
inclus (chèque à libeller à l'ordre de la LFSM) auprès
de la Ligue Française de Santé Mentale, 11 rue Tronchet, 75008 PARIS
+33 (0)142 66 20 70, http://www.lfsm.org
Femmes,
solidarité et internet : 1er round www.femmes-actives.org
: le premier site de Femmes en Réseau voit le jour ! Depuis le 18
juin 2002, la coopérative Femmes Actives, située à St-Denis,
bénéficie d’un outil qui rend leur activité mais aussi leur
choix de pratique d’une économie au service des personnes, l’économie
solidaire, plus visible. Créé par les Pénélopes, ce
site internet va ainsi permettre à ces femmes, regroupées en réseau,
de poursuivre le développement économique de leur structure, en
échangeant recettes, savoir-faire, difficultés et réussites
..., tout en gardant leur objectif fondateur : cultiver un lien social durable.
Ce nouveau site représente la première pierre de la construction
du Réseau international Femmes et économie solidaire, lancé
par les Pénélopes le 13 avril dernier lors de l’anniversaire de
leur propre web www.penelopes.org
|
29
mai 2002 Quoi
de neuf sur le site ?
De nouveaux témoignages,
dont - fait exceptionnel - deux d'hommes : M40 Agression
sexuelle banale M41 Heureuse
d'avoir retrouvé ma dignité M42
Je vais craquer Q39 Un
homme victime de violence Q40 Victime
d'abus sexuels : conséquences sur la vie amoureuse Q41 Je
suis un homme auteur de violences Quelques
modifications mineures sur les pages de sous-menus et ajout de plans à
la page des coordonnées de l'association.
Publication des
comptes de l'association (fichier Excel
105 Ko à télécharger). Agence
Régionale pour l'Emploi : on recrute prostituée
Non, ce n'est pas en France mais aux Pays-Bas : le premier poste de prostituée
a été officiellement présenté par l'Agence Régionale
pour l'Emploi de Heerlen, Pays-Bas. Il a été relayé par le
réseau européen Eures.L'annonce spécifiait que les candidates
devaient disposer d'un diplôme de l'enseignement secondaire mais qu'aucune
expérience n'était exigée. Depuis la législation
intervenue en 2000, les prostituées aux Pays-Bas sont soumises à
l'impôt en tant que travailleuses indépendantes et contraintes de
déclarer leur activité. De nombreuses femmes auraient, depuis, renoncé
à leur activité. Les exploitants de sex-clubs se voient par ailleurs
refuser l'embauche de candidates originaires des pays de l'Est, qui doivent préalablement
obtenir une autorisation de séjour. Le Monde, 16 avril 2002. L'Arrangement
des Sexes
Publié aux Etats-Unis en 1977 et resté inédit en France,
L'Arrangement des Sexes décrypte les multiples "chorégraphies"
qui, signifiant nos identités sexuelles, légitiment une pseudo-fatalité
anatomique ... et, de ce fait, perpétuent l'oppression des femmes.
On découvrira avec plaisir et de toute urgence le travail de ce grand sociologue
critique que fut Erving GOFFMAN, disparu il y a 20 ans et qui déclarait
: "Le genre est l'opium du peuple, et non la religion.". Ce petit pavé
constitue un élément essentiel sur le long chemin du combat pour
l'égalité des sexes. L'Arrangement des Sexes (The
Arrangement between sexes), Erving GOFFMAN, éd. La Dispute, 128 pages,
10 €. Substituts
nicotiniques gratuits pour les plus démunis
L'Assurance maladie propose gratuitement aux bénéficiaires de la
Couverture maladie universelle (CMU) patchs, gommes et suivi médical pour
arrêter de fumer. Les personnes en situation précaire qui souhaitent
arrêter de fumer pourront désormais bénéficier de substituts
nicotiniques gratuits (patchs et gommes). Un programme d’incitation au sevrage
tabagique est actuellement mis en œuvre dans les centres d’examen de santé
de l’Assurance maladie. Ce programme est reservé aux bénéficiaires
de la CMU complémentaire (et à leurs ayant droit), âgés
de 16 à 50 ans, “fumant au moins 10 cigarettes par jour et motivés
pour arrêter”, précise l’Assurance maladie. Chaque centre d’examen
de santé délivrera un “bordereau de prise en charge”, remis ensuite
par le fumeur à son médecin personnel. Ce dernier prescrira le substitut
et assurera le suivi médical et psychologique. Expérimenté
l’an dernier dans plusieurs centres pilotes en France, ce programme est en voie
d’être étendu aux 87 centres d’examen de santé français
répartis sur l’ensemble du territoire. Les personnes intéressées
pourront contacter la caisse primaire d'Assurance maladie la plus proche pour
de plus amples informations. La
fête des mères
La fête des mères est née aux Etats-Unis. Proposée
par Anna Jarvis en 1907, elle fut officialisée en 1914 par le président
Wilson. Les féministes, qui demandaient le droit de vote, protestèrent
contre cette façon sentimentale de répondre aux questions sur les
inégalités et les injustices dont les femmes étaient victimes.
