Octobre-décembre
2013
Les
nouveaux témoignages retenus ces trois derniers mois :
690. J'ai une petite boule au ventre jusqu'à la gorge. Elle a "mal à sa mère"
691. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais même pas quoi demander. A 25 ans, elle est perdue
692. Je ne supporterai pas le fait de te faire mal. Il comprend et il la respecte
693. J'ai l'impression que tout s'écroule autour de moi. Elle se sent coupable de cette situation
694. J'ai peur de ce que je ressens. Elle a peur des bribes de souvenirs qui reviennent
695. J'ai une scélérose en plaque. Elle devait faire chambre à part
696. Je ne voulais pas laisser ma petite soeur toute seule là-bas. Elle a perdu son premier amour
697. J'écrivais "tentative d'évasion". Elle s'est libérée de lui
Vie familiale et relationnelle
Les évolutions contemporaines de la famille et leurs conséquences en matière de politiques publiques. La famille s'est transformée avec l'augmentation des naissances hors mariage, de la monoparentalité et de l'homoparentalité, du nombre de séparations mais reste, pour les français,un cadre protecteur d’éducation des enfants. L'aspirationà l'égalité dans le couple et dans l'exercice conjointe la parentalité, le travail des femmes... ont nécessité l'adaptation des politiques publiques. Pour le projet d’avis présenté le 22 octobre en assemblée plénière, il faut aller plus loin dans l'accompagnement des familles : mesures de soutien aux parents isolés, augmentation de l’offre d’accueil des jeunes enfants, renforcement des procédures de recouvrement des pensions alimentaires, recours facilité à la médiation familiale en cas de séparation. Au-delà, face au recours
à des techniques procréatives à l'étranger, la section des affaires sociales et de la santé s'interroge sur les conséquences en France pour ces enfants en termes de filiation, d'accès aux origines... Ces questions doivent être clairement inscrites dans le débat public au moment où une demande d'extension du recours à ces techniques se fait jour.
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Camille Colléaux milite au Planning familial
La bénévole douarneniste témoigne dans Les chevalières de la table ronde. Avec sensibilité et conviction,le dernier film de Marie Hélia retrace 50 années de luttes finistériennes pour le droit des femmes.
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L'évêque de Bayonne milite contre l'avortement aux Etats-Unis
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, se trouvait devant un centre d'avortement, à Washington, pour protester contre cette pratique. Le Planning familial s'insurge, aux côtés de l'association Les Bascos. Lire ici
Contraception
La contraception passe mâle. Même si il y a encore beaucoup de réticences chez les
hommes, certains ont franchi le pas et ont essayé des méthodes parfois surprenantes.
http://www.liberation.fr/vous/2013/11/05/la-contraception-passe-male_944866
La contraception, aussi au masculin
Voilà une pilule qui semble un peu difficile à avaler : 61 % des hommes
affirment, dans un
sondage CSA réalisé en 2012, qu’ils seraient prêts à
utiliser une pilule contraceptive si elle existait.
Et c’est là le
message que cherchent à diffuser le Planning familial et l’Association
pour la recherche
et de développement de la contraception masculine
(Ardecom) : "Oui, la contraception masculine existe
aujourd’hui en
France." Tour d’horizon des solutions possibles.
http://mutualistes.com/contraception-masculin-homme-pilule-ardecom-734.html
Pilule de 2e et 3e génération.
Diane 35 : l’ANSM prête à sévir en cas de dérapage.
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Avortement
Pas d'augmentation des IVG avec la crise des pilules. Plus d'un million de femmes ont changé de contraception pour en prendre une comportant moins de risque pour
leur santé, sans que les IVG augmentent en France avec l'affaire des pilules de 3e et 4e génération, selon l'Agence du médicament (ANSM).
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Remise du rapport IVG à la ministre des Droits des femmes :
Près de 40 ans après la loi Veil, agir pour garantir aux femmes un accès plein et entier au droit à l’IVG
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Une expertise sur l'accès à l'avortement embarrasse le gouvernement
La ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a-t-elle eu raison de confier au Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), une instance consultative placée auprès du premier ministre, une expertise de l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en France ?
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Lire également :
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http://www.franceinter.fr/depeche-avorter-un-veritable-parcours-dobstacles
Sexualité
Pénaliser les clients peut nuire aux prostituées, alertent des associations (suite à la Tribune de Libération, reprise dans mediapart).
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Médecine
Sages-femmes : marre d’être vues comme des "bonnes femmes". Mobilisation historique
parmi les sages femmes, tous statuts confondus, en grève unitaire depuis le 16 octobre dernier. A la veille d’une grande manifestation parisienne où ces professionnelles revendiqueront visibilité, reconnaissance, statut et rémunération, Caroline Raquin, présidente de l’UNSSF (Union nationale et syndicale des sages-femmes), décrypte les raisons de cette colère.
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Joëlle Brunerie-Kauffmann, une gynécologue au planning familial
Bien avant d'être largement connue comme porte-parole du mouvement de défense
des otages du Liban, Joëlle Brunerie-Kauffmann, au début des années 970, exercait modestement au dispensaire d'Aubervilliers: les femmes d'ouvriers français et immigrés s'y rendaient pour autre chose et en venaient à poser timidement des questions sur le contrôle des naissances.
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Jeunesse
Le catalogue U excite les dérangés du genre. Passé plutôt inaperçu pour sa première édition
en 2012, le catalogue de Noël des magasins U qui transgresse les stéréotypes bénéficie d'un joli coup de pub grâce à l'excitation de quelques traditionalistes.
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Vie familiale et relationnelle
Gardes d'enfants : les mères répliquent aux "papas perchés". Des mères défilent ce
samedi contre un amendement qui donnerait la priorité à la résidence alternée des enfants en cas de séparation.
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Feminisme
Fonction publique hospitalière : un salaire net moyen inférieur de 22% pour les femmes.
L’édition 2013 du rapport annuel de la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP) propose dans sa seconde partie « Faits et chiffres », un bilan social des trois catégories de la fonction publique, territoriale (FPT), hospitalière(FPH), et d’Etat (FPE).
Le secteur public hospitalier se caractérise en particulier par les écarts de salaires les plus importants entre hommes et femmes.
http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/02/2A/B4/document_actu_pro.phtml
Pilule du lendemain : comment les ados doivent s'en servir
Beaucoup plus de jeunes filles les utilisent qu'il y a dix ans.
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Avortement
Anti et pro-IVG : « Ave maria » contre concours d’orgasmes rue Kennedy à Lille. Nouvelles joutes verbales et vocales, à Lille, entre les militants religieux anti-avortement de SOS tout-petit, et leurs détracteurs, pro-IVG.
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A Bordeaux : Voir lien
A Nantes : Voir lien
A Madrid : Voir lien
Témoignage.
J’ai avorté mais ne me dites pas que ma vie aurait été un fiasco
http://www.rue89.com/2013/11/18/jai-avorte-dites-vie-aurait-ete-fiasco-247545
Sexualité
Mystérieux clitoris : la fabuleuse enquête d’un sexologue montpelliérain. Le
sexologue clinicien Jean-Claude Piquard se penche sur les mystères du clitoris. Dans "La fabuleuse histoire du clitoris",le sexologue Montpelliérain Jean-Claude Piquard retrace l’histoire du clitoris à travers les âges.Un essai étonnant sur cet organe méconnu du plaisir féminin.
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Un Dico des Filles 2014 plus stéréotypé que jamais !
Le Dico des Filles 2014 vient de sortir mais fait déjà largement parler de lui pour
son contenu stéréotypé, notamment en ce qui concerne lasexualité, l’avortement et l’identité sexuelle. Problématique, quand on sait que cet ouvrage des éditions Fleurus se targue de répondre aux questions des jeunes filles âgées de 12 à 16 ans…
http://www.marieclaire.fr/,dico-des-filles-2014-polemique-sexisme-stereotypes,704412.asp
Mort d’une femme de tête et de cœur
Doris Lessing, prix Nobel de littérature en 2007, romancière féconde, féministe émérite férue de justice, s’est éteinte à Londres à l’âge de quatre-vingt-quatorze ans.
http://www.humanite.fr/culture/mort-d-une-femme-de-tete-et-de-coeur-553317
Médecine
Accouchement: un sac plastique pour remplacer forceps et césariennes. Les forceps et les césariennes seront peut-être remplacés d'ici peu par un simple sac en plastique. Le dispositif Odón créé par un mécanicien argentin, qui doit aider lors des accouchements, vient d'entrer dans sa phase de production industrielle.
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Pays basque : les femmes victimes de violences parlent davantage
Au Pays basque, chaque année, 100 victimes de plus décident de parler. Hausse de la violence ou lever des tabous ?
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Contraception
Lucien Neuwirth, père de la loi sur la pilule et grand résistant, est mort à 89 ans. Engagé à 16 ans dans la Résistance, longtemps député puis sénateur de droite, Lucien Neuwirth avait réussi, dans la France très conservatrice d'avant 1968, à faire adopter en 1967, contre la majorité de son camp, la loi autorisant la contraception.
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Pilule du lendemain (Norlevo) : inefficace pour les femmes de plus de 80 kilos
Coup dur pour la pilule du lendemain. Selon un article du site américain MotherJones, la pilule de contraception d'urgence Norlevo, plus communément appelée "pilule du lendemain" serait moins efficace pour les femmes pesant plus de 75 kilos et carrément inefficace pour les femmes dont le poids dépasse les 80 kilos.
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Pilule du lendemain: le bal des hypocrites a assez duré !
Elles sont quatre fois plus nombreuses à la demander qu'il y a dix ans. Le recours à la pilule du lendemain explose chez les ados suscitant l'inquiétude de leurs aînés.