(En 2002, ces problèmes n'ont pas disparu, et la Fête des mères
prospère ...). La nouvelle tradition arriva en France en 1917, quand
les soldats américains venus combattre avec les Alliés envoyèrent
des cartes de voeux à leur mère. La fête des mères
devint une fête officielle française en 1926. Le gouvernement de
Pétain la célébra en 1941, 1942 et 1943, et des mouvements
familiaux catholiques y associèrent instituteurs et institutrices.
C'est grâce à ce relais et au renfort, après la guerre, de
commerçants que cette fête, confirmée par une loi en 1950
et fixée au dernier dimanche de mai, s'est développée.
La publicité, avec ses clichés sexistes de la mère dévouée
assurant toutes les tâches ménagères, a succédé
à la propagande du régime de Vichy ; elle a promu l'idéologie
de la "reine du foyer", limitant le domaine d'action des "vraies"
femmes à la maison ; tous les ans, au mois de mai, elle nous vante la "fée
du logis". "Fêtées un jour, exploitées toute
l'année" : en France, depuis les années soixante-dix, des féministes
ont protesté contre la récupération commerciale de cette
journée. Elles demandaient, et nous demandons, la justice : un partage
à égalité des travaux domestiques, ainsi que des soins aux
enfants et aux personnes dépendantes. Florence Montreynaud Pour
d'autres informations sur La Meute contre la publicité sexiste, voyez le
site http://lameute.org.free.fr
|
26
avril 2002 Quoi
de neuf sur le site ?
création
de la page Centres Interministériels
de Renseignements Administratifs à la rubrique Liens,
contacts. et
toujours de nouveaux témoignages : Q37.
Déni de justice parce que je suis étrangère ? Q38.
Je ne sais plus où sont les limites qu'un homme ne doit pas franchir avec
la femme qu'il prétend aimer ... M39
J'ai repris le JE Ouverture
du site du Planning Familial Enfin ! Il est là ! Il est
ouvert officiellement aujourd'hui le 26 avril. Bien entendu, il propose l'annuaire
de tous les centres de plannification et des ressources sur la sexualité,
la contraception l'avortement, les violences, les MST, le sida ... ainsi que des
questions de société : sexisme et genre, droits des femmes,
famille, etc. Bienvenue
au Mouvement Français du Planning Familial sur le web ! http://www.planning-familial.org/ Initiatives
de femmes : une initiative et un site à découvrir.
En 1994 au cœur de Lyon, quelques créatrices d'entreprise désirant
s'entraider créent une association où elles peuvent se rencontrer,
réfléchir ensemble, partager. Action'elles est née ...
Sa mission : accompagner chaque membre dans sa démarche de création
et son développement. Action'elles est un réseau de femmes créatrices
de leur entreprise. A la fois amical et professionnel, il se compose à
ce jour de plus de 80 entreprises qui développent non seulement une gamme
de compétences riches et variées mais aussi un éventail de
métiers très diversifiés. La dynamique de ses membres a en
effet entraîné Action'elles à grandir et à ouvrir ses
portes, dans un premier temps, vers les horizons proches de toute la région
Rhône-Alpes et très rapidement vers les autres régions françaises.