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Avortement
IVG et violences : les médecins généralistes sont au premier plan pour libérer la parole des femmes.Alors que le HCEfh a rendu ce mois-ci son avis sur l’accès à l’IVG,
une question rarement évoquée mérite d’être mise en lumière :celle du lien qui existe
entre IVG et violences faites aux femmes.
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Prostitution:
"L'Etat n'a pas à légiférer sur l'activité sexuelle des individus", estime Elisabeth Badinter. Pour Elisabeth Badinter, punir les clients des prostituées n'est pas une solution, mais de la "prohibition". Dans un entretien au Monde, la philosophe juge le projet de loi sur la prostitution "pas cohérent et injuste".
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Violence
Violences envers les femmes : formons les médecins !
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Etude annuelle sur les morts violentes au sein des couples
La délégation aux victimes du ministère de l'Intérieur a récemment rendu publics les chiffres de l'étude nationale sur les morts violentes au sein du couple pour l'année 2012.
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Un plan de 66 millions d'euros contre les violences faites aux femmes
L'ambition est de ne laisser passer aucune violence déclarée..
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Mariages forcés: Quand l’avis des femmes est confisqué
A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites
des mariages forcés qu’elles ont des moyens à leur disposition pour les protéger...
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Violences conjugales: le manque d'hébergement dénoncé
Clip de Paroles de Femmes "madame la ministre, faites le 115" et Radio.
L'association "Paroles de femmes" invite la ministre des Droits des femmes Najat
Vallaud-Belkacem à tester le 115, numéro d'hébergement d'urgence, qui "ne répond jamais",
dans un clip diffusé sur internet à la veille de la journée internationale contre
les violences faites aux femmes.
Lire ici
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Délégation aux droits des femmes et l’égalité des chances entre les hommes
et les femmes
Mercredi 20 novembre 2013 Séance de 14 heures Compte rendu n° 7 Audition
de Mme Christelle Hamel, sociologue, chargée de recherche à l’Institut national d’études démographiques (INED), sur le projet d’enquête «Violences et rapports de genre» (Virage).
http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-delf/13-14/c1314007.asp
Vie familiale et relationelle
Adapter la façon d’adopter. L’adoption devient quasi impossible pour les Français.
Le gouvernement planche sur une réforme.
http://www.liberation.fr/vous/2013/11/24/adapter-la-facon-d-adopter_961676
Médecine
Pénaliser les clients des prostituées : bon ou mauvais pour la santé de ces dernières ?
http://www.jim.fr/e-docs/00/02/2B/16/document_actu_pro.phtml
Le féminisme ne fait plus mauvais genre
Trois Françaises sur quatre pensent que c'est un concept qui a encore du sens aujourd'hui, selon le troisième et dernier volet de l'Observatoire "Dans le miroir
des femmes".
http://www.20minutes.fr/societe/1252485-20131120-feminisme-fait-plus-mauvais-genre
Violence
Traitée de "pute", de "boloss" : Marion, 13 ans, s'est suicidée. Menacée, insultée au collège et sur Facebook, l'adolescente s'est pendue. Ses parents portent plainte contre l'école et les cinq élèves qui s'étaient pendant des mois transformés en bourreaux.
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30
septembre
2013
Les
nouveaux témoignages retenus ce mois :
689. J'écris pour vous faire part de la situation dans laquelle je me trouve. Elle craint que
ses avortements soient conséquents de risques plus tard...
688. J'ai découvert que ma mère a été vendue et prostituée par un membre de sa famille.
Elle essaie de comprendre la vie de sa mère...
687. Je me bats contre mes vieux démons. Elle veut trouver la voix de la guérison, se retrouver...
686. J'ai été violée par un homme qui devait m'apprendre à jouer de la guitare. Elle appelle à témoin...
685. Je trouverai le courage de vous écrire mon histoire. Désolée, j'ai perdu l'automatisme...
Des
inégalités femmes - hommes aux violences sexuelles : un même
combat syndical
«
Si « promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes » fait
partie intégrante de l’identité
de la CGT en vertu de ses statuts, il nous revient de réfléchir au
contenu du concept,
aux
implications de notre engagement à cet égard, au périmètre de
notre champ d’action.
Les enjeux de l’égalité professionnelle
se limitent-ils aux questions de salaire et de carrière?
La
question du hors-travail ne concerne-t-elle que l’articulation des
temps?
Quel sens donner à la lutte contre les stéréotypes ? » La Fédération des sociétés
d’études de la CGT a organisé une
journée de travail intitulée « Des inégalités femmes
hommes
aux violences
sexuelles : un même combat syndical ! » Elle s'est déroulé à la
CGT à Montreuil le
jeudi 19 septembre 2013. La question de toutes les violences faites
aux
femmes a été abordée sous l'éclairage du système de genre. Il
s’est ensuite agi de
voir comment, y compris les violences
domestiques, elles sont une entrave à l'égalité
professionnelle
entre les femmes et
les hommes, voire au droit au travail des femmes.
La journée se
donnait pour objectif de trouver des éléments permettant de détecter,
d’agir et de prévenir.
Pour
en savoir plus sur le site de la Fédération des sociétés d’études
Présentation
de l’enquête « Femmes et pauvreté » par le Secours populaire
Jeudi
5 septembre, Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des femmes, porte-parole
du Gouvernement,
et Marie-Arlette CARLOTTI, ministre déléguée
chargée des
personnes
handicapées et de la lutte contre l’exclusion, ont
assisté à la présentation des
résultats
d’une enquête inédite commandée par le Secours
populaire français sur la perception
de la pauvreté, en
particulier chez les femmes, dans le cadre de la publication de
la 7e édition
de son baromètre annuel en partenariat avec IPSOS.
Les femmes, et particulièrement
les mères isolées, sont les
premières victimes de la crise. Une mère isolée
sur trois vit
aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Trop
souvent, cette situation amène
les femmes
à renoncer à des dépenses pourtant vitales : la
nourriture, ou encore les
soins médicaux.
Près de la moitié des mères isolées craint de
ne pas boucler son budget à
la fin du mois, contre 18 %
de la population totale. Le sentiment
d’angoisse est particulièrement fort, il affecte 44 % des
femmes
et 60 % des mères isolées, contre 38 % de
la population totale. Najat VALLAUD-BELKACEM
et Marie-Arlette
CARLOTTI ont affiché leur
détermination à combattre ces situations de précarité
et de
pauvreté. Des mesures majeures ont d'ores et déjà été engagées
par le
Gouvernement, comme par exemple la programmation de 275.000
solutions d’accueil
pour les enfants et la réservation de 10 % des
places de crèche aux familles en situation
de pauvreté, la
revalorisation du RSA et de l’allocation de soutien familial, la
lutte contre le
surendettement et le temps partiel contraint,
l’expérimentation d’une garantie publique de
pensions
alimentaires, mais aussi les
compensations pour interruption d'activité introduites
dans la
future réforme des retraites.
La ministre des Droits des femmes a enfin annoncé la
mise en œuvre
prochaine d'un
dispositif de formation professionnelle offert aux femmes en
sortie
d'interruption longue
d'activité (notamment lors d’un congé parental), pour les aider à
retrouver le chemin
de l'emploi ou à entamer une reconversion professionnelle. Le combat
contre la pauvreté ne s’arrête pas là et le Gouvernement
continuera à travailler sans relâche
pour consolider notre Etat
providence et faire face à ces nouveaux défis. Quelques jours après
la
remise de l’étude du Secours populaire, la Mission d'information
sur la pauvreté et l'exclusion
sociale du Conseil régional d’Ile-de-France a annoncé qu’elle organisait un colloque
intitulé
"La dimension plurielle de la précarité des femmes :Regard
et perspectives "le mardi 12 novembre
prochain.
François Hollande : Panthéonisez des femmes !
Pour le prochain « grand homme » au Panthéon, nous voulons… des femmes !
http://collectiffemmespantheon.wordpress.com/
Faire parler les Parisiennes victimes de violences
”Parler des violences, c’est déjà les combattre”, c'est le slogan de la nouvelle campagne lancée
par la Mairie de Paris
Lire ici
Lutter contre les stéréotypes sexistes, cette maternelle le fait
En cette rentrée, 500 établissements de la maternelle au CM2 vont suivre le programme
« ABCD de l’égalité » qui vise à lutter contre la reproduction des stéréotypes. Au risque de créer un sexe neutre comme l’affirment les détracteurs du projet ?
Lire ici
Un droit à la bientraitance
Le tabou de la sexualité des personnes handicapées mentales a été abordé à Metz. Des professionnels ont présenté les récents travaux, concernant notamment l’éducation sexuelle chez les jeunes enfants.
Lire ici
Hausse des avortements suite aux scandales sur les pilules
Les scandales de Diane 35 et de Méliane ont provoqué une défiance des Françaises vis-à-vis des pilules de 3e et 4e générations. Selon le syndicat des gynécologues, de plus en plus de femmes viendraient demander une interruption volontaire de grossesse, expliquant avoir arrêté ces pilules contraceptives dont on ne connaît pas réellement les effets secondaires.
Voir le lien
juillet/aout
2013
Les
nouveaux témoignages retenus ce mois :
684. J'avais le désir de mourir il y a encore quelques
jours. Elle veut montrer à sa mère que
c'est elle qui dirige sa
vie...
683. Je suis incapable de me décrire moi-même. Elle
voudrait savoir si ce qu'elle a
vécu est bien un viol...
682. J'ai été frappée et violée pendant des vacances à
l'étranger. Elle réalise qu'elle aurait
pu avoir une autre vie...