Ainsi, la Délégation Ile-de-France a-t-elle vu le jour début
d'année 2001. http://www.actionelles.fr/
Les
Pénélopes revisitent leur portail ! Après
5 ans d’existence et une première refonte en 1998, le site des Pénélopes
fait à nouveau peau neuve. En accord avec leur engagement dans le développement
du mouvement de l’Internet non marchand et solidaire, la nouvelle formule est
réalisée en libre. Rien de changé quant au fond ! Les
Pénélopes aintiennent leurs multiples engagements dans la lutte
pour la démocratie sociale et économique et pour la paix. Elles
continuent à développer une analyse féministe de la mondialisation
libérale. De même que leurs objectifs : valoriser les initiatives
et résistances des femmes, favoriser leurs échanges, créer
des ponts, des liens, croiser les regards, partout dans le monde. Bonne visite
de la nouvelle formule !
http://www.penelopes.org Réclamons
la fin de la prescription pour les crimes sexuels commis sur les enfants
"La loi française donne à chacun un délai de 30 ans
pour récupérer une dette d'argent et seulement dix ans après
la majorité de la victime pour pouvoir dénoncer un violeur. Prison
à perpétuité si l'on fait de faux billets et dix ans de prison
maximum pour agression sexuelle. J'aimerais que notre société
comprenne que sa plus grande richesse n'est pas dans l'or ni l'argent. Sa plus
grande richesse, celle qu'elle doit avant tout protéger, c'est ses enfants
!!! Je souhaite qu'un jour un politique inscrive dans son programme un véritable
projet européen pour protéger nos enfants. Encore une précision,
depuis 1995, la prescription pour le trafic de stupéfiants est passé
à 30 ans... Alors si l'on peut faire la preuve d'un trafic de drogue trente
ans après les faits, qu'on ne vienne pas m'opposer que c'est mission impossible
dans le cas d'un viol sur enfant." Isabelle http://inceste.org
Pétition mondiale pour la reconnaissance légale de l'inceste
comme un crime imprescriptible, lire ici : http://inceste.org/temoignages/mellemarie.htm
|
25
mars 2002 Quoi
de neuf sur le site ? mise
à jour de la page Conseil
d'Administration de la rubrique Tout sur
SOS Femmes Accueil à la suite de son renouvellement mais aussi parce
que ... ... la Présidente de l'Association, Madame
Michelle Marchand, vient de recevoir la Légion d'Honneur en reconnaissance
de sa vie militante et son combat en faveur du droit des femmes. Cette distinction
lui a été remise par le Préfet de Haute-Marne le 8 mars,
journée internationale des femmes. Nous sommes très heureux de vous
l'annoncer :-) création
d'une page de présentation du site en
italien (merci à Flavio Cardone !) et en
espagnol (merci à Juliette Michel !). et
toujours de nouveaux témoignages : messages 34
Harcelée puis violée dans le cadre de mon travail 35
Violée par des jeunes dans le jardin de mes parents 36
Harcèlement juridique 37
Vais-je trouver le courage de divorcer ? 38
Que faire lorsque la violence persiste au delà de la séparation
? et questions 35
Violée ou pas ? et 36
J'ai été violée à 15 ans par l'amie de ma tante
Viol
conjugal : condamnation à Toulouse Le 11 décembre
2001, la cour d'assise de la Haute-Garonne a condamné un homme à
5 ans de prison (dont 3 avec sursis), pour viol sur son épouse, sur la
base d'un arrêt de la chambre criminelle de la cour de cassation (1990).
L'absence de consentement de la victime est l'élément caractéristique
du viol, femme mariée ou non. Ces deux arrêts soulignent que doit
être respectée la liberté sexuelle de la femme mariée,
même si le terme de viol conjugal n'existe pas dans le code pénal.
Lors du procés (public, selon la volonté de la victime), on
a assisté au système de défense classique (alors que l'accusé
avait initialement reconnu les faits et été initialement condamné
à un mois et demi de prison) : la prise à parti des enfants du couple
et bien entendu remise en cause du non-consentement de la victime, en rappelant
un strip-tease lors d'une soirée entre amis. Les associations féministes
ont soutenu la victime et étaient présentes au procés pour
en faire un symbole de la lutte contre les violences conjugales. Par ce jugement,
la justice reconnait qu'une femme mariée n'est pas l'objet sexuel de son
mari. (Info trouvée sur la newsletter de SOS
Sexisme) D
comme Découvreuses "D comme Découvreuses"
est le nom de l'exposition qui se tient au Panthéon depuis le 8 mars 2002
(journée de la Femme) et jusqu'au 12 mai 2002. Exposition consacrée
à « la place des femmes dans la recherche, les sciences et les
technologies » , elle accueillera un espace célébrant
des femmes aussi brillantes que Marie Curie, Emilie du Chatelet, Grace Hopper,
Adeyinka Gladys Falusi ou des espaces présentant "idées reçues",
femmes Nobel, espace quiz et espace de sensibilisation à l'idée
de la parité. En savoir plus sur l'exposition : http://www.aspect.asso.fr/dcomme/dcommedecouvreuse.htm
Lire le communiqué du ministère de la Recherche : http://www.recherche.gouv.fr/discours/2002/pantheon.htm
Autorité
parentale
La loi relative à l'exercice de l'autorité parentale est parue
au journal officiel mardi 5 mars 2002. La loi accorde des droits et devoirs
égaux aux pères et aux mères quelle que soit la situation
du couple. Notamment, la séparation des parents ne devrait pas avoir d’effets
sur l’exercice en commun de l’autorité parentale. En cas de séparation
des parents, le juge peut prendre les mesures permettant de garantir la continuité
et l'effectivité du maintien des liens de l'enfant avec chacun de ses parents.
Il peut notamment ordonner l'inscription sur le passeport des parents de l'interdiction
de sortie de l'enfant du territoire français sans l'autorisation des deux
parents. La loi développe la résidence alternée et crée
un médiateur familial. L'exercice du droit de visite et d'hébergement
ne peut être refusé à l'autre parent que pour des motifs graves.
A noter : le texte comporte un dispositif de lutte contre la prostitution
des mineurs introduite par le gouvernement. Ce dispositif additionnel emporte
une "nouvelle infraction spécifique" à l'encontre des
clients de prostitués âgés de 15 à 18 ans. La
loi : http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=JUSX0104902L
Transmission
du nom de famille La loi relative au nom de famille est parue
au journal officiel mardi 5 mars 2002. La loi modifie les règles qui
régissent la transmission du nom de famille. Tout enfant pourra recevoir
soit le nom de sa mère, soit le nom de son père, soit les deux noms
accolés dans l'ordre choisi par les parents. En cas de désaccord
entre les parents, ou faute de déclaration conjointe, l'enfant prendra
le nom du père. Le nom de famille du premier enfant vaut pour les enfants
à venir. Cette règle doit aussi s'appliquer aux enfants légitimés
ou adoptés. Attention, le parlement a choisi de différer la
date d'application de la loi : elle n'entrera en vigueur que dans 18 mois. A partir
de cette date, "toute personne" pourra également demander à
l'officier d'Etat civil du lieu de sa naissance que soit ajouté en seconde
position le nom de son autre parent. Les parents d'enfants âgés
de moins de treize ans pourront faire de même pour leurs enfants. La
loi : http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=JUSX0104677L
Droits
des malades
La loi sur les droits des malades et la qualité du système de santé
est parue au journal officiel mardi 5 mars 2002. Désormais : - le
malade pourra consulter gratuitement son dossier médical sans passer obligatoirement
par un médecin comme c'est le cas actuellement. - l'utilisation des
tests génétiques par des employeurs ou des assureurs est interdite.
- la gynécologie médicale est reconnue : il sera créé
un "diplôme d'études spécialisées".
- les victimes de "l'aléa thérapeutique", c'est à
dire les accidents médicaux sans faute du praticien, seront indemnisées
sous condition de "gravité". - un médiateur, "défenseur
des droits des malades" sera institué et placé sous la tutelle
du ministère de la Santé. - la loi intègre le dispositif
mettant fin à la jurisprudence Perruche concernant l'indemnisation des
enfants nés handicapés à la suite d'une faute médicale.