Les lois pour l'égalité femmes-hommes sont inefficaces car non contraignantes
Le projet de loi intitulé «Pour l’égalité entre les femmes et les hommes» a été présenté mercredi 3 juillet en Conseil des ministres. Selon Réjane Sénac, chercheure au Cevipof, seule une nouvelle loi peut faire progresser l'égalité. Encourager les hommes à prendre le congé parental, interdire l’accès des entreprises qui ne respectent pas l’égalité professionnelle aux marchés publics, mettre la pression sur les hommes qui ne paient pas leur pension alimentaire à leur ex-compagne, pousser le Conseil supérieur de l’audiovisuel à débusquer les stéréotypes sexistes. Tout ça sans oublier de mieux protéger les femmes victimes de violences conjugales. Voilà les grands traits du projet de loi intitulé «Pour l’égalité entre les femmes et les hommes», présenté en Conseil des ministres par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. Ambitieux ? Oui. Fourre-Tout ? «Parce que les inégalités sont partout, nous devons agir partout», justifie la ministre. Mais au fond fallait-il encore légiférer alors que tout un arsenal législatif existe déjà, sur l’égalitéprofessionnelle, les violences ou encore la parité en politique ou au sein des conseils d’administration ? Entretien avec Réjane Sénac, chercheure CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po - Cevipof, auteur de L’invention de la diversité (PUF, 2012) et présidente de la commission parité du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui a donné un avis général favorable au projet de loi.
Que
faire face à la curiosité sexuelle des enfants ?
Lorsqu’il
est question de l'influence des «images sexuellement explicites»
sur les jeunes, ce
sont
généralement les petites filles dont on parle. Il faudrait les
protéger. Mais de quoi ? D’avoir de la
curiosité pour la chose ? Et si le danger principal n’était pas le sexe
mais bien plutôt la
censure du
sexe ? L'obsession de protéger les enfants malgré eux
peut conduire au désastre…
Lire ici
La
violence envers les femmes dans l’UE: état des lieux
La
violence envers les femmes est une violation des droits de l’homme
et une forme de
discrimination fondée sur le genre. Résultant des
inégalités entre les femmes et les
hommes,
elle se manifeste sous des formes multiples. Les estimations sur son
ampleur
sont
alarmantes. Elle a un lourd impact sur les victimes et entraîne des
coûts importants.
Les
Nations Unies et le Conseil de l'Europe ont mis en place des
instruments qui sont des
références fondamentales en matière de
lutte contre la violence envers les femmes.
L'Union
européenne (UE) fait face à ce problème au travers de divers
moyens, mais
à
l'heure actuelle, il n'existe aucun instrument contraignant consacré
spécialement à
la
protection des femmes contre la violence.
Lire ici
Objectif 2014 : l’égalité femmes-hommes dans l’action
municipale
L’Université
d’été de l’Assemblée des femmes (ADF) s'est tenu à La Rochelle
les mercredi 21
et
jeudi 22 août sur le thème « Objectif 2014 : l’égalité
femmes-hommes dans
l’action municipale ». Ce moment de formation et d’échanges était ouvert
à
toutes les femmes et tous les hommes de progrès. A la veille des
élections municipales de
2014 et alors que les pouvoirs publics
donnent une véritable impulsion à
cette question,
l’enjeu est aujourd’hui de faire partager la
culture de l’égalité sur tous les
territoires et dans
tous les domaines et d’en assurer la mise en
œuvre. Le jeudi 22, après
les interventions de
Michèle LOUP, membre du bureau de l’ADF,
vice-présidente d’Elu-e-s contre les violences
faites aux
femmes (ECVF), qui fera la synthèse des deux journées, et de
Danièle BOUSQUET,
présidente de l’ADF, qui tirera les conclusions
et dressera
des perspectives. La ministre des
Droits des femmes, Najat
VALLAUD-BELKACEM, a clôturé cette université d’été.
Féminisation
des directions d’entreprises : la ministre écrit aux
dirigeants
Najat
VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des femmes, porte-parole du
Gouvernement,
a
adressé le 25 juillet une lettre aux dirigeants des 528 plus grandes
entreprises de France
pour les encourager à féminiser leur
gouvernance. « La féminisation de la gouvernance des
entreprises
est un enjeu clé qui ne peut progresser qu’avec l’implication
personnelle des
dirigeants et de l’encadrement », affirme la
ministre dans ce courrier. « Elle est à la fois
un résultat de
l’égalité professionnelle mais aussi un puissant levier pour la
développer.
En effet, elle impose de mettre en place des politiques
d’égalité professionnelle très structurées,
s’agissant de la
gestion des parcours par exemple, afin de permettre aux femmes
d’accéder
aux plus hautes responsabilités » ajoute Najat
VALLAUD-BELKACEM.
Retrouver
l’information et le courrier ici
Lutte
contre la traite des êtres humains et les violences faites aux
femmes
La
loi n° 2013-711 du 5 août 2013 portant diverses dispositions
d'adaptation dans le
domaine
de la justice en application du droit de l'Union européenne et des
engagements
internationaux de la France (synthèse du 25 juillet) a
été publiée au Journal officiel du
6
août. Le texte reprend différentes dispositions internationales
concernant la prévention
de
la traite des êtres humains et la lutte contre ce phénomène, ainsi
que la protection des
victimes, la réduction en esclavage et à
l'exploitation de personnes réduites en esclavage,
la lutte contre
les abus sexuels et l'exploitation sexuelle des enfants, ainsi que la
pédopornographie, ou la prévention et la lutte contre la violence à
l'égard des femmes
et la violence domestique (Istanbul le 11 mai
2011).
Retrouver
le texte sur Légifrance
30 juin
2013
Les
nouveaux témoignages retenus ce mois :
681. Qu'est devenue Lili? Elle recherche des nouvelles
de Lili...
680. J'ai
été victime d'abus sexuels dans mon enfance. Elle essaye de trouver
des
significations à ces comportements...
679. Je rêvais d'un prince charmant. Elle souhaite
guérir de ce qu'elle a vécu...
678. Je ne me reconnais plus. Elle angoisse de se
retrouver seule et perd tout intérêt...
677. Je souhaite vraiment avancer. Elle a constaté des
faits troublants qui peuvent
expliquer son traumatisme...
Prise
en charge des femmes victimes de violences, en particulier
conjugales
La
circulaire du 12 avril relative aux relations entre les services
intégrés d’accueil et
d’orientation et les associations
spécialisées dans la prise en charge des femmes victimes
de
violences, en particulier conjugales a été
récemment mise en ligne sur le site Légifrance.
Elle précise dans
le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes,
l’organisation
d’une collaboration efficace entre le service
intégré de l’accueil et de l’orientation (SIAO)
et les
associations gestionnaires des centres d’hébergement d’urgence
ou d’hébergement
dédiés aux femmes en particulier en proposant
une convention-type à décliner dans chacun
des départements d'ici
la fin de l'année 2013. Cette circulaire, qui rappelle qu’un
tiers des 5000
places d’hébergement d’urgence devant être
créées ou pérennisées pendant le quinquennat
sera réservé aux
femmes victimes de violence, met l'accent sur la nécessité d'une
part d'établir
un état des lieux de l'existant, et, d'autre part,
de développer des partenariats entre l'ensemble
des acteurs
concernés par cette problématique.
Télécharger
la circulaire sur Légifrance
Les
nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes
Le
19 juin, Ouest-France a publié un entretien avec Najat
VALLAUD-BELKACEM au sujet des
nouvelles mesures de lutte contre les
violences faites aux femmes et de protection des victimes
que la
ministre des Droits des femmes présentera en Conseil des Ministres
le 3 juillet prochain.
La lutte contre les violences constitue en
effet une part importante du projet de loi pour l’égalité
entre
les femmes et les hommes. La ministre expose dans cet entretien les
grandes lignes d’un large
ensemble de mesures bâties autour de la
règle des trois « P » : punition, protection, prévention.
Retrouver
l’entretien sur le site de la ministre
Violence
faites aux femmes : un problème mondial de santé publique
L’Organisation
mondiale de la santé (OMS) a publié le 20 juin de nouvelles lignes
directrices
cliniques et stratégiques pour orienter l’action du
secteur de la santé en matière de violences
à l’encontre des
femmes (L’Humanité du 21 juin). La violence physique ou
sexuelle
est un problème
de santé publique qui touche plus d’un tiers des
femmes dans le monde, selon le rapport publié par
l’OMS en
partenariat avec la London School of Hygiene & Tropical
Medicine et le Conseil sud-africain
de la Recherche médicale. Le
rapport,
intitulé « Estimations mondiales et régionales de la violence à
l’encontre des femmes : prévalence et conséquences sur la santé
de la violence du partenaire intime
et de la violence sexuelle
exercée par d’autres que le partenaire » est la première étude
systématique
jamais menée à partir de données mondiales sur la
prévalence de la violence à l’encontre des femmes,
que celle-ci
soit le fait de leur partenaire ou d’autres personnes. L’étude
relève également que la
violence du partenaire intime est la forme
la plus courante. Elle touche 30 % des femmes à l’échelle
mondiale. Ce rapport souligne que tous les secteurs doivent
collaborer pour éliminer toute tolérance
à l’égard de la
violence contre les femmes et mieux soutenir celles qui en sont
victimes.
De nouvelles lignes directrices de l’OMS, officiellement
présentées en même temps que le rapport,
visent à soutenir les
pays désireux d’améliorer les moyens alloués au secteur de la
santé dans ce domaine.
Retrouver
l’information complète et le dossier sur le site de l’OMS
Pour
une réforme des rythmes scolaires qui facilite l’activité des
femmes
«
Les maires, qui ont la mission réorganiser le temps périscolaire
dans le cadre de la réforme
des rythmes scolaires, devront tout
mettre en œuvre pour que les mères puissent concilier
sans heurts
leurs temps de vie », estime le Laboratoire de l’égalité dans un
communiqué de
presse diffusé 27 mai 2013 à l’occasion du
colloque qu’il organisait sur le thème "Rythmes
scolaires et
travail des femmes" .
Télécharger
le communiqué sur le site du laboratoire de l’égalité
«
Retraites : le défi des inégalités » "Retraites : le défi des inégalités" : Les Echos du 10 juin
voient "le gouvernement confronté
à l’épineuse question des
retraites des fonctionnaires" et soulignent que "l’exécutif
veut avant tout
corriger d’autres inégalités" comme « les
écarts hommes-femmes". " Hommes-femmes :
l'inégalité des
salaires se reflète dans les pensions » explique le quotidien
économique :
"l'écart est énorme : si l'on exclut les pensions
de réversion pour les veuves, les retraites des
femmes représentent
à peine la moitié de celle des hommes (53 % précisément, selon
la DREES).
Une retraitée touche en moyenne 879 euros par mois,
contre 1.657 euros pour un homme".
Le journal cite également les
travaux de prospective du Conseil d'orientation des retraites (COR)
:
"les écarts de salaire, y compris ceux qui sont liés au temps
partiel, seront alors "la principale
cause des écarts de pension
subsistant". La pension moyenne des femmes continuera
donc à
augmenter, mais le recul du mariage et l'essor des divorces et
ruptures font qu'elles seront
de plus en plus nombreuses à ne pas
percevoir de pension de réversion si la législation ne change
pas. "Leur niveau de vie comparé à celui des couples de retraités
pourrait même se dégrader ",
estime en effet le COR.
La
future loi sur l'égalité femmes-hommes dévoilée
Égalité
professionnelle, parité institutionnelle et lutte contre les
violences. Ce sont les trois
grands volets de la future loi cadre "pour l'égalité entre les femmes et les hommes "
communiqués aux
Échos.
Voir
le lien
Les
États tenus d'enquêter sur tous les actes de violence sexuelle
faits aux femmes,
dit une experte de l'ONU
10
juin 2013 – Les États doivent être tenus responsables pour les
actes de violence commis
contre des femmes qui ne font pas l'objet
d'une enquête, ainsi que pour leur incapacité à
prévenir de tels
actes, a affirmé une experte des Nations Unies.
Voir
le lien
31 mai
2013
Les
nouveaux témoignages retenus ce mois :
676. Je me sens coupable. Elle pense qu'il faut qu'elle
arrête d'être trop gentille...
675. J'essaye d'avoir un enfant. Elle aimerait savoir
si son histoire peut bloquer quelque chose...
674. Jamais sans ma fille. Elle a peur que son ex-mari
emmène sa fille au-delà des
frontières de notre pays...
La
ministre avec les intervenants sociaux, contre les violences faites
aux femmes
Najat
VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des femmes, est intervenue le 2
mai
au
colloque de l’Association nationale des intervenants sociaux
en commissariats
et gendarmerie.
A cette occasion, la ministre a soulignél'importance
du rôle joué par ces intervenants dans la
lutte contre les
violences faites
aux femmes : « Vous êtes souvent les premiers à recevoir la
victime,
avant
même, souvent, qu’elle ne se considère comme une victime ».
Najat VALLAUD-BELKACEM
veut agir sur les trois conditions nécessaires à la sortie des
violences faites
aux femmes :
la réponse
à la première alerte,
l’hébergement des victimes,
et la lutte contre la récidive.
Trois conditions-clés pour sortir du cycle
de ces violences, a-t-elle affirmé.
«
Juger des violences invisibles dans le prétoire »
France Culture, Champ libre (2/4) 14.05.2013
Un documentaire de Catherine Guilyardi et Guillaume Baldy
En juillet 2010, la loi sur
les violences faites aux femmes
reconnaissait la violence psychologique comme aussi
dangereuse que la violence physique. « Le
harcèlement moral au sein du couple » est entré
dans le Code Pénal,
assorti de 3 ans de prison et 45.000
euros d’amende. Médecins, policiers,
juges et avocats connaissent mal
cette loi. En 2013 trois ans après le vote quasi-unanime
des députés, trop
peu de jugements condamnent la violence psychologique quand elle ne
s’accompagne
pas de blessures visibles ; comme s’il fallait attendre que les coups
pleuvent...
Comment prouver l'existence de ces mots qui font
mal, jusqu’à tuer parfois ? Comment évaluer
l’emprise et la juger lorsqu’il n’y a pas de témoins ? Dans
ce documentaire, des femmes racontent
pourquoi elles ont décidé d’aller
en justice pour faire
reconnaître la violence invisible qu’elles ont
endurée, jusqu’à
tenter de mettre fin à leurs jours. "Nous avons eu la possibilité d’enregistrer
des
audiences du Juge aux affaires familiales, de rencontrer la police
spécialisée dans les violences
intra
familiales, le médecin légiste dont les attestations sur les «
plaies de l’âme » pèsent au procès.
Nous entendrons aussi des proches
qui demandent à la justice de
réparer le calvaire de leur mère
avant sa mort et ce
qu’ils ont subi enfants."
Ecouter l'émission
Lettre
ouverte : les publicités sexistes s’affichent
À
l’occasion des premiers Etats généraux du sport féminin en
équipe, Les Chiennes
de garde, la Coordination du lobby européen
des femmes, Femmes
solidaires, la Ligue
du droit international, la Ligue du droit
international des
femmes et le syndicat national
de l’éducation physique adressent
le 16 mai une
lettre ouverte à Valérie FOURNEYRON,
Ministre des Sports, et Najat
VALLAUD BELKACEM,
Ministre des Droits des femmes pour
"lutter contre les publicités
sexistes
dans le sport féminin". "Quand ce n’est pas Carrefour qui
offre
des kits de beauté aux footballeuses, c’est le Stade rennais qui célèbre la journée internationale
des femmes par un canard
vibrant. Les sportives sont représentées par des images glamour,
talons
aiguilles, shorts ultra-courts ou décolletés, affichés sur les
publicités des
compétitions sportives
féminines. C’est leur corps comme objet
qui est mis
en avant et non leurs qualités de championnes !
Trop découvrir le
corps des
femmes pour des raisons commerciales, c'est mépriser la sportive et
ne
voir
que son genre ! » Ces associations ont également lancé une
pétition - signée
par plus
de 1 000 personnes - demandant que « la charte des
campagnes de
publicité sur fonds publics
mentionne l'obligation de respecter
l'image des femmes,
le refus de les réduire à des objets sexuels
ou d'utiliser des
stéréotypes sexistes
»
Osez
le féminisme ! appelle le Sénat à rejeter le texte de loi sur la
sécurisation de l’emploi
Dans
un communiqué publié le 14 mai, Osez le féminisme ! appelle les
sénatrices et
sénateurs
à rejeter le texte de loi sur la sécurisation de
l’emploi transcrivant l'accord
national
interprofessionnel du 11 janvier (synthèses des 28
janvier, 15 et 22
avril). Osez le féminisme !
Rappelle "ses exigences pour mener
une lutte efficace
contre la précarité :
encadrement strict du recours au temps
partiel et à
toutes les formes d'emploi précaire
à travers la suppression des
exonérations de
cotisations patronales et de la mise en place
d'une surcotisation
désincitative ; revalorisation des métiers à prédominance
féminine,
en matière de salaires mais aussi
de conditions de travail".
Le
Conseil constitutionnel valide le scrutin binominal paritaire
Le
Conseil constitutionnel a validé le 16 mai la loi sur les scrutins
locaux instaurant un
nouveau
mode d’élection, le scrutin binominal paritaire, pour les
conseillers départementaux. Dans un
communiqué publié le 16 mai, le Haut
conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes
(HCEfh) "salue de nouvelles
victoires pour la parité aux élections locales" : "Nous
saluons en
particulier
l'extension du scrutin proportionnel de liste aux communes de 1 000
habitants
et plus.
La proportion de femmes élues dans les communes de 1 000 à 3
500 habitants va ainsi passer
de 30 % (ce qui était déjà l'un des
seuls effets d'entraînement
des lois paritaires) à près de 50 %
lors des prochaines élections
municipales
en 2014. Ainsi environ 20 000 femmes de plus deviendront
conseillères
municipales en 2014 ». Avant de conclure : « Toutefois, comme cela
a pu être soulevé en
particulier dans les débats parlementaires,
il conviendra
d'être vigilantes et vigilants à ce que les
binômes paritaires
incarnent
le partage du pouvoir et non la complémentarité et la hiérarchie
entre
les sexes ».
Lire
le compte-rendu de la décision sur le site du Conseil
constitutionnel
Lancement
d’un réseau international de féministes 27 mai 2013 Le premier projet de ce
réseau International est de créer une carte du monde féministe et interactive.
Cette carte du
monde permettra de mettre en réseau les associations féministes
et les activistes des différents
continents. L’objectif
est de rendre
visible les féministes et de montrer la force qu’elles
représentent
dans chacun des pays comme sur la scène internationale. Dans un contexte économique difficile,
où les
droits des femmes sont régulièrement remis en cause, il nous semble important,d’unir
nos forces pour nous faire entendre.
http://www.genreenaction.net/spip.php?article9331
30 avril
2013
Les nouveaux témoignages retenus ce mois :
673. Je l'ai quitté et pourtant c'est dur de devoir tirer
un trait sur cet homme.
Elle ne veut plus être sa victime...
672. Théoriquement une victime de viol bénéficie d'une aide
juridictionnelle quels que soient ses revenus.
Qu'en est-il
vraiment en réalité? Nous recherchons des témoignages...
671. Victime
d'inceste, elle vient couragement de porter plainte. Soutenons la...
670. Je
souhaiterais me sortir d'une situation qui me paraît sans issue.
Elle a peur de le quitter
et d'être perdue sans...
669. Je
souffre encore 25 ans après les faits. Elle veut le savoir hors
d'état
de nuire à d'autres enfants...
Harcèlement de rue : et si on inversait les rôles ?