- les parents d'un enfant victime d'un handicap congénital peuvent
demander une indemnité au titre de leur seul préjudice, lequel "ne
saurait inclure les charges particulières découlant, tout au long
de la vie de l'enfant, de ce handicap". La compensation de ce dernier
relève de la solidarité nationale. La loi : http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=MESX0100092L
Les
femmes à la conquête de l'Assemblée nationale
La loi du 6 juin 2000 sur la parité s'applique pour la première
fois lors des prochaines élections législatives. Ses effets sont
jugés "déterminants" par l'Observatoire de la parité.
Les élections des 9 et 16 juin seront les premières élections
législatives où s'appliquera la loi du 6 juin 2000 "tendant
à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats
électoraux et fonctions électives". La loi prévoit en
effet une sanction financière pour les partis politiques qui n'auront
pas présenté la moitié de candidats de chacun des deux sexes.
Aujourd'hui, l'assemblée nationale compte 10,9% de femmes élues
députés. L'Observatoire de la parité, un service institué
auprès du Premier ministre, a rendu le 8 mars dernier son premier rapport
sur les effets de la loi. Cette dernière a eut des "effets déterminants"
sur la place des femmes en politique lorsqu'elle s'applique. Par exemple, leur
représentation a doublé en 2001 (47,5%) par rapport à 1995
(25,7%) dans les communes de 3 500 habitants et plus. L'Observatoire note cependant
une absence d'effet d'entrainement de la loi. La "proportion de femmes maires
est passée de 7,5% en 1995 à seulement 10,9% en 2001", note
l'Observatoire. Consulter le rapport de l'Observatoire de la parité
: http://www.observatoire-parite.gouv.fr/travaux/rapports.html
Le
site des Pénélopes a 5 ans !
Le samedi 13 avril prochain, les Pénélopes fêtent chez Mains
d’Oeuvres à St-Ouen, cet anniversaire avec Helena Bonuma, conseillère
municipale à Porto Alegre, Sylvie Tardif de la pépinière
québécoise Comsep, Katy Bâ de la Caisse d’épargne solidaire
de femmes au Sénégal, Sonja Dlrjevic de Azin à Belgrade et
toutes les actrices de “ Femmes en Réseau ”: Femmes Actives, Plein Sud,
Femmes d’Ici et d’Ailleurs, Déclic, Santé, Culture et Intégration,
Canelle et Piment. Après la rencontre initiée lors d’un atelier
au IIe Forum social mondial à Porto Alegre, cet événement
donne aux Pénélopes l’occasion de continuer de monter les briques
d’un réseau international des femmes de l’économie solidaire. Table
ronde, stands de présentation des productions des porteuses d’initiatives,
expo photos, défilé de mode, présentation de la nouvelle
formule du site (penelopes.org), cocktail, buffet et concert des Zarmazones sont
au menu. Alors rendez-vous au 1, rue Charles Garnier, 93400 Saint-Ouen (métro
: Porte de Clignancourt) à partir de 14h30. Le programme en détail
14h30 Accueil 15h Table ronde : création du réseau international
des femmes de l’économie solidaire 18h Défilé de mode
“ ethno-international ” 19h Cocktail d’anniversaire et présentation
de la nouvelle formule de penelopes.org 21h Concert des Zarmazones Dites-leur
si vous venez afin qu'elles puissent avoir une petite idée de l'importance
de l'événement... 0144241443 - info@penelopes.org
- 6, rue Pinel, 75013 Paris Site : http://www.mire.net/penelopes/
|
25
février 2002 Quoi
de neuf sur le site ? Instauré
par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, le harcèlement
moral a fait son entrée récemment dans le code du travail et le
code pénal. Création de la page Et
le harcèlement moral ? à la rubrique Harcèlement
sexuel devenue Harcèlement
sexuel et/ou moral. Création
de la page de liens Hommes pour permettre
de référencer un site suisse destiné aux victimes de viol
à la suite de plusieurs demandes de victimes (soyons clair : il s'agit
là d'hommes, donc, victimes d'autres hommes). Après la page Hommes
acteurs de violence, la section masculine s'étoffe ... mais les
initiatives en matière de tels sites restent hélas rares ...