Le groupe de rock
Anita Drake a choisi pour son dernier clip de dénoncer les violences
dont sont habituellement victimes les femmes en inversant les rôles. "Crawling on the
ground" montre le quotidien de plusieurs hommes qui
vont être l’objet de harcèlement de rue,
revenant ainsi sur un sujet
d’actualité depuis la diffusion du documentaire de Sophie PEETERS
en
juillet 2012. « D'après une étude de l'Insee, 25 % des femmes âgées de
18 à 29 ans ont
peur dans la rue, 20 % se font injurier au moins une fois par
an et 10 % subissent des baisers
ou des caresses qu’elles ne
désirent pas », rapportait l’émission Envoyé Spécial du 21 mars
consacrée au harcèlement de rue. A propos de ce film, la chanteuse Anita
DRAKE explique :
"Ce harcèlement du quotidien" comme ils
l’appellent à la télévision, n’a rien de normal.
Même si certains n’y
voient que de la flatterie anecdotique. (...) Avec ce clip, je n’ai pas
voulu monter au créneau et réaliser un brûlot féministe obscur et
agressif. (...) Je n’ai souhaité
qu’une chose : que les hommes se
mettent à notre place le temps d’une chanson. »
Visionner le clip d’Anita
Drake sur Youtube
Deux amendements «
droits des femmes » au projet de loi sécurisation de l’emploi
Catherine
COUTELLE, présidente de la Délégation aux droits des femmes et à
l’égalité des
chances entre les hommes et les femmes de l’Assemblée
nationale, signale dans sa lettre
hebdomadaire du 12 avril qu’elle a voté en
faveur de la transposition de l’accord national
interprofessionnel
(ANI) dans le droit par le projet de loi « sécurisation de l’emploi ».
La députée
socialiste indique queparmi les amendements
proposés par la Délégation aux droits des femmes
sur ce projet, deux,
ont été adoptés. Ils permettront de préciser et d’améliorer les outils
prévus
par l’ANI et le projet de loi. Objectif : faire encore avancer
l’égalité professionnelle entre les femmes
et les hommes.
Retrouver l’information sur
le site de Catherine COUTELLE
L’égalité d’emploi entre les femmes et les hommes et la «
fabrique du droit »
Le Comité
d’histoire des administrations chargées du travail, de l’emploi et de
la formation
professionnelle
organise le lundi 10 juin au ministère des Affaires sociales et de la
Santé à
Paris, une journée d’études sur la genèse et l’impact de la
directive 76/207 du 9 février 1976
relative à la mise en œuvre du
principe d’égalité de traitement entre hommes et femmes en
ce qui
concerne l'accès à l'emploi, à la formation et à la promotion
professionnelles, ainsi
que les conditions de travail.
Retrouver le programme sur
le site du ministère du Travail
Contraception: le planning interpelle Marisol Touraine
Dans une lettre
adressée à la ministre de la Santé, le planning familial regrette
l'aspect
restrictif des mesures visant à prendre en charge la
contraception pour les mineures et l'IVG.
« Cette mesure ne
changera rien ou presque ». Dans une lettre ouverte adressée au
ministre
de la Santé, les co-présidentes du planning familial
critiquent sévèrement les décrets parus
récemment officialisant la
contraception gratuite pour les mineures et la prise en charge
de l’IVG
à 100 %. Concernant la
contraception, Carine Favier et Véronique Séhier
font valoir que les
textes ne prévoient pas la prise en charge de la consultation
médicale
nécessaire pour la prescription ou pour les éventuels examens
biologiques. Même chose
pour les préservatifs alors que "près de
la moitié des 15-17 ans" les utilisent, remarque les
auteurs de
cette lettre. Elles regrettent également que"les 18-25 ans ne soient pas
concernées
par la gratuité". "Toutes les études démontrent la
précarisation croissante"
de cette tranche d’âge " pouvant
conduire à l’abandon d’une contraception ", note le planning.
Ses responsables estiment que cette mesure de gratuité adoptée par le
gouvernement ne
contribue pas à améliorer "l’accessibilité
à la contraception pour toutes et pour tous".
Elle loupe en
cela ses objectifs et c’est bien dommage .De même, le la
prise en charge de l’IVG
ne prend pas en compte l’échographie exigée
dans les centres spécialisés. Des centres,
pas suffisamment nombreux
selon le planning, pour "assurer une réponse rapide et dans
la
proximité" à la demande d’IVG.
Lire ici
Najat VALLAUD-BELKACEM
annonce 80 000 à 100 000 nouvelles places en crèche
Dans un entretien
aux Echos le 25 avril, Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des
femmes, annonce un objectif chiffré de « 80 000 à 100 000 places de
crèche supplémentaires »
. Egalement interrogée sur la réforme du congé
parental, la ministre a déclaré que celle-ci
comprendrait plusieurs
volets, « visant à associer davantage les pères et à éviter que les
mères
décrochent du marché du travail. La durée maximale du congé
restera de trois ans, mais une partie,
sans doute six mois, devra être
prise par le deuxième parent. Pour le premier enfant, la durée
maximale, aujourd’hui de six mois, pourra être doublée : il y aura six
mois supplémentaires
proposés au deuxième parent pour favoris
Lire l’entretien sur le site
de la ministre
La grossesse reste un frein à la carrière
Selon une
enquête, 44 % des salariées estiment que leur congé maternité a
pénalisé leur
évolution professionnelle. Après la naissance de Louise, Lorène a repris son travail de
responsable
commerciale dans une entreprise parisienne. C’était il y a
six mois. Mais depuis, son employeur
a décidé de la licencier. « A mon
retour, les reproches se sont multipliés, glisse-t-elle. Il y a
eu les
supposées erreurs sur mes dossiers, mon manque de disponibilité, des
petites remarques
par-ci, par-là… » Et puis le couperet : après six ans
d’ancienneté, Lorène ne fait plus l’affaire.
"Je crois juste qu’ils
veulent se séparer d’une femme qui a un enfant en bas âge. Mon congé
maternité, mon chef l’a vécu comme une trahison."Comme elle, 9% des femmes affirment avoir été
renvoyées après la
naissance d’un enfant. C’est ce que révèle une enquête réalisée par
Le
journaldesfemmes.com, en partenariat avec la société Envie de fraises, sur le thème de la grossesse
au travail. 44% des sondées considèrent
que leur maternité a été un frein à leur évolution professionnelle.
C’est presque deux fois plus qu’en 2011, lorsque le baromètre du
Défenseur des droits et de l’Organisation internationale du travail
constatait qu’un quart des femmes enceintes s’estimaient victimes de
discriminations. "Cela n’a rien d’étonnant, assure Christine Jouhannaud, la directrice
du département protection sociale, travail et emploi auprès du
Défenseur des droits. En France,
la grossesse est toujours un problème
dans le milieu du travail. Même s’il y a une prise de conscience,
les
choses ne s’améliorent pas. » Le souci principal? Le moment où la jeune
mère reprend son poste.
Selon l’enquête de Lejournaldesfemmes.com, 36%
d’entre elles estiment qu’elles n’ont pas retrouvé
l’intégralité des
fonctions qu’elles occupaient avant de devenir mère. Et ce chiffre
grimpe à 44%
chez les cadres. « Pendant leur absence, ces femmes ont
été remplacées, explique Christine
Jouhannaud. Elles sont nombreuses à
constater qu’à leur retour le poste qu’on leur confie est
moins
gratifiant. Il faut refaire ses preuves. » Sans compter que, la plupart
du temps, la perte
de responsabilités s’accompagne d’une baisse de la
rémunération. « Une jeune maman absente
pendant quatre à six mois ne
perçoit généralement aucune prime lorsqu’elle revient de son congé
maternité. Si elle a atteint ses objectifs sur le reste de l’année, ce
n’est pas normal de ne pas la
payer en proportion », confie Christine
Jouhannaud. Celle-ci déplore que trop de femmes n’osent
pas demander ce
qui leur est dû : 40% des jeunes mamans préféreraient en effet serrer
les dents.
"Elles ont peur des représailles et se résignent,
assure-t-elle. C’est dommage."
Lire ici
Dix ans, et toujours pas soumises
Ni putes ni soumises a fêté ses dix ans le jeudi 4
avril. « Un anniversaire joyeux mais une
célébration morose vu la
démobilisation générale » selon Asma GUENIFI, présidente de
l’association,
qui a publié une tribune sur le site de Libération : "Notre mouvement est un cri de ralliement.
Il soulève les débats, brise
les tabous et les non-dits mais, aujourd’hui, il y a danger parce qu’il
y
a retour en arrière. Les droits des femmes régressent dans
l’indifférence. Nous refusons catégoriquement
cet état de fait. Nous
avons été, sommes et resterons plus que jamais Ni Putes Ni Soumises ".
A l’occasion de cet anniversaire, Ni putes ni soumises a également
accroché 300 cadenas sur le pont
des Arts dans le cadre d’une opération
destinée à sensibiliser via son smartphone à la réalité des
violences
faites aux femmes : « Unlock a Woman ».
Retrouver
la tribune de Ni Putes Ni Soumises sur le site de Libération
31 mars
2013
Les nouveaux témoignages retenus ce mois :
668. Je
me suis fait violée pendant mon enfance. Comment l'accepter et me
reconstruire...
667. Je ne sais pas qui je suis vraiment. Suis-je
violent...
Gratuité de la
contraception et de l’IVG pour les mineures
depuis le 31 mars
En
octobre dernier, l’Assemblée nationale avait voté le remboursement à
100% de
l'interruption volontaire de grossesse pour toutes les femmes
et la contraception gratuite
pour les mineures.
La ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé que
cette promesse
de campagne de François Hollande serait effective dès le
31
mars prochain.