SOS
Femmes Accueil se trouve à Saint-Dizier, dans la Haute-Marne :
une webcam vous est proposée sur cette
page, "empruntée" au site de la ville http://www.saint-dizier.fr/
(profitez en pour le visiter et découvrir Saint-Dizier et le lac du Der,
plus grand plan d'eau artificiel d'Europe). Penny
Brown n'existe pas : info sur un hoax qui fait le tour du monde.
L'Agression
sexuelle : 2ème Congrès International Francophone
Le 2ème Congrès International Francophone sur l'Agression Sexuelle
se tiendra à Bruxelles du 7 au 9 mai 2003 (deux mille trois) à Bruxelles,
Belgique. Le 1er congrès s'était tenu à Québec
en février 2001 et avait rassemblé thérapeutes cliniciens,
magistrats, avocats, policiers, travailleurs sociaux, criminologues, etc.
Lieu d'expression d'un large éventail de tendances et de principes d'intervention,
lieu d'échanges des pratiques et de rencontres des intervenants du monde
légal, judiciaire, social, politique, le congrès avait connu un
succès d'ampleur. Ce 2ème congrès mettra l'accent sur
l'articulation des pratiques pour favoriser la plus grande intégration
des aspects cliniques, judiciaires et ethiques. Le congrès proposera différentes
formes d'activités scientifiques : séances plénières,
communications libres, ateliers, symposiums et débats. Renseignements,
inscriptions : http://www.cfwb.be/dgde/
ou : Christelle Trifaux Rue de l'Association 11 B-1000 Bruxelles
00/32/2/223.36.99 christelle.trifaux@cfwb.be
24ème
Festival International du Film de Femmes
Le 24ème Festival International du Film de Femmes se tiendra à la
Maison des Arts de Créteil du 15 au 24 mars 2002. Cinquante films inédits
seront en compétition : 10 longs métrages fiction, 10 longs
métrages documentaires, 30 courts métrages. Infos et réservations
: http://www.filmsdefemmes.com/
ou Maison des Arts Place Salvador Allende F-94000 Créteil
+33 (0) 143.99.22.11 et +33 (0) 149.80.38.98 Modification
des plafonds de ressources de l'aide juridictionnelle
Les plafonds de ressources pris en compte pour obtenir l'aide juridictionnelle
ont été modifiés et revalorisés le 1er janvier 2002
. Ces montants sont applicables en métropole et dans les départements
d'Outre-Mer. L'aide juridictionnelle est une prise en charge totale ou partielle
des frais de justice, elle est accordée selon certaines conditions.
Pour avoir droit à l'aide juridictionnelle, la moyenne mensuelle de vos
ressources perçues en 2001 doit être inférieure à :
- 802 euros pour l'aide juridictionnelle totale - 1203 euros
pour l'aide juridictionnelle partielle A ces montants, s'ajoutent 91 euros
par personne à charge (ex : enfants, conjoint, concubin ou partenaire d'un
pacte civil de solidarité...). Sont comprises dans vos ressources
celles de votre conjoint, de votre partenaire, de vos enfants mineurs non émancipés
et des personnes vivant habituellement au foyer, à l'exception des prestations
familiales et de certaines prestations sociales. Toutefois, en cas de divergence
d'intérêt ou si la procédure oppose entre eux les conjoints
ou partenaires ou les personnes vivant habituellement au foyer, on ne tiendra
pas compte de leurs ressources. Tout sur l'aide juridictionnelle : http://vosdroits.service-public.fr/ARBO/14020205-NXJUS130.html
Transmission
du nom de famille
La proposition de loi relative à la transmission du nom patronymique est
examinée par le parlement depuis le 15 novembre 2000. La loi a été
adoptée jeudi 21 février 2002. Les parents pourront choisir de transmettre
à leur enfant le nom du père, de la mère, ou les deux noms.