«
Aussi bien la gratuité de la contraception pour les mineures, que la
gratuité de l'accès à
[l’IVG] (...) tout cela entrera en vigueur
le 31 mars (...) Le décret est sur mon bureau »,
a d’abord assuré
la ministre de la Santé alors qu'elle était en déplacement dans un
centre de
protection maternelle et infantile (PMI) à Bondy
(Seine-Saint-Denis). « Les moyens de contraception
qui feront
l'objet d'un remboursement intégral par la Sécurité sociale sont
ceux qui font aujourd'hui
l'objet d'un remboursement partiel (comme
les pilules de première et de deuxième génération,
l'implant
contraceptif hormonal et le stérilet actuellement remboursés à 65
%, NDLR), a-t-elle ajouté.
Une
IVG coûte entre 200 et 450 euros. «
Ce qui n'était pas remboursé (le patch contraceptif,
l'anneau
vaginal, les préservatifs masculins et féminins) ne sera pas
davantage remboursé à l'issue
de la consultation qui a été menée
», a-t-elle par ailleurs ajouté. Quant aux pilules de troisième et
de quatrième génération, elles ne seront plus prises en charge à
partir du 31 mars.
Actuellement,
l’avortement n’est intégralement remboursé que pour les
mineures.
Pour les femmes majeures, l’assurance maladie ne prend en
charge qu’entre 70% et 80% de
la somme à verser. Celle-ci peut
atteindre jusqu’à 450 euros en fonction de la méthode utilisée
(médicamenteuse ou par intervention chirurgicale) et du lieu où
elle est pratiquée
(hôpital ou cabinet médical).
Parlement
européen : « la réponse des femmes à la crise économique »
«
La situation des femmes sur le marché du travail est plus fragile
que celle des hommes:
des emplois à temps partiel, moins bien
rémunérés, le manque de crèches ne sont que
quelques-uns des
nombreux obstacles qu'elles rencontrent dans leur parcours
professionnel.
Elles ont dès lors subi la crise plus durement que
les hommes ». A l'occasion de la Journée
internationale des droits
des femmes le 8 mars, le Parlement européen a décidé de se pencher
sur la réponse des femmes à la crise et a mis en ligne un dossier
intitulé « La réponse des femmes
à la crise économique ». Le
lundi 11 mars, le Parlement a consacré la première partie de sa
session
plénière de mars à la Journée internationale, avec trois
rapports à l'agenda sur le droit des femmes :
le rapport d'Elisabeth
MORIN-CHARTIER (PPE, FR) relatif aux « répercussions de la crise
économique
sur l'égalité entre les hommes et les femmes et les
droits des femmes » ou celui de Kartika TAMARA
LIOTARD (GUE/NGL, NL)
relatif à « l'élimination des stéréotypes liés au sexe dans
l'Union »
et un rapport sur la situation des femmes en Afrique du
Nord.
Retrouver
le dossier sur le site du Parlement européen
ONU
Femmes : appel à l’action pour mettre fin à la violence contre
les femmes
La
directrice exécutive d’ONU Femmes appelle à l’action pour
mettre fin à la violence contre
les femmes
dans un message. Dans le message qu’elle adresse à l’occasion de
la Journée
internationale des droits des femmes, Michelle BACHELET
appelle la communauté internationale
à respecter ses engagements et
à protéger les droits des femmes à vivre sans violence.
Retrouver
l’information sur le site de ONU Femmes
Inégalités
entre les femmes et les hommes en matière de formation
professionnelle
L’Humanité
Dimanche du 7 mars constate qu’en matière de formation
professionnelle,
« là aussi, les inégalités femmes et hommes
sont trop souvent ignorées ». L’hebdomadaire
souligne que, «
peu étudiées par les chercheurs, les inégalités d’accès entre
les femmes et
les hommes à la formation professionnelle continue
sont souvent l’angle mort des négociations
sur le sujet ». Mais
selon L’Humanité Dimanche, « il existe des moyens d’agir pour
y remédier ».
Combattre
toutes les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus
insidieuses
Le
4 mars, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a
présenté en ligne une
nouvelle saisine de la Délégation aux
droits des femmes et à l'égalité intitulée « Combattre
toutes
les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus
insidieuses ». L'objectif principal
de ce projet d'étude est de
prendre en compte la dimension globale des violences faites aux
femmes et de réfléchir à une approche pluridisciplinaire, tant de
la prévention des agressions
que du suivi de leurs auteurs et de
l’accompagnement des victimes. Le rendu des travaux est
prévu en
juin 2014.
Retrouver
la saisine sur le site du CESE
Handicap
: l’Essonne renonce à son projet d’assistants sexuels
Encore
un revers. Quinze jours après l’avis défavorable rendu par le
Comité consultatif
d’éthique sur l’assistance sexuelle aux
handicapés, voilà que le conseil général de l’Essonne
qui avait
entrouvert la porte à cette question vient de la refermer. Le 26
mars, si la collectivité
a voté, dans le cadre de son schéma
départemental, une «réflexion
sur la formation des
professionnels aux enjeux de l’éveil et de
l’accompagnement dans la sexualité des personnes lourdement
handicapées»,
le texte a été vidé de toute référence précise à l’avènement
d’assistants sexuels.
Ce
qui était en jeu
Jeudi,
dans un communiqué commun, l’Association des paralysés de France
(APF) et Jérôme Guedj,
président socialiste du conseil général
de l’Essonne annoncent le lancement d’une «réflexion
sur la vie
affective et sexuelle des personnes handicapées».
L’une des pistes évoquées est la création d’un statut
d’assistant sexuel formé mais non rémunéré. «Ce
n’est pas parce que le Comité consultatif national
d’éthique a
émis un avis défavorable que le débat est clos»,
estime alors Guedj.
«On s’occupe de l’accès
aux transports, du droit au logement
mais cet accès à la sexualité est un impensé total.»
Pourquoi
ça a coincé ?
Si,
dès le départ, Jérôme Guedj s’est défendu de vouloir instaurer «un
service public de prostitué(e)s»
,
le projet du président du conseil général est décrié par les
associations féministes et au sein même
de la majorité. La députée
(PS)de l’Essonne, Maud Olivier s’est insurgée, considérant que
«répondre
d’emblée à l’isolement et aux souffrances des personnes
handicapées par un service de nature sexuelle
ferme le débat et
porte atteinte à la dignité des personnes handicapées.»
Et
maintenant ?
Bilan
? Jérôme Guedj a amendé son texte initial afin de «mieux
définir le cadre de la réflexion».
A-t-il fait bouger les lignes ? Peut-être. Vendredi, Marie-Arlette
Carlotti, ministre chargée du Handicap,
a déclaré que la vie
sentimentale et sexuelle des personnes handicapées fera l’objet
d’un débat.
La
syphilis infecte autant de femmes enceintes que le virus du sida
L'Organisation
mondiale de la santé (OMS) s'alarme de la persistance de la
syphilis. Il y aurait
dans le monde autant de femmes enceintes
infectées par l'agent de cette maladie que par le virus
du sida
(VIH) : près de 1,5 million, selon les données de 2008, les plus
récentes, publiées dans le
numéro de février de la revue en ligne PLoS
Medicine.
Moins de 10 % de ces cas de syphilis au cours
d'une grossesse seraient détectés
et traités.Cette
maladie entraîne souvent le décès du foetus,
une naissance
prématurée ou une "syphilis
congénitale"
(lésions de la peau ou des os), souligne
Jeffrey Klausner (université de Californie à Los Angeles)
dans un éditorial du Bulletin
mensuel
de l'Organisation mondiale de la santé
(OMS) de février. Présente
depuis des siècles,
la syphilis avait disparu dans les pays
développés avant d'y réapparaître au cours
de la dernière
décennie, mais a persisté dans les pays en développement. Dans la
perspective
d'éliminer la transmission materno-foetale, l'OMS a fixé
l'objectif de
tester d'ici à 2015 au moins
90 % des femmes enceintes et de traiter au
moins 90 % de celles qui sont infectées.
Travaillant
au département santé et recherche génésiques (médecine de la
reproduction) de l'OMS,
Nathalie Broutet et Lori Newman et
leurs coauteurs dressent dans PLoS
Medicine
le tableau mondial
de l'infection par le tréponème pâle (la
bactérie agent de la syphilis) chez les femmes enceintes
et de ses
sévères conséquences.
ACCÈS
AUX SOINS
Quelque
1,4 million de femmes enceintes présentaient probablement une
syphilis active au
moment de l'étude. Les conséquences de
l'infection sont majeures : 212 000 enfants mort-nés,
107 000 décès
en période néonatale, 62 000 naissances prématurées ou présentant
un retard
pondéral à la naissance et 150 000 nouveau-nés atteints
d'une syphilis congénitale. Les deux tiers
de ces cas se sont
produits chez des femmes qui avaient eu des consultations prénatales
mais
n'avaient pas subi de test, ou bien n'avaient pu être traitées
une fois leur séropositivité pour la syphilis
découverte. En
effet, la transmission du tréponème se produisant lors du deuxième
ou du troisième
trimestre de la grossesse, il est impératif
d'administrer la dose unique de pénicilline avant que le
foetus ne
soit contaminé. "Le
problème est avant tout celui de l'accès aux soins
:
bénéficier de consultations prénatales et se voir proposer dès
la première un test de dépistage,
affirme Lori Newman. Un
test pour la syphilis coûte moins de un dollar, de même que le
traitement
par dose unique de pénicilline."
L'OMS recommande quatre visites obligatoires au cours de la
grossesse. "Un
test pour la syphilis devrait être systématiquement effectué en
même temps que
celui du VIH",
conseille Mme
Broutet. L'Afrique
subsaharienne est la région la plus affectée,
avec une prévalence
de 2,13 % chez les femmes vues en consultation prénatale. Viennent
ensuite l'Amérique latine (0,84 %), l'Asie (0,62 %), le Pacifique
(0,33 %). L'Europe présente
un taux de 0,16 %, la
Roumanie étant le pays le plus touché. "La
syphilis a reculé là où les Etats
ont développé des
interventions contre les infections sexuellement transmissibles, à
commencer
par le sida",
remarque MmeBroutet.