En cas de désaccord des parents, l'enfant acquiert les deux noms accolés
selon l'ordre alphabétique. http://www.assemblee-nationale.fr/dossiers/nom_patronymique.asp
(Nous en profitons pour rappeler - ou peut-être apprendre - que le
fait pour une femme mariée d'utiliser le nom de son mari à la place
de son propre patronyme n'est en France qu'un usage toléré. Au regard
de l'Etat Civil, le seul nom donné à la naissance a cours légal ...
Rien n'oblige donc une femme mariée de continuer d'user du nom qu'elle
a reçu à la naissance. De la même façon, comme il ne
s'agit encore une fois que d'un usage théoriquement réciproque,
rien n'interdit à un mari d'user du nom de sa femme : c'est aussi toléré
... :-) |
25
janvier 2002 Quoi
de neuf sur le site ? Modification
conséquente de la page Pilule
du lendemain (Norlévo® distribué gratuitement, sans prescription
ni autorisation parentale pour les mineures) et mise à jour complète
de la rubrique Maîtrise
de la fécondité. Création
de la page de liens Hommes acteurs
de violence à la rubrique Liens,
contacts. Ajout
du site A sept ans, j'ai
été victime de l'inceste, page Inceste,
violences sexuelles, rubrique Liens,
contacts. Excellente
initiative que ce
site réalisé par une victime de viol pour venir en aide aux
victimes de viol de la région PACA : il se veut donc utile, pratique,
informatif ... et il l'est. Avec le soutien du Mouvement du Planning Familial
de Nice. Bravo à Isabel.Ajouté à la page Liens,
contacts > Inceste, violences
sexuelles Ajout
de liens vers des sites espagnols à la rubrique Liens,
contacts aux pages femmes > violences
conjugales et femmes. Merci à
Juliette Michel. Les
stastistiques de fréquentation générale du site en 2001 sont
sur cette page. Et
toujours de nouveaux messages et témoignages
: messages 31, 32, 33 ; questions 33, 34. Révéler
l'inceste à son entourage ?
L'association AIVI organise une rencontre-débat le 9 mars 2002 à
Paris : vous avez victime d'inceste, vous avez vécu la peur, le silence,
la culpabilité, mais vous vous êtes posé cette question :
"dois-je le dire, à qui, que va-t-il se passer après ?"
Renseignements : http://aivi.org/
Prise
en charge médicale à 100 % des mineurs victimes de sévices
sexuels
La loi du 17 juin 1998 relative à la protection des mineurs victimes d'infractions
sexuelles pose le principe de la prise en charge à 100 % des soins. Une
circulaire CNAM (CANM/DDRI n° 152/2001 du 28 décembre 2001) en précise
les modalités. Compte tenu des impératifs d'anonymat et de
secret médical, toute demande directe (assuré, victime, représentant
légal) ou indirecte (médecin traitant, Procureur de la République)
ne doit pas être traitée par les services administratifs mais adressée
au préalable au service du Contrôle Médical qui fixe le principe
et la durée de l'exonération. "Ce circuit est impératif",
conclut la CNAM. Un
congé paternité de 11 à 18 jours consécutifs à
compter du 1er janvier 2002
Depuis le 1er janvier 2002, les pères bénéficient d'un congé
de paternité de 11 jours consécutifs, étendu à 18
jours en cas de naissance multiple. Instauré par la loi qui fixe pour
2002 les dépenses de la Sécurité sociale, le congé
de paternité doit permettre aux pères d'accueillir l'enfant dans
de bonnes conditions et d’affirmer son rôle dès les premiers mois,
estime Ségolène Royal, ministre déléguée à
la Famille et à l’Enfance. Le congé paternité est
de 11 jours consécutifs, c'est à dire non fractionnable. Pour les
salariés, il s'ajoute à l'absence de 3 jours autorisée par
le code du travail. En cas de naissance multiple, le congé est étendu
à 18 jours. Le congé d’adoption est également réhaussé
: il passe de 11 ou 18 jours. Tous les actifs (les salariés comme
les fonctionnaires, les travailleurs indépendants ou les employeurs) peuvent
bénéficier du congé paternité. Sans être obligatoire,
il devra être pris généralement dans un délai de quatre
mois à compter de la naissance. Seules, les naissances à compter
du 1er janvier ouvrent droit au congé de paternité. Le droit au
congé est également ouvert aux pères des enfants prématurés
nés en 2001 mais dont la date présumée de naissance avait
été initialement diagnostiquée après le 31 décembre
2001. Comme pour le congé maternité, les indemnités
journalières liées au congé de paternité seront payées
par les caisses d’assurance maladie dans la limite des plafonds de la sécurité
sociale. Pour les salariés, le salaire net est maintenu. Pour les non salariés,
les indemnités journalières versées seront forfaitaires et
égales à 1/60 du plafond de la sécurité sociale.