28
février 2013
Les nouveaux témoignages retenus ce mois :
666. Je
suis témoin d'une situation très délicate. Elle ne sait plus quoi
faire pour l'aider...
665. Je suis dans une situation atroce. Elle n'arrive
pas à se sortir de la situation dans laquelle elle est...
664. Elle vient en aide à sa demi-soeur. Elle demande
conseil pour aider sa demi-soeur...
663. Faire une thérapie n'est pas inutile. Elle raconte
un résumé de son histoire...
Journée
internationale contre l’excision, toutes et tous concernés !
Fortement
engagée dans la lutte contre toutes les formes de violences faites
aux
femmes et aux filles, la Fédération nationale GAMS a relayé
l’ensemble des événements
organisés autour de la Journée
internationale contre l’excision/Mutilations Génitales
Féminines
(MGF) du 6 février. Parmi les initiatives, le projet « Excision,
parlons-en ! »
dénonce la pratique de l’excision dans le monde,
notamment à travers la création d’un
site web et en mobilisant la
société en vue de la journée sensibilisation d’ampleur
internationale du 6 février 2014. Une initiative soutenue par la
ministre des Droits
des femmes, Najat VALLAUD-BELKACEM.
Retrouver
l’information sur le site ministériel
L'insertion
sociale et professionnelle des femmes en grande précarité
Une fiche d'expérience «
Profession banlieue »
intitulée «
L'insertion sociale
et professionnelle
des femmes en grande précarité » a été mise
en ligne
sur la base documentaire du Secrétariat
général à la ville. La
fiche a été
réalisée par l’Association d'accompagnement global contre
l'exclusion (ADAGE).
ADAGE propose un éventail d’actions (groupes de parole, de
recherche
d’emploi, halte-garderie
éphémère, chantier d’insertion...) qui permet d’accueillir les
femmes
quels que soient leur âge,
leur diplôme, leur projet professionnel ou leur niveau de
difficulté.
Ces actions respectent toutes un
même principe : positionner le choix de la personne accompagnée
au
cœur de la démarche.
Retrouver
la fiche sur la base documentaire du Secrétariat général à la
ville
Adoption
du plan contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale
Le
plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a
été officiellement adopté
le 21 janvier 2013 lors de la réunion
du Comité interministériel de lutte contre les exclusions
(CILE)
qui s’est
tenu à Matignon. Feuille de route de l’action gouvernementale en
matière de
politiques de solidarité, le plan pluriannuel contre la
pauvreté et pour l’inclusion sociale s’intègre
dans le cadre du
nouveau modèle français proposé par le Premier ministre. Il est le
fruit d’un travail
de concertation inédit avec l’ensemble des
acteurs des politiques de solidarité : les services de l’État,
les collectivités territoriales, les associations, les partenaires
sociaux, les chercheurs et experts, ainsi
que les personnes en
situation de pauvreté. Il est articulé autour de trois axes :
réduire les inégalités
et prévenir les ruptures ; venir en aide
et accompagner vers l’insertion ; coordonner l’action sociale et
valoriser ses acteurs. Le plan se penche les situations spécifiques
des femmes, en particulier des femmes
vivant seules, des femmes en
situation de précarité salariale, et intègre une meilleure prise
en compte
de l’égalité entre les femmes et les hommes dans le
domaine de la lutte contre la pauvreté. Sur son
site le ministère
des Droits des femmes souligne la priorité donnée aux familles
monoparentales.
Retrouver
l’information complète sur le Portail du gouvernement
« Les
femmes ont compris que la pilule n’est pas un bonbon »
Si
Cathy*, 42 ans, se retrouve ce matin dans le cabinet de Marie-Claude
Benattar, gynécologue
à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine),
c’est parce qu’elle a « enfin pris son courage à deux mains
après avoir « laissé traîner », selon son propre aveu, «
pendant des années ».
Elle veut changer de moyen de contraception
et le scandale des pilules de troisième
et quatrième générations
survenu mi-décembre a finalement servi, pour elle, d’élément
déclencheur.
Elle
n’est pas la seule au vu des chiffres révélés hier par l’Agence
nationale de sécurité du médicament.
« J’ai 42 ans, explique
Cathy à la spécialiste. Cela fait vingt ans que je suis sous
pilule. Mon ancienne
gynéco m’a prescrit une troisième
génération. Je n’ai pas eu de problème particulier avec, mais je
n’ai jamais aimé la prendre. Je lui avais fait part de mon envie
de porter un stérilet, mais elle
estimait que, n’ayant jamais eu
d’enfant, cela n’était pas fait pour moi. »
La docteur
Benattar pose une batterie de questions puis balaie les réticences
de sa consœur.
« Cela fait bien longtemps que l’on peut poser des
DIU (NDLR
: dispositif intra-utérin, le nom
scientifique du stérilet)
à des femmes qui n’ont pas eu d’enfants! Vous avez tout à fait
le profil.
Pour moi, une femme ne devrait pas prendre la pilule plus
de dix ans d’affilée. Depuis trois mois,
je n’ai jamais autant
posé de DIU. »En plus de trente ans de métier, Marie-Claude
Benattar
a prescrit la pilule à des milliers de femmes. « Et
aucune d’entre elle n’a jamais eu de problème,
lâche-t-elle,
soulagée. J’ai aussi vu l’évolution des mentalités,
poursuit-elle. La pilule est une avancée
extraordinaire. Il ne
s’agit pas de la remettre en cause. Mais, aujourd’hui, les filles
vous réclament
telle ou telle pilule parce que leur copine la prend,
qu’elle leur fait une belle peau, empêche la pilosité,
ne fait
pas grossir… Ce n’est plus de la médecine, c’est du
marketing. Aujourd’hui, les labos viennent
nous vanter deux
nouvelles pilules à l’œstrogène soi-disant naturel
(NDLR : Qlaira et Zoely),
mais le
progestatif qui est associé est tout aussi susceptible de
provoquer des thromboses veineuses. Et nous,
on a beau prendre toutes
les précautions, si l’une d’entre elle a une mutation génétique,
comme la jeune
femme qui a fait un AVC, comment peut-on le
savoir ?
C’est triste, mais avec ces affaires qui éclatent, les
femmes ont
compris que la pilule, ce n’est pas un bonbon magique. »
Dans
la salle d’attente, Julie*, 28 ans, maman d’une petite fille de 2
ans, hésite à l’arrêter :
« Nous voulons un deuxième enfant,
mais, surtout, je fume beaucoup. Pendant longtemps,
j’ai fait
l’autruche, je n’ai pas voulu voir que cela pouvait être
dangereux. Mais, là, il est temps
d’être responsable et d’arrêter
de jouer. C’est de notre santé
dont on parle. »
*
Les prénoms ont été changés. ** Auteur d’« Enceinte à 40 ans
» et « Plaisir féminin :
Une méthode inédite », Editions
Tredaniel
Le
CSEP examine des scénarios de réforme du congé parental
La
ministre des droits des femmes a réuni le 8 février le Conseil
supérieur de l’égalité professionnelle
entre les femmes et les
hommes (CSEP). Elle a présenté aux partenaires sociaux des scénarios
de réforme
du congé parental. Elle a rappelé sa demande que la
négociation sur la qualité l’égalité professionnelle et
la
qualité de vie au travail se conclue avant la fin du premier
trimestre 2013, comme cela a été convenu
lors de la grande
conférence sociale. Elle s’est félicitée qu’un calendrier
de négociation soit désormais fixé.
A l’issue de cette séance,
elle salue l’existence d’un large accord sur les objectifs de
cette réforme :
accroître le niveau d’emploi des femmes ;
favoriser un meilleur partage des responsabilités parentales ;
et
contribuer au financement des services d’accueil de la petite
enfance.
31
janvier 2013
Les nouveaux témoignages retenus ce mois :
662. Il
m'a fallu tant de temps pour en arriver là. Je vais faire du bruit,
beaucoup de bruit...
661. Elle appelle au secours. Elle ne sait plus quoi
faire...
660. J'ai subi un viol vers l'âge de trois ans et demi.
Elle entreprend des démarches auprès du
procureur, pour rouvrir
l'enquête...
659. J'ignore où je vais. Elle est certaine d'une chose
: d'où elle vient...
Deux
nouvelles structures pour les droits des femmes et l’égalité
La
ministre des Droits des femmes, porte-parole du Gouvernement, Najat
VALLAUD-BELKACEM,
a présenté le 3 janvier en Conseil des ministres
un décret portant création du Haut conseil à l’égalité
entre
les femmes et les hommes (HCE) et un décret portant création d’une
mission
interministérielle
pour la protection des femmes contre les
violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF).
Ces décrets qui font suite au comité interministériel aux droits
des femmes et à l’égalité entre
les femmes et les hommes du 30
novembre dernier donnent corps à plusieurs engagements importants
du
plan d'action« Une troisième génération des droits des femmes
: vers une société de l’égalité réelle »
(synthèse du 7
décembre 2012). Le premier décret crée un Haut conseil à
l’égalité. Placé auprès du
Premier ministre, il se substituera
à l’observatoire de la parité, dont le champ d’application,
limité à la
parité en politique, n’est plus adapté à la
nouvelle dimension prise par la politique des droits des femmes.
Le
Haut conseil animera le débat public sur les grandes orientations de
la politique pour l’égalité,
notamment en ce qui concerne la
lutte contre les violences de genre, la place des femmes dans les
médias et la diffusion de stéréotypes sexistes, la santé
génésique, l’égal accès aux fonctions publiques
et électives
et la dimension internationale de la lutte pour les droits des
femmes. Il remplace également
de fait le Conseil supérieur de
l’information sexuelle (CSIS), la commission nationale contre les
violences
faites aux femmes (CNVF) et la commission sur l’image des
femmes dans les médias. Il associera des
parlementaires, des élus
locaux, des personnalités qualifiées, des représentants des
associations et des
administrations de l’Etat. Ce Haut conseil sera
installé par le Premier ministre le 8 janvier. Le deuxième
décret
crée mission interministérielle pour la protection des femmes
contre les violences et la lutte
contre la traite des êtres humains
(MIPROF). Cette structure exercera un rôle d’animation,
d’évaluation et de mise en réseau des politiques locales de lutte
contre les violences pour veiller
à l'identification et la
généralisation rapide des bonnes pratiques. Elle contribuera à la
formation
des acteurs publics et privés intervenant dans la
protection des femmes contre les violences.
Elle assurera également
la coordination nationale en matière de lutte contre la traite des
êtres humains, conformément à la convention du Conseil de
l’Europe.
Une
PME bretonne veut promouvoir l’égalité professionnelle
Sous
le titre « Les bonnes nouvelles de 2013 », La Croix présente
chaque jour un événement
dont on parlera en 2013. Le 4 janvier, le
quotidien raconte qu’en Bretagne, Buroscope, une PME
de 26 salariés
de l’agglomération rennaise, « va mettre son expérience de
l’égalité professionnelle
au service
d’autres entreprises ». « Sa dirigeante et fondatrice,
Anne LE MENN, 57 ans, vient de
mettre sur pieds le réseau Égalité
avec la Fondation Agir contre l'exclusion (Face). L'objectif ?
Démontrer aux chefs d'entreprise que plus on favorise l'égalité
professionnelle, plus les salariés
sont heureux et plus l'entreprise
y gagne ». La Croix en profite pour souligner dans un encadré
que
le gouvernement a choisi la Bretagne comme l’une des régions
pilotes en matière d’égalité
professionnelles (« Vers les
territoires de l’excellence », synthèse du 23 novembre).
Le
journal signale que le 7 décembre, Najat VALLAUD-BELKACEM, a signé
avec le Conseil
régional une convention prévoyant six
expérimentations concrètes pour l’égalité professionnelle
dans
la région.
Pour
l’OCDE, « Inégalités hommes-femmes : il est temps d’agir »
« Les femmes qui ont des enfants paient le prix fort : la
lourdeur
des frais de garde, l’accès à
ces services et la fiscalité en
dissuadent plus d’une de travailler davantage », selon un
nouveau
rapport de L'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE). Le rapport
intitulé « Inégalités
hommes-femmes : il est temps d’agir » montre que « les
avancées dans
l’éducation parmi les femmes ont contribué à une
augmentation globale de leur participation dans
le marché du
travail, mais des écarts considérables demeurent au niveau des
heures de travail, des
conditions
de l’emploi et des salaires. Dans les pays de l’OCDE, les hommes
gagnent en moyenne
16 % de plus que les femmes pour une activité
similaire à plein temps. L’écart est encore plus
marqué au
sommet de l’échelle salariale, où il peut atteindre 21 %, ce qui
prouve que le plafond de
verre n’a pas disparu. Malgré le fait que
les inégalités de salaire entre les hommes et les femmes se
sont
légèrement atténuées, le progrès est insuffisant et beaucoup
reste à faire dans plusieurs pays ».
Le Figaro du 17 décembre
soulignait « La crise aggrave les inégalités hommes- femmes »
et Le Monde
du 18 décembre titrait à la une « Plus d’égalité
homme-femme doperait la croissance ». Le quotidien
du soir indiquait
qu’« une mixité professionnelle parfaite générerait une
hausse du PIB de 12 % en
vingt ans »...
Lancement
d’une pétition pour la limitation du cumul des mandats
Les
associations Parité et Les Marianne de la Diversité ont pris
l'initiative du lancement d'une
pétition
pour la limitation du cumul des mandats. « Plus que jamais la
nécessité de rénover
la vie publique
est devenue une priorité pour permettre notre démocratie de
s’oxygéner »
écrivent les associations
qui soulignent que « le renouvellement de la classe politique est
devenu aujourd’hui une exigence pour que l’exercice de notre
démocratie puisse s’ouvrir à
tous dans le respect » en
particulier « de la parité, de l’égalité entre les femmes et
les hommes ».
Vingt
propositions pour faire avancer l’entrepreneuriat féminin
Lundi
14 janvier, seront lancées par la ministre déléguée chargée des
Petites et moyennes
entreprises, de l'Innovation et de l'Economie
numérique, Fleur PELLERIN (photo), les Assises
de l’entrepreneuriat.
Selon un Communiqué du Laboratoire de l’égalité diffusé 11
janvier 2013,
« l’entrepreneuriat féminin, défini comme la
création et le développement d’entreprises par les
femmes, stagne
autour de 29 % en France. La comparaison avec des pays ayant eu des
politiques
très volontaristes montre que des progrès sont encore à
accomplir, notamment sur le développement
des entreprises (moyens de
financement, export...), sur la culture entrepreneuriale et
l’articulation
des temps de vie ». A partir des réflexions
menées par les membres de son réseau impliqués dans
l’entrepreneuriat, le Laboratoire de l’égalité a élaboré une
Charte de l’entrepreneuriat féminin,
qui propose des
préconisations pour que les femmes s’engagent plus nombreuses dans
la création,
la reprise et le développement d’entreprise.
Sénat
: « Une nouvelle donne pour des élections départementales
reportées à 2015 »
Le
projet de loi relatif à l'élection des conseillers départementaux,
des conseillers municipaux
et des délégués communautaires, et
modifiant le calendrier électoral sera examiné au Sénat,
en
premier lieu,
à partir du mardi 15 janvier. Le projet de loi qui sera défendu par
le ministre
de l'Intérieur, Manuel VALLS, prévoit la suppression
des conseillers territoriaux et la création des
conseillers
départementaux. Cette nouvelle dénomination s'accompagne d'un
renouveau important
dans la modalité de leur élection et le
découpage de leurs circonscriptions, les cantons. Ainsi, le texte
prévoit l'élection de deux conseillers départementaux par canton
constitués en binôme de sexe différent,
au lieu d'un seul
aujourd'hui (« La parité à l’étude » titre Libération
du 14 janvier).
En
raison des élections municipales, européennes et sénatoriales qui
seront organisées en 2014,
les projets
de loi repoussent à 2015 la tenue des élections départementales et
régionales.
Accord
entre les partenaires sociaux : vers l’égalité professionnelle
effective
Conformément
à la feuille de route de la grande conférence sociale qui avait
identifié la
multiplication
des temps partiels comme l’un des éléments majeurs de la
précarité des salariés
et notamment
des femmes (80 % des salariés à temps partiel), l’accord conclu
le 11 janvier par
les partenaires
sociaux propose des moyens de régulation significatifs et des
dispositions qui vont
permettre
de réduire la précarité des salariés et d’agir sur les écarts
de salaire entre les femmes et
les
hommes. L’introduction d’un minimum horaire de 24 h par semaine
comme référence dans les
négociations
qui doivent s’ouvrir, ainsi que la majoration des heures
complémentaires dès la première
heure à compter du 31 décembre 2013 sont des avancées importantes.
Adoption
du plan contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale
Le
plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a
été officiellement adopté le 21
janvier 2013 lors de la réunion
du Comité interministériel de lutte contre les exclusions (CILE)
qui
s’est
tenu à Matignon. Feuille de route de l’action gouvernementale en
matière de politiques de solidarité,
le plan pluriannuel contre la
pauvreté et pour l’inclusion sociale s’intègre dans le cadre du
nouveau modèle
français proposé par le Premier ministre. Il est le
fruit d’un travail de concertation inédit avec l’ensemble
des
acteurs des politiques de solidarité : les services de l’État,
les collectivités territoriales, les associations,
les partenaires
sociaux, les chercheurs et experts, ainsi que les personnes en
situation de pauvreté. Il est
articulé autour de trois axes :
réduire les inégalités et prévenir les ruptures ; venir en aide
et accompagner
vers l’insertion ; coordonner l’action sociale et
valoriser ses acteurs. Le plan se penche les situations
spécifiques
des femmes, en particulier des femmes vivant seules, des femmes en
situation de précarité
salariale, et intègre une meilleure prise
en compte de l’égalité entre les femmes et les hommes dans le
domaine de la lutte contre la pauvreté. Sur son site le ministère
des Droits des femmes souligne la priorité
donnée aux familles
monoparentales.
Un
séminaire pour la santé des femmes
Un
séminaire sur la santé des femmes est organisé du mercredi 6 au
vendredi 8 février par
la chaire Santé
de Sciences Po en partenariat avec le Planning familial, la Mutuelle
générale
de l’Education nationale
(MGEN), la Mutuelle des étudiants (LMDE) et Médecins du Monde.
L’objectif de ce séminaire
de trois jours est de faire le point sur l’état de santé des
femmes
et réfléchir sur les pistes possibles
en matière de politiques publiques pour promouvoir la santé
des
femmes. Un colloque sous le
Haut patronage du ministère des Droits des femmes clôturera
ce
séminaire le 8 mars 2013.
Pilules
de 3e et 4e générations : un numéro vert pour répondre aux
questions
Le
gouvernement en la personne de Marisol TOURAINE, ministre des
Affaires sociales et de la Santé,
en
lien avec Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des femmes, a
demandé à l’Agence
nationale
de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
d’ouvrir un numéro vert gratuit
pour informer les femmes sur les pilules contraceptives, à partir du
mercredi 23 janvier.
Le numéro
est le 800 63 66 36 et les appels sont gratuits.
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