Pour les fonctionnaires, le financement par la branche famille sera également
limité au plafond de la sécurité sociale, mais l’administration
complétera l’indemnisation. Le gouvernement "souhaite que les entreprises
s’engagent dans cette même voie et qu’elles assurent également les
éventuels compléments de rémunération à destination
notamment de leurs cadres". Pour en savoir plus : http://www.social.gouv.fr/famille-enfance/doss_pr/polit_fam/01egalite.htm#questions
Europe
: de nouvelles mesures contre les mauvais traitements envers les femmes en Espagne
Traduit et paraphrasé de Mía n°802, semaine
du 21 au 27 janvier 2002, par Juliette Michel (Merci !!) Plus de 170.000
femmes sont victimes chaque année en Espagne de mauvais traitements. Ces
chiffres mettent en évidence la gravité du problème. Dernièrement,
il y a eu des réformes légales et des mesures pour protéger
davantage les victimes et éviter l’impunité de l’agresseur.
Les avancées les plus importantes sont venues avec la réforme du
Code Pénal adoptée en 1999 : - les agressions dans le
domaine domestique peuvent être poursuivies de fait, qu’il y ait ou non
plainte de la victime. Cela signifie, comme c’est le cas pour les vols, que le
pardon de la victime n’annule pas la responsabilité pénale.
- des mesures spécifiques de protection de la victime ont été
adoptées, comme l’interdiction à l’agresseur de s’approcher.
- les témoins mineurs n’ont plus à affronter l’agresseur en face
à face lors du jugement. Conjointement aux réformes législatives,
il y a eu deux plans d’action contre la violence domestique pour : -
sensibiliser la société au grave problème à travers
4 campagnes publicitaires depuis 1998. - former les professionnels qui se
retrouvent confrontés aux cas de mauvais traitements (force et corps de
sécurité, personnel judiciaire, éducatif, social et hospitalier)
- augmenter les services d’aide aux victimes (centre d’informations, numéros
de téléphone, bureaux d’aide dans les tribunaux, équipes
policières pour les femmes et les mineurs, centres d’accueil ...).
Que reste-t-il à faire ? - les menaces de mort ne sont pas considérées
comme des délits mais comme des fautes. - la violence morale n’est
pas bien définie par la loi, ce qui fait que dans la pratique, les juges
ne la sanctionnent pas. Ces questions et d’autres devraient trouver réponse
dans le nouveau plan d’action contre la violence domestique qui entrera en vigueur
en 2004. Il prévoie des mesures plus sévères en cas de non-respect
de l’interdiction de s’approcher, le retrait de l’autorité parentale au
père violent, la possibilité de divorce immédiat en cas de
violence familiale et celle de juger de ces délits dans un délai
de 72 heures. La UNED vient de publier « La violencia contra
las mujeres » (Collection Varia, 6,01 ), coordonné
par le professeur Raquel Osborne et avec la participation de 6 femmes spécialistes
de la question. |
|
|
|
accueil
l violences conjugales | viol
| harcèlement sexuel
| prostitution
| homosexuelles | santé
| maîtrise
de la fécondité & IVG
coeur,
corps | liens,
contacts |
pros |
questions, messages, réponses | quoi
de neuf sur le site ? | tout
sur sos femmes accueil | @
|